RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La délocalisation délocalisée : Dacia s’en va de Roumanie ?

iRenault veut continuer a économiser de l’argent sur les salaires. Après une première délocalisation d’une partie de sa production en Roumanie, utilisant les ancienne installations de Dacia à Pitasti, où l’on continue a produire des voitures plus économiques avec cette marque, elle pense maintenant a transférer ses installations dans d’autres pays encore moins cher.

La possibilité que Renault délocalise au Maroc, où elle a ouvert une fabrique à Casablanca pour la production de certains modèles de Dacia, sa filiale de bas coût roumain, cause beaucoup de préoccupations. Dans un article intitulé Dacia "made in Romania", menacée par les Marocains, le journal Gândul pointe les motifs qui sont utilisés par la direction de la multinationale pour justifier la délocalisation.

En premier lieu "le malaise de la direction à cause des demandes des syndicats pour la salaires, une augmentation de 500 lei (125 euros) par mois et une prime annuelle de 700 lei (175 euros) sur la base d’un salaire moyen de 520 euros (vu comme ceci cela parait ridicule, car dans les deux pays les salaires sont très bas, mais du point de vue du capitaliste n’importe quelle augmentation du bénéfice est plus importante que la situation de ses travailleurs). Naturellement le journal Gândul, aussi aux mains des capitalistes, accuse les travailleurs d’exiger des salaires démesurément hauts, au lieu de les défendre contre l’exploitation ceux qui sont soumis par la marque française.

En second lieu, une réduction du coût de transport des voitures par voie maritime par rapport à la voie terrestre, au vu de l’état des routes roumaines et des faibles possibilités que la situation change dans les prochaines années. Dans ce cas le laissez faire et l’indolence des gouvernements roumains qui n’ont construit qu’un peu plus de 200 km d’autoroute en 21 ans, provoque de graves préjudice au transport, et par conséquent à la production locale.

Le salaire à Tanger, Maroc, est de cinq euros de l’heure, face au huit euros de l’heure en Roumanie. C’est que la spirale des délocalisations a des paradoxes. Si au début elles sont bienvenues, profitant des bas salaires du nouveau lieu, bientôt elle trouvera un lieu encore plus économique et la délocalisation sera délocalisée.

La division de la classe ouvrière internationale défendant les intérêts selon son appartenance aux nations crées par la bourgeoisie fait que les capitalistes, beaucoup plus unis par leurs intérêts identiques, arrive a leur objectif d’augmenter la plus-value en réduisant les coûts salariaux. Ainsi l’acceptation des syndicats nationaux où se trouvent les fabriques de la possibilité de délocalisation cherchant des travailleur encore moins cher (et les nouveau bénéficiaires, les travailleurs de la nouvelle nation, de la nouvelle situation) fait que les droits du travail souffre d’une spirale de régression, que les capitalistes, muent par l’avarice et non par l’altruisme, trouvent toujours une force de travail moins cher et avec de pires condition de travail pour l’exploiter mieux et augmenter encore plus ses bénéfices.

Le journal Gândul souligne de plus que la fabrique de Mioveni a réalisé des exportations d’une valeur de 2,5 milliards d’euros en 2010, ce qui représente 7% des exportations totales de Roumanie, il rappel aussi que Dacia donne du travail à 150 000 personnes en Roumanie.

La marque de la Roumanie Socialiste, Dacia, aujourd’hui en des mains françaises, n’est maintenant plus au service de ses travailleurs, mais des capitalistes du groupe Renault. C’est ainsi que les intérêts des roumains ne compte plus et la seule chose importante est l’intérêt de ses propriétaires. Ainsi est le capitalisme.

Source : La deslocalización deslocalizada : ¿Dacia se va de Rumania ?

URL de cet article 13044
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

« Les déchirures » de Maxime Vivas
Maxime VIVAS
Sous ce titre, Maxime Vivas nous propose un texte ramassé (72 pages) augmenté par une préface de Paul Ariès et une postface de Viktor Dedaj (site Le Grand Soir).. Pour nous parler des affaires publiques, de répression et d’impunité, de management, de violences et de suicides, l’auteur (éclectique) convoque Jean-Michel Aphatie, Patrick Balkany, Jean-Michel Baylet, Maïté Biraben, les Bonnets rouges, Xavier Broseta (DRH d’air France), Warren Buffet, Jérôme Cahuzac, Charlie Hebdo, Jean-François Copé, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

C’est un paradoxe que la nation qui a tant fait pour intégrer les droits de l’homme dans ses documents fondateurs se soit toujours opposé à la mise en place d’un cadre international pour protéger ces mêmes principes et valeurs.

Amnesty International - "United States of America - Rights for All" Oct. 1998

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.