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DSK : Une Europe sans les peuples et pour le capital

 

Il veut, Monsieur DSK, une Europe capitaliste et triomphante, une Europe sans les peuples, sans démocratie, et pour la classe ouvrière un retour à la case départ, celle d'avant 1848.


DSK "la zone euro a souffert d'une récession plus profonde que partout ailleurs au monde, y compris aux Etats-Unis, pourtant épicentre de la crise - et elle est plus lente à rebondir ".*

Un constat corroboré par les prévisions de l'OCDE qui indiquent que la zone euro connaîtra une croissance économique de seulement 1,7 % en 2011 (et 2010 d'ailleurs) contre 2,2 % pour les Etats-Unis.

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Tiens je croyais que l'Europe avait moins souffert de la crise et s'en sortait plutôt bien.  

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DSK :  "La croissance à long terme bénéficierait également d'un coup de pouce par une approche moins restrictive sur l'immigration. L'Europe semble mener une bataille démographique perdue d'avance, sa population active devant diminuer sensiblement dans les prochaines décennies. Cela fait sens de miser sur l'immigration pour remédier aux pénuries de main d 'oeuvre, comme cela a été fait en Amérique du Nord. Cela pourrait aussi rendre le modèle social plus durable. Aussi intéressant cela puisse paraître d'un point de vue politique de court terme, l'Europe ne peut pas résoudre ses problèmes en verrouillant ses portes"*

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à méditer

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PLUS DE POUVOIRS A LA COMMISSION

Pour sortir l'Europe de la crise, DSK propose un modèle de gouvernance simple mais peu consensuel : donner plus de pouvoirs à la Commission européenne.

DSK: "Quand l'ordre du jour est fixé par le centre, les choses avancent. Il suffit de penser au marché unique, ou à l'union monétaire. Mais quand l'ordre du jour est laissé aux Etats- nations [membres de l'UE, Ndlr], les choses traînent. Pensez aux réformes des marchés du travail et des services, notamment à travers l'agenda de Lisbonne. (...) Il est temps de changer de cap. Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clé pour assurer le destin commun de l'Union, notamment en matière de politique financière, économique et sociale. Les pays doivent être disposés à céder plus d'autorité au centre. Des mécanismes doivent être repensés pour inciter à réformer. "*

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Aïe la démocratie en prend un coup. Finie la représentation du peuple le pouvoir est aux technocrates non élus.

D'autant plus que :

DSK : " la création d'une autorité budgétaire centralisée, aussi indépendante politiquement que la Banque centrale européenne (BCE). L'autorité fixerait les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouerait les ressources provenant du budget central pour mieux atteindre le double objectif de stabilité et de croissance."*

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Alors là vous avez bien lu : politiquement indépendante : l'Europe livrée toute nue à la puissance capitaliste, l'Europe sans les peuples.

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Il est pour un marché unique du travail Européen :

DSK : "la zone euro ne peut réaliser son vrai potentiel avec cet ahurissant patchwork de marchés du travail segmentés (...) il est temps de créer des conditions égales pour les travailleurs européens, en particulier dans le domaine de la fiscalité du travail, systèmes de prestations sociales et la portabilité des prestations, et de la législation de protection de l'emploi. "*

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Bon d'accord, c'est sans doute pour cela qu'on est en train de liquider le pacte social de 1945**,mieux vaut ne pas être trop égal de ce coté là.


Conditions égales : sans sécurité, la retraite à 70 ans, mieux,comme demande le medef pas d'âge légal du tout** durée du temps de travail autorisée jusqu'à 60h par semaine, pas de majoration des heures suplémentaires, pas de médecine de travail, salaire minimum 500 €, on va être généreux 900 ça ira.  

Travailleurs sans attaches, corvéables à merci, livrables en tout pays sans frais de douanes, sans surtaxes, livrés état neuf sans garanties  de retour.

C'est pour cela qu'il a besoin des immigrés Monsieur DSK . Il faut  faire de chaque travailleur un immigré potentiel .

 

Il veut, Monsieur DSK, une Europe capitaliste et triomphante, une Europe sans les peuples, sans démocratie, et pour la classe ouvrière un retour à la case départ, celle d'avant 1848. 

 

Maryvonne Leray

Cri du peuple 1871

Notes

* citations La Tribune.fr  
** La lutte des classes ne fait que commencer : Un ministre et un président pour appliquer la feuille de route du MEDEF

URL de cet article 12038
   
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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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