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La pyramide des diables

Le diable1 (latin : diabolus, du grec ΔιάβοΠ»Î¿Ï‚ signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit ») est l’esprit du mal. Si dans le Manichéisme, le principe du mal est à égalité avec le principe du Bien, dans la tradition judéo-chrétienne, le mal est insufflé dans le monde par une entité, le Diable. S’il est donc en cela l’esprit du mal, il est aussi le bien : ange déchu, donc d’une créature de Dieu et n’a pas été créé mauvais mais s’est déchu lui-même en se voulant l’égal de Dieu et en le rejetant. Diable, Wikipedia

La vie est à l’envers de la Vie. Plus les enfants vieillissent, plus ils s’amusent à devenir méchants. Plus ils ont du pouvoir, des postes, plus ils se grisent puis se noircissent comme cette image du diable dans certaines religions . La seule religion ( religare) est que l’autre est un mica de « dieu ». Nous sommes pareils dans nos émotions, pareils dans les buts de nos vies, simples, compliqués, sourds, fermés dans l’écaille du « moi ».

On nous l’a appris…

Sexuellement, certains adultes abusent des enfants. Dans nos sociétés, les dirigeants, papier glacé, cheveux blancs, abusent des enfants. Ils disent que ce ne sont pas les leurs. A quelle distance se situe un être humain ? A quelle distance, à quelle forme, à quel pays, une différence doit-elle être considérée comme « étrangère » aux valeurs des pays « démocratiques » ?

Qui donc peut définir la démocratie ? Qui donc a oublié, au bout d’une vie de 40 ans, de 50 ans, la « valeur » d’un enfant, alors qu’il a déjà été enfant ? Nos « dirigeants », ces assoiffés de pouvoir, morpions de l’astre Terre, déchus, bouffis, sèchent en humanisme.

Comme des noyés de savoirs, de contrôle, de pouvoir…

Imbibés d’orgueil et de vanité comme des éponges qui auraient trempé dans de grands bureaux, loin des villes, loin des campagnes, sirotant leurs discours de papiers, méprisant toute vie. Capables de raser une ville, de sabrer des jambes d’enfants, d’arracher des yeux de vieillards, sans verser une larme. La raison. Voilà l’argument. Le grand échiquier international.

Le jeu innocent et puéril. Joueurs compulsifs, anti-cannabis, anti ceci, merveilleux dans leur rôle de théâtre d’enfants aux décors de carton : l’ange déchu.

L’humain-marchandise

Dans cette imposante et architecturale organisation, nouée à la mondialisation, l’être humain n’est plus un but, mais un moyen. Il sera moulé à une machine, devenant un produit falsifié, monodiscourant inconsciemment ses « valeurs », ou alors, s’il résiste, il sera écrasé sous le poids de la paperasse et de la mono-idéologie de l’argent. Ceux qui ne sont pas capables de « produire » en direction des buts, soient disant bienfaisants, seront écartés. Et cela dans des distorsions maléfiques, paperassières, dignes des amuseurs publics des grands cirques.

On n’y échappe pas.

Peu importe les moyens. Les moyens seront toujours « expliqués ». Mais les morts et les estropiés, physiquement, mentalement, ne le seront jamais. On les soignera… Les États ont le devoir de soigner leur malade à des coûts astronomiques. Mais pas un citoyen n’a le droit de pointer du doigt les dirigeants qui rendent les citoyens malades.

La magique masturbation de Satan

Difficile à avaler comme « sous-titre » ! Ah ! Nous préférons l’élégance hypocrite des collets blancs.

Le diable sait choisir les faibles, les sans âmes- ou portails organiques pour se procréer. Mais il a tout intérêt à se porter vers les faibles, les nourrissons de ce monde, affamés d’être « quelqu’un ».

Mais le diable n’est pas un personnage, mais une attitude. S’il veut se séparer de « dieu », il se sépare de ce « nous ». Il est celui qui divise. Il est du même coup celui qui décide, une fois au pouvoir, de créer de faux dieux.

Cette réflexion n’a rien à voir avec les religions. Au contraire, c’est une anomalie de l’existence humaine. Cette anomalie est de croire à une supériorité de par la différence. Alors que la différence existe et doit être nourrie, toute conduite humaine devrait « comprendre », saisir les liens existants. Nous avons droit et devoir de cultiver notre différence, mais elle est un poison si elle s’écarte ou veut s’élever au-delà de l’ensemble.

L’humilité n’est pas une qualité, mais une perception juste du monde. Elle survient au moment où, de par l’intuition, nous prenons conscience que toute forme de vie n’est qu’une unité que l’on pourrait nommer « dieu ».

Satan n’est pas une entité réelle, c’est une partie de ce nous se voulant supérieur au TOUT. Alors qu’il est né et même formaté de ce « nous ».

Société et culture de l’égocentrisme

Quelqu’un me posait la question suivante : « Si les États-Unis veulent répandre leurs valeurs, en quoi leurs valeurs sont-elles supérieures aux autres ? »

Le principe fondamental de la culture étasunienne est essentiellement centrée sur l’individualisme capable de se « développer ». La formule du « tout est possible » étasunienne est un message martelé et subliminal s’adressant à l’inconscient et à cette partie du « nous » assoiffée de démarcation, de différence. On remarquera toute indifférence à l’égard des minorités « non participatives » à ce mouvement ou culture nombriliste.

C’est cela que l’on veut répandre dans le monde.

Les dites valeurs ont toutefois été toujours acquises de par la violence et l’impérialisme. Les étasuniens ont conquis leurs terres en détruisant la différence des visions et des cultures amérindiennes. L’histoire du développement du Canada - circa 1800 - ont montré que les méthodes canadiennes ( i.e. de souches françaises) étaient complètement différentes des méthodes des anglo-saxons : anéantir les « sauvages » pour faire régner la vérité et les valeurs… Bien qu’en dessous se cachait ce but si cher de possession, un des chromosomes de l’impérialisme.

Le « progrès » engendré

Après un siècle de propagande, d’un mode de vie « riche », - démontrant en soi l’échec des sociétés dites primitives, les États-Unis faisaient la preuve de la réussite de leur système.

A un impérialisme distingué et centré, la propagande réussit à répandre sa culture et ses méthodes de « réussite ».

Si le sauvage du 18e siècle n’avait pas aucune valeur, les peuples de cultures différentes se présentaient comme la même version - sorte de copier-coller des réussites d’antan.

On comprendra, dès lors, que la recette fut transmise par une idée fascinante : la mondialisation. Enrichir par échanges…

Au fond, il fallait ouvrir les portes à un impérialisme mondial. Et ce de par la culture du petit Satan…

Le procédé devint alors pyramidal. Il fut vendu aux dirigeants des pays, qui l’insérèrent dans ministères qui s’occupèrent, de bonne foi ( ou de mauvaise ), à en faire une monoculture.

Il a suffit par la suite de structurer les écoles, les formations, dans un brouillard humaniste, pour se concentrer sur la réussite suivant le modèle idéal.

Le progrès humaniste fut alors transféré de par les miroirs des réussites technologiques.

Ce qui permit, de par la culture des kapos, de répandre dans une chaîne pyramidale la monoculture.

Destruction de la différence et contrôle total de la « vérité ».

Le mal n’est pas une simple notion, c’est une annihilation de la richesse de l’être humain simplifié en esclave.

Gaëtan Pelletier

1 mars 2013

http://gaetanpelletier.wordpress.com/2013/03/01/les-pyramides-des-diables/

URL de cet article 19546
  
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