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Faut-il croire au Doom’s Day - Est-ce la fin du Monde ou la fin d’un Monde anomique ?

photo : http://illbatta.deviantart.com/

« Selon la phrase attribuée communément à Einstein, sans les abeilles, il ne resterait que peu de temps à l’Homme. Leur disparition massive témoigne-t-elle de l’arrivée de l’apocalypse ? »

Il semble effectivement que les abeilles sont l’avant-garde de l’extinction de l’humanité « Cette année, écrit Luce Soullier, c’est la fin du monde. Du moins, nombre de scénarios apocalyptiques la prévoient pour le 21 décembre 2012. La preuve par les abeilles ? Un parasite de mouche les transformerait ainsi en zombies, selon des chercheurs. Une transformation digne des pires scénarios de science-fiction. Il s’agit en réalité d’un parasite qui conduit les abeilles domestiques à quitter leur ruche, les désoriente et provoque leur mort. Ce qui expliquerait leur disparition massive. Et c’est précisément la menace de la disparition des abeilles qui ramène, une nouvelle fois, au scénario de fin du monde. (...) Einstein ne disait-il pas que si l’abeille disparaissait de la surface de la Terre, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre ? Reste que la surmortalité de l’abeille domestique inquiète. Car les menaces se multiplient. Olivier Belval, apiculteur dans le sud de l’Ardèche et président de l’Unaf, se souvient : « Lorsque j’étais enfant, mon père me disait qu’à partir de 5% de destruction, il fallait se poser des questions. » La moyenne nationale est montée à près de 30%. (1)

Yves Leconte, directeur de recherche à l’Inra, ne va pas jusqu’à prévoir l’apocalypse du fait de la disparition des abeilles : « Justement parce que, même si elle est très critiquable, elle contient un fond de vérité. Ainsi, « 80% des plantes à fleurs sont pollinisées par l’animal et les abeilles sont considérées comme les meilleurs pollinisateurs », explique Axel Decourtye. Au total, souligne Yves Leconte, « 30% de ce qui est dans nos assiettes est lié à la pollinisation ». « sans elle, les rendements sont bien moindres et les fruits de moins bonne qualité », selon Axel Decourtye. Et, surtout, il faudrait trouver des mesures compensatoires aux coûts exorbitants. Un exemple frappant : sur les contreforts de l’Himalaya, l’espèce sauvage qui pollinisait les pommiers a disparu. Alors les Chinois le font à la main. Ou, plutôt, au plumeau. D’autres ont tenté de polliniser des amandiers par la force du vent provoqué par les pales d’un hélicoptère. Raté ». (1)

Qu’en est-il justement de la fin du monde ?

Le monde, dit-on, est traversé en ce début 2012 de turbulence mettant en jeu une nouvelle division des communautés humaines, en futures esclaves et oligarchies conquérantes. D’aucun s’émeuvent de ce chaos dont les prémices ont commencé en 1947. Pour mesurer le danger, des savants ont proposé une horloge. « L’horloge de la fin du monde » est une horloge conceptuelle sur laquelle cminuit » représente la fin du monde. Elle est régulièrement mise à jour depuis, par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes, basé à l’Université de Chicago (18 prix Nobel). L’horloge utilise donc l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l’Humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et techniques. Également baptisée horloge de l’Apocalypse, elle indique, depuis le 11 janvier 2012, minuit moins cinq (23:55). Justifié par les dangers clairs et imminents de prolifération nucléaire et de changement climatique ainsi que la nécessité de trouver des sources d’énergie sûres et durables. A l’origine, cette horloge représentait la possibilité d’une guerre nucléaire mondiale, en soulignant la menace liée à la prolifération des armes nucléaires  ». (2)

« Mais par la suite, elle a pris en considération les perturbations dues au changement climatique, les problèmes liés aux hydrocarbures (pic pétrolier, géopolitique du pétrole) ou encore les risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc.) .Lawrence Krauss, co-président de l’association et professeur de physique à l’Université d’Arizona (sud-ouest), a évoqué, pour justifier ce 19e ajustement depuis sa création, « les dangers clairs et imminents de prolifération nucléaire et de changement climatique ainsi que la nécessité de trouver des sources d’énergie sûres et durables ». Il a estimé que les « dirigeants de la planète font preuve d’inaction face aux problèmes essentiels que sont le changement climatique et la montée des tensions internationales. (2)

