Rien à faire, l'image pourtant fabriquée, de Kamel Daoud continue d'être protégée par la presse unanime trop heureuse d'avoir sous sa main la plume d'un arabe qui déteste les autres arabes et aussi le musulmans et les palestiniens. Dans le Figaro il accuse le "régime" d'Alger de lui faire un procès en France alors que la plaignante une une martyre des islamistes qui, seule, a trouver le courage de porter plainte, Daoud étant accusé d'avoir "volé son passé".
C'est d'abord un kamikaze inattendu, le journaliste Jean-Michel Apathie qui a allumé la bombe, comparant certains crimes commis par des soldats français en Algérie à ceux des nazis. Puis la télévision publique a censuré sur France 5 la diffusion d'un documentaire sur le gazage d'algériens enfants, femmes et hommes, réfugiés dans des grottes de montagne. La République Française continue de se taire sur ses crimes du passés. Ils n'ont donc jamais eu lieu.
Soyons fous, puisque le temps est à l'éloge de la folie. Trump va transformer Gaza en spa, éliminer les Palestiniens, voler le canal de Panama et le Groenland pourquoi ne pas imaginer que Retailleau se lance à la reconquête de l'Algérie.
S'il n'existait pas, peut être que l'Intelligence Artificielle pourrait le fabriquer : Kamel Daoud est l'Arabe idéal puisqu'il peut vomir sur ses frères, sur son pays sans crainte d'être taxé de racisme. Lors des faux viols de Cologne il a été assez habile pour livrer le maghrébin comme une sorte de violeur par essence. Cette haine qui convient et l'amitié de Macron lui ont valu le Goncourt. Rien n'arrête ce missile d'extrême droite.
Depuis la naissance de sa renommée sur le dos d'une fake news, celles des "Viols de Cologne", Kamel Daoud vit sa carrière sur le mode de "Thomas l'imposteur". Arabe détestant les Arabes, défenseur des femmes alors qu'il a été condamné pour violences, il vogue d'un avatar l'autre. C'est un homme précieux pour les néo-coloniaux qui ont besoin de sa bouche pour exprimer leur propre dégout d'un monde hâtivement qualifié "d'arabo-musulman".
Il n'est pas besoin d'être mort pour se souvenir du "Plan Marshall". Il évoque des Américains gentils venant, en dollars, au secours de l'Europe meurtrie par la guerre. Charité bien ordonnée...Avec son "aide" la priorité de Washington était de continuer de faire turbiner son industrie. Desormais privée de ce grand marché qu'était la guerre. L'historienne Annie Lacroix-Riz a découvert des kilos d'archives montrant l'incroyable cynisme des Etats-Unis.
On ne prête pas assez attention à l’actualité économique. Ainsi quand la presse nous apprend que « Le Parisien et StudioFact ont annoncé la conclusion d’un accord par lequel le quotidien du groupe Les Echos-Le Parisien acquiert 30% du groupe de production audiovisuelle », on tourne la page, on s’en moque. Et on a tort.
Au moment ou se déroule, dans l'indifférence, un génocide à Gaza, Le Canard Enchaîné, incapable d'une larme pour les 3 000 enfants assassinés, ne trouve rien de mieux que de piocher dans les dessous sales de l'Europe afin de savoir si une aide de l'UE n'aurait pas été utilisée par le Hamas. Le Canard au sang.