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A propos d’un débat qui secoue la France et réveille l’Eglise des siècles passés...

Nouveaux Essais de mathématiques matrimoniales

Remarque préliminaire. "Tous les êtres humains sont égaux et doivent par conséquent avoir les mêmes droits." J-L M
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/01/19/questions-de-style/

Ainsi, j’ai droit à l’IVG, mais comme je suis un homme ce droit ne peut s’appliquer.
De même, encore aujourd’hui, j’ai le droit de me marier avec Gaston, mais comme je ne suis pas une femme, ce droit ne peut s’appliquer.

Le niveau mathématique requis du lecteur dans l’analyse qui va suivre ne va pas au-delà de la connaissance de l’addition 1 + 1 = 2.

Partons de l’axiome qui se présente sous l’apparence tautologique suivante :

a) 1 = 1, "apparence tautologique" seulement car cette équation dissimule sous sa banalité les trois cas suivants :

a1) 1 homme = 1 homme. "Il n’y a pas d’homme irremplaçable" ;.

a2) 1 femme = 1 femme. Ce qui n’est pas encore admis par toutes les copines ou épouses.

a3) 1 homme = 1 femme. La base même du principe de parité.

Les théoriciens du mariage pour tous avancent le principe d’égalité pour que chacun puisse se marier à sa convenance, soit l’équation générale :

b) 1+1 = 2, c’est à dire un couple, quels que soient les sexes ou les genres.

Cette équation générale synthétise abstraitement les trois cas particuliers suivants :

b1) 1 homme + 1 femme = 2, soit un couple supputé hétérosexuel.

b2) 1 homme + 1 homme = 2, soit un couple homosexuel dont les composantes sont masculines.

b3) 1 femme + 1 femme = 2, soit un couple homosexuel de composantes féminines.

Le mariage pour tous ayant été promis par le candidat F. Hollande, tout semblait aller mathématiquement comme sur des roulettes, sauf qu’il avait omis le détail suivant : pourquoi le mariage ?

Est-ce pour faire plaisir à ceux qui s’aiment, mais dont ils savent très bien se passer depuis la nuit des temps ?

Ou serait-ce l’élément structurant fondamental de la famille ?

Même si celle-ci est actuellement en décomposition, le mariage ne demeure-t-il pas un élément de référence, voire un point cardinal ? En tous cas la réforme mise en route et l’acharnement de ses promoteurs et défenseurs tendrait à accréditer cette thèse.

Il appert que la question de la famille et de la filiation étaient implicitement contenues, mais dissimulées avec couardise par cette offre démocratique alléchante. Elle a donné lieu à des débats surréalistes en Commission parlementaire, sous la présidence de Mme Taubira, pour l’élaboration du texte de la loi.

Le problème rencontré concernant l’équivalence des équations b1) et b3) se résout par le recours à la PMA pour b3), ou plutôt par son détournement, car la PMA a été initialement légalisée en tant qu’assistance aux couples b1) en désir et en mal de procréation.

Les choses se gâtent quand, ô ! stupeur, on s’aperçoit que 2 n’est plus égal à 2, car l’équation b2) apparaît comme intruse dans le principe d’équivalence, sauf à recourir à la GPA , ce dont beaucoup ne veulent pas entendre parler.

L’égalité 1 = 1, parfaite au départ , se révèle donc être un casse-tête quand on entreprend de l’additionner à elle-même membre à membre :

a3) 1 = 1
+
a3) 1 = 1
_______________
2 # 2

Soit : sous l’angle de la procréation, un couple d’hommes n’est pas un couple de femmes ni un couple homme-femme.

La question de l’égalité était résolue avant le mariage pour tous quand on le projetait, voici que l’inégalité surgit après le mariage.

Summum jus, summa injuria, comble de droit, comble d’injustice.

Un homme et une femme étaient équivalents mais deux hommes ou deux femmes en couple ne le sont plus !

Un début d’explication pourrait être : il existe une différence entre l’homme et la femme, bien qu’ils soient tous les deux compris dans le terme générique "l’Homme".

A moins qu’il ne faille revoir les mathématiques depuis leurs fondements :

1 = 1, mais 1 + 1 # 1 + 1 dans certains cas.

Dwaabala

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Si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d’y penser.

Blaise PASCAL

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