iRenault veut continuer a économiser de l’argent sur les salaires. Après une première délocalisation d’une partie de sa production en Roumanie, utilisant les ancienne installations de Dacia à Pitasti, où l’on continue a produire des voitures plus économiques avec cette marque, elle pense maintenant a transférer ses installations dans d’autres pays encore moins cher.
La possibilité que Renault délocalise au Maroc, où elle a ouvert une fabrique à Casablanca pour la production de certains modèles de Dacia, sa filiale de bas coût roumain, cause beaucoup de préoccupations. Dans un article intitulé Dacia "made in Romania", menacée par les Marocains, le journal Gândul pointe les motifs qui sont utilisés par la direction de la multinationale pour justifier la délocalisation.
En premier lieu "le malaise de la direction à cause des demandes des syndicats pour la salaires, une augmentation de 500 lei (125 euros) par mois et une prime annuelle de 700 lei (175 euros) sur la base d’un salaire moyen de 520 euros (vu comme ceci cela parait ridicule, car dans les deux pays les salaires sont très bas, mais du point de vue du capitaliste n’importe quelle augmentation du bénéfice est plus importante que la situation de ses travailleurs). Naturellement le journal Gândul, aussi aux mains des capitalistes, accuse les travailleurs d’exiger des salaires démesurément hauts, au lieu de les défendre contre l’exploitation ceux qui sont soumis par la marque française.
En second lieu, une réduction du coût de transport des voitures par voie maritime par rapport à la voie terrestre, au vu de l’état des routes roumaines et des faibles possibilités que la situation change dans les prochaines années. Dans ce cas le laissez faire et l’indolence des gouvernements roumains qui n’ont construit qu’un peu plus de 200 km d’autoroute en 21 ans, provoque de graves préjudice au transport, et par conséquent à la production locale.
Le salaire à Tanger, Maroc, est de cinq euros de l’heure, face au huit euros de l’heure en Roumanie. C’est que la spirale des délocalisations a des paradoxes. Si au début elles sont bienvenues, profitant des bas salaires du nouveau lieu, bientôt elle trouvera un lieu encore plus économique et la délocalisation sera délocalisée.
La division de la classe ouvrière internationale défendant les intérêts selon son appartenance aux nations crées par la bourgeoisie fait que les capitalistes, beaucoup plus unis par leurs intérêts identiques, arrive a leur objectif d’augmenter la plus-value en réduisant les coûts salariaux. Ainsi l’acceptation des syndicats nationaux où se trouvent les fabriques de la possibilité de délocalisation cherchant des travailleur encore moins cher (et les nouveau bénéficiaires, les travailleurs de la nouvelle nation, de la nouvelle situation) fait que les droits du travail souffre d’une spirale de régression, que les capitalistes, muent par l’avarice et non par l’altruisme, trouvent toujours une force de travail moins cher et avec de pires condition de travail pour l’exploiter mieux et augmenter encore plus ses bénéfices.
Le journal Gândul souligne de plus que la fabrique de Mioveni a réalisé des exportations d’une valeur de 2,5 milliards d’euros en 2010, ce qui représente 7% des exportations totales de Roumanie, il rappel aussi que Dacia donne du travail à 150 000 personnes en Roumanie.
La marque de la Roumanie Socialiste, Dacia, aujourd’hui en des mains françaises, n’est maintenant plus au service de ses travailleurs, mais des capitalistes du groupe Renault. C’est ainsi que les intérêts des roumains ne compte plus et la seule chose importante est l’intérêt de ses propriétaires. Ainsi est le capitalisme.
Source : La deslocalización deslocalizada : ¿Dacia se va de Rumania ?