c’est un simple travail d’entrainement que de détruire les ponts, les routes, les usines électriques, les puits de pétrole et la noria de camion citernes qui, aux yeux de tout le monde, acheminent depuis des mois le « brut » vers une Turquie complice.
Même pas...
Il suffit de bombarder les convois de centaines de camions citernes qui font la noria entre les unités de production et la Turquie. Les images satellites russes sont claires sur le sujet. et si Poutine ne s’est pas attardé sur ce sujet précis en laissant les Occidentaux enfin bombarder les premiers les convois on peut penser que c’est uniquement un moyen de laisser une porte ouverte en leur permettant de faire semblant d’agir et leur laisser une porte de sortie pour qu’ils ne perdent pas la face.
Ceux qui bombardent les unités, de production, (La France et les USA), propriétés de l’"Etat syrien, (Inutiles sans les moyens de transporter le pétrole), et les infrastructures routières, (Idem à ci-dessus), pour faire semblant d’agir, ne le font que pour accentuer les difficultés à venir quand l’AAS aura purgés les lieux des salafistes et qu’il faudra remettre en route la production.
Sans compter ceux qui comptent en Occident sur des contrats juteux pour la reconstruction, (A mon avis ils se mettent le doigt dans l’oeuil et ce sont la Russie et la Chine qui vont récupérer le morceau).
Apparemment, (On s’en doutait déjà depuis l’affaire des armes chimiques syriennes), c’est Poutine qui a étudié Sun Tzu à fond.
Maître Sun a dit :
"Lorsque tu encercle l’ennemi, si tu l’enferme il se battra jusqu’à la mort.
Laisse lui une porte de sortie et il rendra les armes et s’enfuira".
Pour ce qui est des états-majors et gouvernants français et BAO, à mon avis ils n’ont pas encore réussi à se séparer du complexe de Clausewitz. Il n’ont pas saisi que ce ne sont pas les généraux les plus téméraires, ni les plus impétueux, ni même ceux qui ont les plus ombreuses troupes, qui gagnent les guerres mais les plus rusés et les plus avisés, ceux qui ont la confiance de leurs soldats et le soutien des populations locales.
Et pour ces derniers bien souvent ils les gagnent presque sans combattre et avec un minimum de pertes.