«  La fin du monde, écrit Marina Rafenberg, n’est pourtant pas une invention des internautes ou des scénaristes. Ni des Mayas, du reste. Dans le Nouveau Testament, l’apôtre saint Jean prédisait déjà l’apocalypse avant le retour du Christ sur terre. Certains adeptes actuels de la fin du monde s’en inspirent mais oublient que l’histoire, cette fois, se termine bien : l’humanité est sauvée par Dieu ! Au XVe siècle, Nostradamus, célèbre astrologue de la Renaissance, a continué de fasciner de nombreux disciples avec ses Centuries, quatrains qui auraient prévu, selon les interprétations, la mort d’Henri II, l’ascension au pouvoir de Napoléon ou encore les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Que dire, enfin, des mouvements chrétiens millénaristes, comme celui des témoins de Jéhovah, qui, eux aussi, prédisent régulièrement la fin du monde ? Un argument devrait pourtant suffire à nous rassurer : 183 annonces majeures de fin du monde ont été recensées depuis la chute de l’Empire romain. Et l’Homme est toujours là ... » (3)

« A l’échelle d’une vie humaine, il est difficile de concevoir que notre planète puisse être soumise à des stades d’évolution s’étalant sur plusieurs dizaines de milliers ou de millions d’années. (...) La probabilité que notre planète soit, régulièrement, le théâtre d’un grand cataclysme est plus importante, au fur et à mesure que les preuves scientifiques s’accumulent. Sommes-nous de nouveau à l’aube d’un grand bouleversement terrestre, annonciateur d’un nouveau cycle géologique et climatique, qui pourrait modifier, pour des milliers d’années, la façon de vivre sur Terre ? (...) Dans la pensée collective, les images effroyables d’une Apocalypse relèvent, uniquement, de la mythologie et des légendes. Des forces terrifiantes capables de dévier l’axe des pôles, ou de transformer, en un instant, les mers en continents et les terres en océans, ont, longtemps, été considérées comme des fantasmes de scientifiques un peu trop catastrophistes. Peut-être parce que de telles visions, si elles venaient à se matérialiser, seraient insupportables au regard de l’Homme ? Toujours est-il que les découvertes archéologiques, paléontologiques et géologiques modernes tendent vers l’hypothèse, de plus en plus cohérente, que la Terre a, déjà , subi plusieurs « traumatismes » d’une violence inimaginable, et qu’elle en subira d’autres... » (4)

Le «  jugement dernier  », version américaine

Peter Dale Scott nous dit que le concept de jugement dernier est aussi repris par un plan secret aux Etats-Unis. Une sorte de cabinet de l’ombre qui est derrière tous les grands évènements. Nous l’écoutons : « (...) Cette force obscure a fonctionné depuis au moins cinq décennies en marge de l’État public. Le Projet « Jugement dernier » (Doomsday Project). C’est le nom donné par le département de la Défense aux planifications d’urgence visant « à assurer le fonctionnement de la Maison-Blanche et du Pentagone pendant et après une guerre nucléaire, ou toute autre crise majeure. (...) De manière plus explicite, cette planification a été un facteur majeur derrière les trois phénomènes préoccupants qui menacent aujourd’hui la démocratie états-unienne. Le premier d’entre eux a été la conversion de notre économie en une « plouto-nomie », une économie à visée ploutocratique, marquée par une scission grandissante des États-Unis en deux classes - les nantis et les défavorisés, les « 1% » et les « 99% ». Le second phénomène est la militarisation croissante des États-Unis, et principalement sa tendance à mener ou à provoquer des guerres dans des régions lointaines, ce qui est devenu de plus en plus courant et prévisible. Le troisième phénomène, est l’influence considérable des événements profonds structurels sur l’Histoire des États-Unis, une influence de plus en plus néfaste : des événements mystérieux, (comme l’assassinat de JFK, l’effraction du Watergate ou le 11-Septembre, qui affectent brutalement la structure sociale états-unienne), ont un impact majeur sur la société de ce pays. Par ailleurs, ils impliquent constamment des actes criminels ou violents. Enfin, bien souvent, ils sont générés par une force obscure inconnue ». (5)

Dans le même ordre d’une guerre imminente, Maxime C., pour sa part, met en évidence la bataille sans merci livrée sur le plan financier par les Etats-Unis à l’Europe. « (...) La guerre psychologique menée contre l’Europe par les « officines » anglo-saxonnes et leurs relais médiatiques et spéculatifs monte en intensité, l’Euroland étant ciblé dans son ensemble. Pourtant, de l’autre côté de l’océan Atlantique, les États-Unis - qui, malgré leurs difficultés structurelles, restent la première puissance mondiale sur le plan financier, militaire, culturel et économique - affichent un endettement national de plus de 15.000 milliards de dollars US. Dans ce contexte, les généraux du Pentagone, qui représentent l’omnipuissant complexe militaro-financier-énergétique des États-Unis, ne peuvent accepter la politique d’abandon du dollar comme monnaie d’échanges pétroliers qui est menée par l’Iran, en ce qu’elle constitue par essence une menace vitale contre le système des pétrodollars. (...) Aujourd’hui, les États-Unis mènent à l’égard de l’Iran une guerre économique totale, accompagnée de mouvements militaires à grande échelle (...) » (6)

Où va l’humanité ?

