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l’histoire sociale

L’ HISTOIRE SOCIALE c’est l’espace temps d’une vie d’ouvrier de la naissance jusqu’à la mort. Ce temps appartient aux spéculateurs. Si nous voulons voir changer ce monde, il nous faut commencer par rompre avec le capitalisme. Nous pouvons regretter que le capitalisme soit coutumier du fait de l’exploitation et que la révolution ne soit pas coutumière de rosser les patrons. L’histoire de temps à autre nous livre ses secrets comme une affreuse tambouille

Consommé un demi-siècle après.

L’ HISTOIRE SOCIALE

c’est l’espace temps d’une vie d’ouvrier de la naissance jusqu’à la mort. Ce temps appartient aux spéculateurs. Si nous voulons voir changer ce monde, il nous faut commencer par rompre avec le capitalisme. Nous pouvons regretter que le capitalisme soit coutumier du fait de l "exploitation et que la révolution ne soit pas coutumière de rosser les patrons. L’histoire de temps à autre nous livre ses secrets comme une affreuse tambouille

Consommé un demi-siècle après.

POUR EN FINIR AVEC LA RONDE DES SPECULATEURS.

POURQUOI PAS LA CRÉATION EN FRANCE D’UN ÉTAT DE TOUS CEUX ET POUR TOUS CEUX QUI Y VIVENT, UN MONOPOLE PUBLIQUE DE TOUS LES CITOYENS

Le 3 Mai 1936 le front populaire sort grand vainqueur des élections législatives. On peu citer cette victoire comme un événement historique : c’est un triomphe des travailleurs. Cela se passe dans une période tourmentée par une crise économique internationale qui déploie ses tentacules dans le monde. Une crise du système économique influencée par un capitalisme qui trouve sa voie en organisant dans son propre système des désordres volontaires et tendancieux afin de prendre de l’ascendant sur le peuple, menaçant les travailleurs par l’entremise de l’extrême droite. Nous pouvons y trouver aujourd’hui des similitudes qui corroborent avec la crise économique de 1929.(importé des ETATS UNIS)

Mais si aujourd’hui nous réagissons très vite avant que le pouvoir soit confisqué par une droite non seulement velléitaire mais qui prend de plus en plus d’assurance dans son « rôle historique » de prédateur au service des grands magnats de la finance internationale.

Des élections qui donnent la majorité a la gauche : création d’un gouvernement de fronts populaires.

Une clairvoyance stratégique décide les travailleurs à opter pour une coalition de gauche aux élections législatives. Bien décidé à concrétiser sans attendre avant que ne retombe l’enthousiasme des travailleurs et ne s’enferment à nouveaux dans une logique de système libéral. A peine le gouvernement est mis en place que s’installent dans tout le pays des grèves avec occupations d’usines, ainsi que dans tous les lieux , ou les travailleurs sont privés de voir leurs avenirs évoluer . Ces grèves sont fortes de 2 millions de grévistes du secteur public et privé Et c’est dans une ambiance estivale et festive que se déroulent ces confrontations aux relents d’une révolution sociale, mais plutôt pacifiste.( C’est un courant prisé par la jeunesse depuis 1930. Un mouvement qui fut précurseur du front populaire. Il a rassemblé les différents courants de la gauche anti fasciste. Qui condamnais la France d’avoir signé le traité de Versailles qui portait en lui les germes de la guerre. La crédibilité du mouvement c’est sur les fondateurs qu’il nous faut se tourner. On y trouve Romain Roland et Henri Barbusse qui en sont les initiateurs.

Le pouvoir est pris de cours par la volonté visible du nombre des grévistes . les accords Matignon donnent satisfaction aux travailleurs en lutte : Augmentation des salaires de 7-15%, le choix d’élire les délégués : La nationalisation des grandes entreprises, les banques , les services public …

Les reformes sociales mettent en chantiers les congés payer, les 40 h sans diminution de salaire, les Conventions Collectives.

Cependant le chômage reste récurrent. La guerre d’Espagne bat son plein, 10 000 français dont des Espagnols en exil ainsi que des juifs polonais qui vivent et travaille en France ( les brigades Internationales) en majorité des travailleurs souvent des syndicalistes communistes, anarchistes, socialistes y sont engagés pour aider leurs frères d « ’el frenté popular » espagnols à lutter contre une guerre qui lui est imposé. Et ou tout est fait pour lui rendre difficile et impossible sa propre auto-défense. C’est sans scrupule que l’Europe assiste en témoin consentant à la mise à mort de la République Espagnole désarmée.

