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Ecologie. Les mauvais débats.

Un texte reçu, qui circule sur le web (1) ....Ringard et moralisateur ? Vraiment ?
Seulement incomplet et anesthésiant. La nostalgie ne fait pas une pensée politique !

Il ne lui manque qu’une analyse qui dépasse la culpabilisation de chacun pour décrypter le système monde qui fait que nous en sommes arrivés là  ; pour décrypter aussi les ambiguïtés et limites de la pensée écologique commune… Lire le texte ci-dessous (1) et commencer à penser …après s’être souvenu…

Pourquoi ne pas admettre que … : La logique capitaliste de marché qui doit sans cesse être abreuvé en produits jetables et irréparables, le profit avant l’homme, le consumérisme élevé au rang de vertu, la compétition des apparences et signes extérieurs de dérisoires richesses... SONT la première cause de mépris et destruction de l’environnement, de perte du respect de celui ci, de délitement du lien social présent autant que de la non prise en compte des générations futures, de la perversion de l’image de soi par la servitude consentie aux apparences ?

Alors oui les écologistes ont raison de sonner l’alarme, mais ils ont totalement tort lorsqu’ils ne condamnent pas le libéralisme et le capitalisme qu’ils ne songent qu’à repeindre en vert ! (2)

C’est mon humeur du jour en ’hommage’ aux imposteurs de l’antigauche verte, couleur dollar durable et recyclé, et tout autant en ironique adresse vers ceux qui souhaitent leur ralliement opportuniste au socialisme vérolé par l’allégeance au marché et le respect des actionnaires plus que des travailleurs !

La planète est belle encore aux yeux des "touristes’ que nous sommes tous, dressés à détourner le regard des paysages qui dérangent qui saignent ou qui puent… Les agences de voyages ont été crées pour "fabriquer’ les circuits de la cécité et de l’autisme… Des circuits qui sentent bon l’indolence entourée de palmiers et de cocktails et spectacles exotiques ; pour ceux là la planète n’est qu’un zoo pour "grands’ et l’animal humain né ailleurs fait partie du spectacle… Cachons donc ces damnés de la terre que nous ne saurions voir, tant nous savons combien sont liés notre prospérité et la dépossession de leurs richesses… (3)(4)

Oui la planète est belle encore, même pour les misérables parfois qui n’ont pas choisi la simplicité d’y vivre simplement, en la respectant par seul instinct de survie associé à un savoir ancestral non subverti par les Chicago Boys (5)… Son mal profond est sournois, sûrement mortel pour ce que nous pensons être un "modèle’ de civilisation… Une civilisation en réalité suicidaire après avoir été assassine. (6). Nous avons même construit la "morale’ de circonstance qui permet le pardon des péchés pour les humbles crédules et des "lois’ pour garantir l’impunité des plus grands prédateurs dont le cynisme est la seule bible…

Comme le répète depuis des mois un ami, Hubert, « Pensée pour le Japon… » Notre honte et notre avant-garde à la fois.

Jacques Richaud 22 septembre 2011

(1) Texte reçu : Une belle leçon de la part d’une vieille dame !

A la caisse d’un super marché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui a alors reproché de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit : " Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! "

La vieille femme s’est excusée auprès de la caissière et a expliqué :Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps.

Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta : Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !

La vieille dame admît qu’à l’époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. A cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique. A l’époque, on lavait les couches de bébé ; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge ; pas dans un machine avalant 3000watts à l’heure. On utilisait l’énergie éolienne, et solaire pour vraiment sécher les vêtements. A l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’ une soeur à l’autre. C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique. A l’époque, on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison ; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l’État du Texas. Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’ EDF en produit. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servies, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. A l’époque, on utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon ; on n’avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées. A l’époque, on travaillait physiquement ; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité. Mais, vous avez raison : on ne connaissait pas le mouvement écologique. A l’époque, on buvait de l’ eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’ eau. On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique. A l’époque, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24. A l’époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique. On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui. ALORS NE VIENS PAS ME PARLER DE TON MOUVEMENT ÉCOLOGIQUE .La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement.

(2) Discours d’Evo Morales à l’ONU Publié 25 septembre 2007- « PEINDRE LA MACHINE EN VERT…. » Jacques Richaud
http://socio13.wordpress.com/2007/09/25/discours-devo-morales-a-lonu/

(3) Les dépossédés- de : François Xavier (26 11 2007) DE 1842 A NOS JOURS : DEPOSSEDES ENCORE- Jacques Richaud
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=56332

(4) Un capitalisme de catastrophe, un livre de Naomi Klein par Joseph E.Stiglitz (17 10 2007) DERRIERE LE CAPITALISME ? A propos de la « Schock Doctrine » de Naomi Klein- Jacques Richaud
http://socio13.wordpress.com/2007/10/17/un-capitalisme-de-catastrophe-...

(5) UNE GAUCHE, … OU DEUX GAUCHES ? DSK LE « CHICAGO BOY » DU FMI VENU DE SARCELLE NOUS DONNE LA REPONSE … (16 12 2007)
http://www.legrandsoir.info/Une-gauche-ou-deux-gauches-Dominique-Strau...

(6) 18.12.2009. (Photos) Les questions du référendum proposé par Evo Morales à Copenhague
http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1068&lang=fr

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« Nous préférons croire au mythe selon lequel la société humaine, après des milliers d’années d’évolution, a finalement créé un système économique idéal, plutôt que de reconnaître qu’il s’agit simplement d’une idée fausse érigée en parole d’évangile. »

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