Dans un Appel à un ressaisissement de l’homme, Fidel Castro décrit les causes possibles de « fin du Monde » : « Je prétends, écrit-il, juste me situer au point de départ actuel de notre espèce pour parler de la marche à l’abîme.(...) L’idée d’un jugement dernier apparaît implicitement dans les doctrines religieuses les plus pratiquées parmi les habitants de notre planète, que nul ne qualifie pour autant de pessimistes. (...) De nombreux périls nous menacent, mais deux d’entre eux, la guerre nucléaire et les changements climatiques, sont décisifs et leur solution ne cesse de s’éloigner toujours plus. (...) On parle de plus en plus fréquemment de technologies militaires pouvant toucher la totalité de notre planète, le seul satellite habitable connu à des centaines d’années-lumière à la ronde, à moins qu’un autre ne nous soit accessible si nous nous déplaçons à la vitesse de la lumière, soit trois cent mille kilomètres par seconde. (...) A aucune autre époque de son histoire, l’humanité n’a connu les périls actuels. (...) On dénombre aujourd’hui plus de vingt mille ogives nucléaires, entre celles qui sont entreposées dans les dépôts et celles qui sont déjà déployées en vertu d’accords. Il en suffirait d’une centaine pour provoquer un hiver nucléaire qui infligerait en peu de temps une mort épouvantable à tous les êtres humains, comme l’a expliqué brillamment, à partir de données informatiques, Alan Robock, scientifique et professeur à l’Université de Rugers, dans le New Jersey » (7)

« (…) Le réalisateur français, Yann Arthus-Bertrand a, dans un documentaire datant de mi-2009, alerté le monde de ce qu’il advenait à partir de données irréfutables. Se fondant sur des arguments solides, il a exposé les conséquences néfastes qu’impliquait le fait de consommer en moins de deux siècles les ressources énergétiques créées par la nature durant des centaines de millions d’années : « Tu bénéficies de l’héritage fabuleux de quatre milliards d’années que t’a légué la Terre. Et toi, en seulement deux cent mille, tu as changé la face du monde. » (7)

Est-ce la fin du Monde ou la fin du Monde de la boulimie débridée ?

Cette fin du Monde est elle plus vraisemblablement la fin d’un Monde ? Nous ne pouvons pas invoquer le fait que l’on ne savait pas que la Terre va mal . Déjà en 1972, une équipe de chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (ou MIT) à la demande du Club de Rome. Le rapport Meadows (le nom du directeur de l’équipe de recherche Dennis Meadows), présentait les principaux résultats du travail. Pour Jean Marc Jankovici il n’y a nulle trace d’une telle prévision sur la pénurie de pétrole en l’an 2000 dans ce rapport Meadows ! Ce rapport n’a pas "prédit" la fin du pétrole en 2000. Sa seule conclusion forte est que la croissance matérielle perpétuelle conduira tôt ou tard à un ’effondrement’ du monde qui nous entoure, et que, même en étant très optimiste sur les capacités technologiques à venir, l’aptitude à recycler ou à économiser les matières premières que nous consommons, le contrôle de la pollution, ou encore le niveau des ressources naturelles, l’effondrement se produit avant 2100. Par "effondrement" il ne faut pas entendre la fin de l’humanité, mais la diminution brutale de la population accompagnée d’une dégradation significative des conditions de vie (baisse importante du produit industriel par tête, du quota alimentaire par tête, etc) de la fraction survivante. Pour parvenir à cette conclusion d’un ’effondrement’ probable, qui certes n’est pas anodine, les chercheurs ont fait ce qui se pratique dans bien des domaines : ils ont réalisé un modèle mathématique, outil désormais incontournable dès lors que l’on veut tenter de cerner l’évolution future d’un système complexe (8)

Le grand agronome, Pierre Rabhi, ne cesse de sillonner la planète et de répandre çà et là la bonne parole quant à la nécessité justement de déconnecter la boulimie énergétique d’une façon de vivre respectueuse de la Nature et de l’Homme.