1936 les patrons sont dépités par un mouvement qui est décidé par eux, (les travailleurs).

Une pause sociale pour les patrons déprimés

Les grands patrons demande à Léon Blum chef du gouvernement d’intercéder en leurs faveurs pour arrêter les grèves et de prendre des dispositions pour que le travail reprenne. Léon Blum s’exécute il annonce une pause sociale et contraint par sa force de persuasion à stopper les grèves et les revendications prétextant une nécessité économique Impérieuse. C’est une planche de salut qui est offerte aux exploiteurs sans scrupule. Ce sont les mêmes qui ont misés sur l’échec de la république espagnole. Dans une guerre ou les forces de progrès devraient être unis dans toute l’Europe contre le fascisme, et le nazisme.

Blum est poussé à démissionner il est remplacé par un radical socialiste Camille Chantemps. Il poursuit les réformes, regroupe les compagnies privées du chemin de fer . c’est la création du monopole public. La SNCF est né.

Leon Blum revient aux affaires à la tête du gouvernement d’union nationale. Nous sommes en mars 1938 la douce France signe sans rechigner les accords de Munich… bientôt s’ensuivra la guerre c’est la fin de la III eme république

La guerre mondial 39 /45

La guerre qui suivra fut l’ échec des ambitions fascistes et nazies leurs objectifs ne furent pas atteint, mais combien le désastre fut considérable. Le monde prendra la mesure de l’immensité du drame. Mais négligeront de prendre des mesures de rétorsions internationales. pour expurger les atrocités comme des crimes contre l’humanité. Le philosophe Théodore Adorno entreprit une réflexions sur les rapports entre culture et barbarie. Donc la synthèse était à peu près celle ci : « la culture qui précède Auschwitz comme sa critique urgente n’est qu’un tas d’ordure. » Il me semble que rien de cela n’a été fait , Je ne dit pas d’interdire la pensé mais au contraire la favoriser pour éviter quelle ne se perde dans les méandre de la mémoire . « ce n’est pas la civilisation contre la barbarie à priori, mais des modes d’articulations de l’une avec l’autre » Philippe Mesnard.

Primo levy convoque la culture lorsqu’il en appelle à l’enfer de Dante contre l’enfer d’Auschwitz.

A vrai dire il est difficile de se remettre sois même en question quand il s’agit d’avoir un discours pour condamner les crimes perpétré par les autres. Tout en refusant d’être assimilé à eux comme criminel. Alors que le résultat est le même., et sa nature, comme son fond son identique. Je fais là allusion aux atrocités des guerres coloniales. Les crimes colonialistes après 1945 sont de même nature que les crimes perpétrés par les forces de l’axe.
Rapidement le capitalisme toujours retors se refait une santé sur le dos des travailleurs. Réadapte son discours pour reprendre les rênes du pouvoir à l’insu des travailleurs préoccupés par leurs propres problèmes. Et c’est ainsi, que les soldats du contingent furent envoyés en Algérie. Pour une guerre, qui paraît il n’en était pas une mais elle a occupé quand même 3 millions de soldats engagés ou du contingent. Un lourd bilan émailla cette guerre qui replaçait la France sur le podium d’une république d’ imposteurs.

Quand on nous parle de « Racaille »,nous pensons aux grands patrons, tandis que la « canaille » c’est la révolution. La douce France n’échappe pas aux effets endémiques de la crise. Qui prive aujourd’hui les classes laborieuses de la part de prospérité d’un système qui a toujours promis la lune .

Mais comment faire aujourd’hui alors que les classes moyennes sont aussi entraînées dans les turbulences d’une mondialisation qui frise le chaos. ? Un Capitalisme coutumier qui péte les plombs quand il décide de vivre au-dessus de ses moyens. Un capitalisme qui pioche dans la caisse en oubliant de différencier les dépenses des recettes. Les Banques se sont bien aménagé quelques niches, mais a quoi cela peu bien servir, ils ne pensent tout de même pas rassasier toutes ces Bedaines de la haute Finance Internationale nourrit par la rente de la spéculation. Seront-ils blâmés pour avoir vécu au-dessus de leurs moyens. ?

