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Arrêtons les délires du Président F. Hollande

Chef de guerre en costume et en cheveux

Non à une intervention militaire de la France en Syrie

Une intervention militaire des États-Unis et de leurs alliés, dont la France, ferait courir le risque d’une nouvelle escalade de la violence, d’un embrasement régional favorisant un recours sans limites aux armes de destruction massive, notamment chimiques. Ajouter la guerre à la guerre serait la pire des solutions. Nous exigeons que la France ne participe pas à une intervention militaire en Syrie.

Signez la Pétition http://www.humanite.fr/non-a-une-intervention-militaire-de-la-france-en-syrie

J’ai signé la pétition : Non à une intervention militaire de la France en Syrie, que L’Humanité présente aujourd’hui en ligne.

Jamais je n’ai ainsi traîné des doigts sur le clavier pour le faire.

L’analyse politique de la situation en Syrie qui ouvre le texte est irrecevable :

"L’utilisation d’armes chimiques, dont ont témoigné de nombreux médecins dans un quartier de Damas le 21 août 2013, a fait franchir à la Syrie un nouveau palier dans l’horreur. Depuis deux ans, la confrontation provoquée par le régime de Bachar Al Assad, qui a refusé d’entendre les revendications populaires de démocratie, affiche un bilan effroyable : 100 000 morts, plusieurs millions de réfugiés, dont un million d’enfants, un pays dévasté, des villes détruites, une population prise en otage par les affrontements internes soutenus par les différents Etats de la région."

C’est rejoindre pratiquement les positions médiatiques et gouvernementales dont l’opinion en France est saturée, qui justifient qu’il faut "punir", selon le mot du Président de la République.

"Le régime de Bachar Al Assad..." est le gouvernement légitime et légal d’un pays indépendant et souverain, dont le peuple syrien sait à l’évidence que seul il peut garantir la stabilité contre l’intervention étrangère.

"... a refusé d’entendre les revendications populaires de démocratie" est vouloir remonter benoîtement au soi-disant crime qui réclame la "punition". Alors qu’il est établi que les premières manifestations avaient un caractère de revendications économiques, mais qu’elles étaient déjà noyautées par les activistes qui ne cherchaient qu’à déployer ensuite tous leurs talents de criminels.

"... un bilan effroyable", c’est le seul point acceptable de cette introduction, il est cependant extravagant de l’imputer à l’une des parties - on sait laquelle - sous le prétexte - on l’a vu : fallacieux - qu’elle aurait déclenché le drame.

Il est vrai que l’argument est d’une simplicité biblique, du genre : Caïn a tué Abel donc sa descendance partage toute la responsabilité de cet acte...

... Selon cette logique qui n’a rien à voir avec celle de la justice d’un régime héritier des Lumières, quel que soit le parti qui a utilisé l’arme chimique dans une banlieue de Damas, le coupable est d’avance connu ; et celui de la masse des victimes de tout le conflit aussi.

"... une population prise en otage par les affrontements internes soutenus par les différents Etats de la région." Alors là, c’est le pompon : les auteurs de la pétition n’osent pas prendre ouvertement parti pour ceux qui, soutenus par les forces de l’étranger, ont en vain cherché à s’emparer du pouvoir. Ils mettent tout le monde dans le même sac, pour ne garder au bout du compte qu’une population, à laquelle il souhaite le plus grand des biens : être invertébrée afin que sous la houlette des grandes puissances impérialistes elle puisse jouir pleinement de la démocratie telle qu’elle règne aujourd’hui en Irak, en Afghanistan, ou en Libye après leurs interventions musclées mais ravageuses.

C’est cette position que défend dans le fond la conclusion de la pétition dans une jactance qui n’est que langue de bois.

Cela a été souvent répété : le scénario est à chaque fois le même. Comme dans les séries TV made in USA leurs auteurs manipulent les potions subliminales soporifiques qui tiennent cependant leur public en haleine. C’est ainsi qu’avec une télévision en français hier au soir, il fallait s’interroger et se passionner sur les fenêtres de tir dont disposeraient prochainement Français et Yankees.

Alors, pourquoi ai-je signé cette pétition ?

Parce que je suis las de l’interventionnisme, du bellicisme, lâches de surcroît, à l’égard de Nations qui sont à des milliers de kilomètres de chez nous.

Parce que je suis las du rabaissement du niveau mental qu’ils impliquent.

Aussi parce que je suis las de l’hypocrisie mystique qui consiste à suivre une cure d’amaigrissement pour une campagne électorale, à se retrouver engoncé dans ses costumes aussitôt élu, et à se teindre les cheveux pour atténuer son âge, afin de passer en revue les armées (voir illustration) en tant que chef de guerre en costume et en cheveux.

Si vous en avez le cœur, je vous invite à signer aussi cette lamentable pétition. http://www.humanite.fr/non-a-une-intervention-militaire-de-la-france-en-syrie

Mauris Dwaabala

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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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