Dans une interview remarquable, il donne sa vision de l’avenir : « Plus que jamais, nous sommes dans une véritable impasse. Ce n’est pas la première fois que l’homme se trouve face à des impasses. Mais, du fait de la mondialisation, c’est la première fois que cette impasse est généralisée. C’est l’humanité tout entière qui est invitée à se concerter pour imaginer l’avenir. Ce qui se passe est sans précédent dans l’Histoire. Tout est parti de l’idée que l’homme pouvait modifier le cours de l’Histoire. Plutôt que de rester à sa place, il a voulu s’élever au rang d’un démiurge. (...) Malheureusement, la conscience collective n’a pas atteint le niveau de lucidité suffisant pour voir l’ensemble des phénomènes et se définir de nouveaux objectifs. Nous vivons encore dans l’illusion selon laquelle l’être humain va redresser la situation. Politiquement, nous faisons de l’acharnement thérapeutique sur un modèle moribond. Il est dans cet état parce qu’il est en dissonance et en contradiction avec les lois fondamentales de la vie.(...) Les religions ont une grande responsabilité pour avoir instauré l’homme prince de la création. Les Peaux-Rouges ne disent pas : « La Terre nous appartient. » Ils disent : « Nous appartenons à la Terre. » (...) Le modèle que l’on disait triomphant est en train de se déliter lamentablement. La peur du lendemain ne cesse de grandir. (...) Quand je suis en Afrique, dans des villages reculés, je vois des gens qui n’arrêtent pas de danser. Ils se retrouvent le soir autour du feu pour bavarder au milieu des éclats de rire. On a l’impression qu’ils goûtent chaque instant de la vie comme s’il était précieux. » (9)

« Quand je voyage dans le monde prospère poursuit Pierre Rabhi , je vois des gens préoccupés d’avaler des cachets pour lutter contre le stress, l’angoisse, etc. Le drame du monde moderne, c’est que l’indispensable n’est pas garanti et le superflu n’a pas de limite. Qu’est-ce qui ruine la planète ? Ce n’est certainement pas la nécessité (...) Tant que l’on continuera à donner à l’argent plus d’importance qu’au destin collectif et à la nature, nous resterons dans ces niaiseries-là . (...) Souvent je dis aux gens : prenez simplement une graine de tomate, regardez-la bien, réfléchissez, méditez. Dans cette simple graine, il y a des tonnes de tomates. C’est prodigieux. Comment peut-on justifier l’existence de la faim dans le monde ? (...) Le monde de demain est en gestation. Au lieu de dire : ce sont des marginaux, il faut que ceux qui détiennent l’autorité considèrent enfin que ce sont eux les créateurs, et pas les modèles asservis à l’argent ». (9)

Tout est dit. Il n’y aura pas fin du monde si on réhabilite les valeurs qui font de la dignité humaine déclinée sous toutes ses dimensions l’alpha et l’oméga de notre passage sur Terre.

Chems Eddine Chitour

1. Lucie Soullier : La disparition des abeilles-annonce-t-elle la fin du monde ? L’Express.fr 04/01/2012

2. http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/il-reste-cinq-minutes-avant-lapocalypse_1070499.html

3 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-fin-du-monde-une-fois-de-plus_1067671.html

4. IRIB Les preuves des catastrophes du passé 12/01/2012

5. Peter Dale Scott : Le Projet Jugement dernier et les événements profonds : JFK, le Watergate, 11/09 http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28582 10 01 2012

6. Maxime C. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28680 15 01 12

7. Fidel Castro http://www.alterinfo.net/La-marche-a-l-abime_a69662.html

8. Jean Pierre Jankovici : Le Rapport Meadows . http://manicore.com/documentation/club_rome.html

9. Pierre Rabhi http://www. sudouest.fr/2012/01/01/l-humanite-entiere-est-invitee-a-imaginer-l-avenir-594027-706.php


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La Désobéissance éthique, par Élisabeth Weissman
Bernard GENSANE
Le livre d’Élisabeth Weissman fait partie de ces ouvrages dont on redoute de poursuivre la lecture : chaque page annonce une horreur, une bonne raison de désespérer, même si, de ci delà , l’auteur nous concède une ou deux flammèches d’espoir. Un livre de plus qui nous explique magistralement, avec rigueur et humanité, pourquoi et comment la classe dominante française met à mort l’État, les valeurs républicaines, la citoyenneté, la solidarité, la société au sens classique du terme. (…)
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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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