Le krach de 1929 est consécutif à une bulle spéculative, dont la genèse remonte à 1927. La bulle est amplifiée par le nouveau système d’achat à crédit d’actions, qui depuis 1926 est permis à Wall Street. Les investisseurs peuvent ainsi acheter des titres avec une couverture de seulement 10 %: pour dix dollar achetés, ils ne déposent qu’un dollar. 1929
C’est drôle et pas : les citoyens sont devenus de meilleurs analystes que les analystes eux-mêmes.
Extrait d’un commentaire :
" Envoyé par Justin Poisson de Montréal
22 septembre 2011 à 17 h 26 HAE
L’économie mondiale chute lentement mais sûrement. Et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Crise économique mondiale en vue, sans aucuns doutes possibles.
C’était à prévoir, mais il y aura toujours de ceux qui préfèrent se mettre la tête dans le sable plutôt que de voir venir les coups.
Disparition complète de la classe moyenne à long terme. Extrêmement riches et extrêmement pauvres subsistants. La Chine en contrôle de toute la production mondiale de biens de consommation, et l’écroulement de l’économie des USA. Effritement jusqu’à la disparition complète des caisses de retraites.
Bref, comme disait mon grand-père avant de mourir ; « je préfère m’en aller que de voir ce qui va arriver, car ce sera pas beau. La crise de 1929, vous vous souvenez ? Eh bien ce sera de la p’tite bière comparé à ce qui vous attend. » Radio-Canada, jeudi sombre
"
Soit qu’on nous mente, soit qu’ils sont tous idiots, soit qu’ils cachent quelque chose, soit le trio qui précède en un « package ».
Je dis bien un « package », parce que là , c’est FEDEX qui perd des plumes. Il n’y a pas meilleur indicateur que FEDEX : tous les colis qui transigent sont « les affaires qui roulent ». Ou ne roulent pas… Même entre les États-Unis et la Chine… C’Est-ce qu’on disait à RC…
C’est un mardi noir que « s’enclencha » la crise de 1929.
On qualifie ce jeudi de « jeudi sombre ».
Play Misty for me
http://www.imdb.com/title/tt0067588/
Ou « Un frisson dans la nuit ». C’est l’histoire d’un harcèlement. Une dame téléphone à un animateur radio pour lui demander de jour la chanson
Misty
" Look at me
I’m an helpless as a kitten up a tree
and I feel like I’m clinging to a cloud
I can’t understand
I get misty
just holding your hand
Walk my way
and a thousand violins begin to play
or it might be the sound of your hello
that music I hear
I get misty
the moment you’re near
You can say
that you’re leading me on
But it’s just what I want you to do
don’t you notice how hopelessly I’m lost
that’s why I’m following you
On my own
would I wander through this wonderland alone
never knowing my right foot from my left
my hat from my glove
I’m too misty and too much in love
You can say…
On my own…
"
Ce pourrait être celui des « en chaleur » du plaisir de jouer. Traders compulsifs. Pour eux, c’est un jeu, pour nous, c’est la réalité.
On a introduit des jetons au lieu du bien véritable.
Le crédit. Et une panoplie de « moyens » nébuleux pour pomper l’avoir des citoyens. L’art de la guerre économique a été de donner du virtuel pour du réel. C’est comme ça qu’on a pris les terres de pauvres, la sueur des gens, inculqué la peur en chacun d’eux.
Ce qu’on ne comprend pas ou ne veut pas comprendre - car c’est un jeu - c’est qu’un pauvre épluché ne vaut plus rien.
C’est bien là le drame.
On a cru que cela allait durer. Mais qui le croit encore ?
Qui est donc assez naïf pour croire que la crise 2008 a été réglée ? Elle a été épongée par une carte de crédit… qui pour être épongée demande une autre carte de crédit.
Le développement durable
" « Le développement durable (traduction de Sustainable development) est une nouvelle conception de l’intérêt public, appliquée à la croissance économique et reconsidérée à l’échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects environnementaux généraux d’une planète globalisée. » Wiki
"
On dirait une chanson de Philippe Lafontaine, Coeur de loup
iLa victime est si belle
Et le crime est si gai
Des montages de « cervellés » comme ça, j’en ai vu partout. Veulent pas travailler. Veulent s’asseoir à une table avec une bouteille d’eau, un laptot et un beau veston. Des intellectuels pissenlit : ils arrivent au printemps, on peut en faire une salade, mais on préfère s’en plaindre.
Londres
Pendant la dernière guerre mondiale ( drôle d’expression, toute guerre est devenue « mondiale » ), les anglais, pour survivre ont pris tous les terrains cultivables possibles pour « créer » de la nourriture. Le moindre recoin…
Je pense que dans peu de temps, on sera tous des Londres… Des gens courant les petits lopins de terre pour survivre.
La formule est la suivante : préparez-vous au pire.
Comme dans toute formule, il faut philosopher le tout : la pauvreté peut conduire à d’autre valeurs. En autant qu’elle ne soit pas une misère quasi systémique, organisée. Car c’est bien ce que nous vivons, mais encore plus les pays du tiers-monde.
La finale
Après ce grand crescendo bombé, on aura droit à une constatation bien étonnante : les créateurs de richesses auront fini par globaliser la pauvreté à une échelle telle que ce sera aussi la leur.
La plus grande saloperie, je l’ai vue au moment où j’étais jeune. Et c’est bien là l’image de notre « monde ».
On ramassait des noisettes. C’était ardu, piquant, et il fallait les éplucher.
Sauf qu’un jour, un petit génie paresseux eut l’idée de vider le contenu du nid de l’écureuil qui avait amassé ses noisettes pour passer l’hiver.
C’est le premier salaud que j’ai connu. J’avais 13 ou 14 ans.
L’écureuil a vraisemblablement périt pendant l’hiver.
Les bajoues de l’écureuil, c’était son coffre-fort.
Mais il contenait quelque chose de tangible...
Gaëtan Pelletier
http://gaetanpelletier.files.wordpress.com/2011/09/000.jpg?w=500&h=402