Que faire alors des démunis en déshérences. Réduits en attente de déclassement. Ils y a bien un adjectif qui sera trouvé pour expliciter le problème, « des exclus , » Arthur Koestler parlait de la « lie de la terre (c’est devenu le titre d’un livre qu’il a écrit entre janvier et mars 1941 alors qu’il s’était engagé dans la légion et qu’il était cantonné entre Mirepex et Sarrance.à deux pas de chez nous) dans les Pyrénéens Atlantiques.

Ou alors « Racaille »de qui on sait. Qu’est que ça peut bien vouloir dire dans sa pensée. Tous les laissées pour comptes, qui par pans entier sont poussés a la marge de la société, Ils ne compte plus pour le pouvoir car ce qui compte le plus , pour les décideurs c’est encore de faire mains basses sur les trésors que recèle toute une vie de travail sous payé selon des critères d’un usurier zélé au service d’une oligarchie.

Demain ?

La droite ne dit rien , mais patiemment elle prépare le terrain, et les surprises de

Demain. Rentrer dans le danse voyer comment en France vivent exclus, déchus, et discriminés.

Une cohorte d’individus relégués dans les quartiers insalubres des villes, ils ne rentrent plus dans une catégorie ne pouvant prétendre .qu’a un CDV qui codifie une durée de vie.

Les SDF, les Chômeurs, longue durée français , et étrangers. Puis les sans papiers,.les clandestins. Les Tsiganes, les Manouches, les Gitans les Roms. Ceux que nous appelons « les gens du voyage » de qui parle t’on quand on parle des« gens du voyage » cette appellations a tout d’une discrimination. Quand je pense qu’ils vivent en France depuis plus 600 ans. Ils sont plus français que beaucoup d’entre nous. Pensez vous toujours après cette information qu’ils ne puissent pas prétendre aux même droits que tous les français ? et saviez vous aussi : qu’ils aimes qu’on les appellent Manouches pour ceux de France, et ils en sont fiers. En général ceux qui vivent en France sont française comme vous et moi, ma famille vit en France que depuis 1939. Gitans qui ont migré en Espagne. Et eux aussi aiment qu’on les appelle Gitans. Ca peut paraître péjoratif pour le gadjo. Aussi ce n’est pas à nous d’en juger. Nos critères sont trop déformés par les rumeurs et légendes qui les accompagnent. La même chose pour les Roms, les Romanichels, tous sont issus des tsiganes et les seuls traces vraiment de cette unité ethnique c’est la langue qu’ils partagent. Avec toutefois des variations en effet leur langue a continué à évoluer, influencé par son environnement culturel et compte tenue des différentes langues en présence dans les pays ou ils ont fait aujourd’hui souche. C’est a dire La France : pour les Manouches, (l’Espagne, le sud de la France, l’Afrique du Nord) pour : les Gitans, les pays de bohême pour les Bohémiens ( Allemagne, Autriche, la République Tchèque et la—Slovaquie). Les Roms principalement en Roumanie et en Bulgarie, mais beaucoup vivent dans l’actuelle République tchèque, déplacés de force après la 2e guerre mondiale, pour fournir une main d’oeuvres qui faisait défaut. Les Roms font l’objet d’un arbitraire tout a fait irresponsable de la part des états ou ils résident bien que originaire du pays, ou ils sont nées la nationalité leurs est refusé. Ce peuple est poussé vers une dérive forcée, obligé de vivre .

Comme des loups, ne croyez surtout pas qu’ils sont différents de ce que nous serrions si nous vivions les mêmes difficultés.

Luis Lera

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DEPUIS LA NUIT ET LE BROUILLARD - FEMMES DANS LES PRISONS FRANQUISTES - de Juana Doña
traduit par à ngeles Muñoz avec la collaboration de Sara Albert Madrid, février 1939. La Guerre d’Espagne touche à sa fin. Leonor va connaître l’exode, la torture, la condamnation à mort, et les longues années de prison... L’horreur quotidienne de l’univers carcéral franquiste tel que l’ont vécu des milliers de femmes et d’enfants est décrite ici par Juana Doña avec un réalisme sans concession et sans complaisance. Ce livre est son témoignage. Écrit en 1967, publié seulement après la (…)
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C’est seulement quand le nombre de cadavres de l’oppresseur est suffisamment grand qu’il commence à écouter.

Amilcar Cabral

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