L’attaque brutale contre le Général Radislav Krstic le 7 mai dernier à l’intérieur de la Prison de Wakefield (Royaume Uni) est un exemple dramatique de l’incurie entourant la sécurité des prisonniers des tribunaux internationaux.
Serbe de Bosnie, le Général Krstic fut condamné à 35 ans de prison par le Tribunal Pénal International pour l’ancienne Yougoslavie pour complicité dans les massacres de Srebrenica en 1995, malgré le fait reconnu qu’il ne joua aucun rôle direct dans les exécutions criminelles. Le général Krstic n’a cessé de nier connaissance des massacres au moment qu’ils eurent lieu, et sa lourde condamnation est jugée excessive et politiquement motivée par de nombreux observateurs informés qui considèrent que le cas devrait être réouvert.
Le 7 mai, le Général Krstic fut victime d’un attentat de la part de trois détenus identifiés comme "musulmans". Selon la presse britannique, un certain Indrit Krasniqi, 22, d’origine albanaise, a coupé la gorge du Général, qui a survécu de justesse mais gravement blessé.
Krasniqi avait été condamné à perpétuité en Angleterre pour la torture et l’assassinat collectifs d’une jeune fille de 16 ans. La prison de Wakefield, dans le nord de l’Angleterre, est réservée normalement pour les criminels ayant commis des crimes sexuels particulièrement graves.
Il nous paraît extrêmement irresponsable de la part des autorités brittaniques d’incarcérer le Général Krstic, essentiellement un prisonnier de guerre, dans un tel environnement. Actuellement agé de 62 ans, le Général Krstic est handicapé, ayant perdu une jambe dans la guerre de Bosnie. Il existe un risque évident lié au fait d’incarcérer un Serbe de Bosnie accusé de graves crimes contres des musulmans dans une région de l’Angleterre avec une population musulmane particulièrement importante. L’hypothèse selon laquelle l’attentat fût motivé par "la vengeance musulmane" sert à masquer les responsabilités des autorités britanniques.
Cette attaque, qui aurait pu être mortelle, suit toute une série extraordinaire de morts de prisonniers des Tribunaux Pénaux pour la Yougoslavie et pour le Rwanda.
Nous les soussignés demandons :
* Une enquête officielle pour établir les responsabilités de l’incident du 7 mai.
* Le transfer immédiat du Général Krstic dans un pays capable d’assurer sa sécurité personnelle, par exemple en Norvège, ou bien en la Serbie selon la demande des autorités de Belgrade.
* La fin de l’indifférence de la part des gouvernements, des organisations des droits de l’homme et des médias par rapport au sort des prisonniers des tribunaux criminels ad hoc, souvent stigmatisés excessivement par les médias et ne jouissant pas de la protection du processus judiciaire national habituel.
.L’attaque brutale contre le Général Radislav Krstic le 7 mai dernier à l’intérieur de la Prison de Wakefield (Royaume Uni) est un exemple dramatique de l’incurie entourant la sécurité des prisonniers des tribunaux internationaux.
Serbe de Bosnie, le Général Krstic fut condamné à 35 ans de prison par le Tribunal Pénal International pour l’ancienne Yougoslavie pour complicité dans les massacres de Srebrenica en 1995, malgré le fait reconnu qu’il ne joua aucun rôle direct dans les exécutions criminelles. Le général Krstic n’a cessé de nier connaissance des massacres au moment qu’ils eurent lieu, et sa lourde condamnation est jugée excessive et politiquement motivée par de nombreux observateurs informés qui considèrent que le cas devrait être réouvert.
Le 7 mai, le Général Krstic fut victime d’un attentat de la part de trois détenus identifiés comme "musulmans". Selon la presse britannique, un certain Indrit Krasniqi, 22, d’origine albanaise, a coupé la gorge du Général, qui a survécu de justesse mais gravement blessé.
Krasniqi avait été condamné à perpétuité en Angleterre pour la torture et l’assassinat collectifs d’une jeune fille de 16 ans. La prison de Wakefield, dans le nord de l’Angleterre, est réservée normalement pour les criminels ayant commis des crimes sexuels particulièrement graves.
Il nous paraît extrêmement irresponsable de la part des autorités brittaniques d’incarcérer le Général Krstic, essentiellement un prisonnier de guerre, dans un tel environnement. Actuellement agé de 62 ans, le Général Krstic est handicapé, ayant perdu une jambe dans la guerre de Bosnie. Il existe un risque évident lié au fait d’incarcérer un Serbe de Bosnie accusé de graves crimes contres des musulmans dans une région de l’Angleterre avec une population musulmane particulièrement importante. L’hypothèse selon laquelle l’attentat fût motivé par "la vengeance musulmane" sert à masquer les responsabilités des autorités britanniques.
Cette attaque, qui aurait pu être mortelle, suit toute une série extraordinaire de morts de prisonniers des Tribunaux Pénaux pour la Yougoslavie et pour le Rwanda.
Nous les soussignés demandons :
* Une enquête officielle pour établir les responsabilités de l’incident du 7 mai.
* Le transfer immédiat du Général Krstic dans un pays capable d’assurer sa sécurité personnelle, par exemple en Norvège, ou bien en la Serbie selon la demande des autorités de Belgrade.
* La fin de l’indifférence de la part des gouvernements, des organisations des droits de l’homme et des médias par rapport au sort des prisonniers des tribunaux criminels ad hoc, souvent stigmatisés excessivement par les médias et ne jouissant pas de la protection du processus judiciaire national habituel.
davidepet@comcast.net
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