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Auteur : Samuel MOLEAUD

Quand l’Occident dissimule son colonialisme derrière un évènement sportif...

Samuel MOLEAUD
Ca y'est nous y sommes. Quatre ans que le monde retient son souffle. Aujourd'hui, c'est le Grand Soir tant attendu par la majorité de la population de ce globe. Vendredi 11 juin 2010, enfin s'ouvre en Afrique du Sud la plus grosse compétition de football de la planète, où les humains de toutes les nations, du peuple aux élites politiques et économiques, vont pendant un mois de matraquage médiatique aveuglant, pouvoir à coeur joie s'adonner à la satisfaction universelle de leurs pulsions serviles, cyniques et mercantiles. Ah ! Enfin, va-t-on pouvoir oublier les maux de ce monde en emplissant nos coeurs d'un petit fond de bonheur, de solidarité, d'humanisme inter-frontaliers, ou autres qualificatifs tous autant dénué de sens les uns des autres lorsque les adeptes de ce "sport" trouvent à justifier leur lobotomisation télévisuelle malsaine sporadique ou quotidienne. Cette force des institutions à placer devant les yeux du petit peuple d'esclaves modernes, des myriades d'écrans de (…) Lire la suite »

La globalisation des échanges est un génocide contre l’humanité

Samuel MOLEAUD
Dernier lever du soleil à Babylone. Bienvenue dans la phase terminale du processus de destruction de la planète, des écosystèmes, de la biodiversité et de ceux qui la peuplent pour que survivent les préceptes de la globalisation néolibérale. Cette tyrannie du billet vert, cancer généralisé de l'Humanité qui colonise peu à peu les formes de résistances citoyennes à l'oppression, n'autorisera jamais aucune chimiothérapie contre les affameurs de la planète, tumeurs institutionnelles de la honte et du crime. Les puissants nous ont vendu leurs structures institutionnelles pour canaliser les doléances populaires, nous sommes devenus les prisonniers d'un système qui nous enferme dans un engrenage imparable, sclérosé par son propre rôle. Celui-ci obtient le consentement à l'anesthésie collective du consumérisme au lieu de s'unir et de bâtir un front insurrectionnel internationaliste contre l'ennemi commun. L'hypnose à l'occidentale a gagné le bras de fer dans la lutte pour un idéal (…) Lire la suite »

Loi sur la Burka : bienvenue dans un État policier, autoritaire, répressif et islamophobe.

Samuel MOLEAUD
Au royaume de la honte, l'obscurantisme est roi. Le régime de Vichy n'aurait peut-être pas fait mieux en termes de performance médiatique. Nous savions déjà que l'État providence et les libertés individuelles s'amenuisaient au fur et à mesure que le processus de globalisation se poursuit. Plus nombreux sont ceux à se rendre compte que notre pays est devenu en peu de temps un espace où l'on a peur de la police bientôt privatisée, des arrestations arbitraires, et de leur abus de pouvoir. Ce printemps 2010 est placé sous l'obole de la honte internationale et marque la mort de l'État laïque. Journalisme de faits divers, rentabilité actionnariale, propagande et consorts, objectifs : noyer la réalité sociale dans l'idéologie dominante. Depuis plusieurs années déjà , le pouvoir politique profite de la propagande proférée par les journalistes du fait divers pour faire passer en tout impunité ses lois discriminatoires. Un organisme de presse choisit de médiatiser un accident de la (…) Lire la suite »

Élections régionales de mars 2010, acte II : résultat d’une mascarade élective supplémentaire au bal de la démocrature.

Samuel MOLEAUD
Au tout début de ce mois, j'avais publié sur internet un article intitulé : « Les élections régionales de mars 2010 : un voile démocratique peut cacher une dictature. » Voici en quelque sorte le second tour… Je fais partie de ces quelques millions de personnes qui ne se sont même pas inscrites sur les listes électorales, ces brebis galeuses que les ENArchistes et les technocrates considèrent comme trop stupides pour aller s'inscrire. Même pas reconnu juridiquement comme abstentionniste, j'attire donc les foudres des pratiquants de la religion démocratique, qui viennent me dire que mon refus catégorique du vote dans cette république rend ma critique systémique illégitime, que je dois voter pour être en mesure de pouvoir m'exprimer. Faut-il se tirer une balle dans le pied pour pouvoir dire que ça fait mal ? Pourtant, que l'élection soit municipale, régionale, législative, présidentielle ou européenne, il n'y aura jamais de changement (social et populaire) possible par les urnes (…) Lire la suite »
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Les élections régionales de mars 2010 : un voile démocratique peut cacher une dictature.

Samuel MOLEAUD

Voila nous y sommes. A moins de quinze jours des élections régionales. Depuis cinq mois de campagne électorale, voila que s’amplifie le vacarme des vociférations de toutes sortes orchestré par les magnats industriels de la fabrique de l’opinion. Ceux-là même qui s’attachent à tant stériliser le débat public où s’affrontent tranquillement journalistes et politiciens, VRP du grand capital, comme des tribuns de la plèbe, patriciens et gladiateurs sur la scène de la joute électorale verbale.

Voter aux régionales de mars 2010 ? Bien sûr, une campagne électorale, ce n'est pas un jeu où l'on déclare l'ouverture des hostilités dans l'arène sur un son de trompettes joués par la garde prétorienne sur ordre de l'empereur, mais plutôt un combat politique qui a débuté sans qu'on le déclare directement, et qui s'invite lentement à table dans la sphère médiatique. De scandales en polémiques médiatiques, de cotes de popularités en sondages, de faits divers riches en émotion à toute sorte de matraquages idéologiques, insérés dans l'esprit de l'auditeur-lecteur comme un marteau enfonce un clou, l'industrie de la pensée unique excelle dans l'art de déglutir ses palabres affublées de fausses réalités. Quel intérêt ? Entourer la réalité de faits divers tels des électrons gravitant autour d'un atome, jouer sur les communautarismes, la laïcité, le sentiment de peur qu'ont les « braves » gens, artisanalement construit par ces mêmes médias. Bref détourner l'attention du citoyen par une (…) Lire la suite »
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Contrôle social et conformisme en Démocratie : la désobéissance civile deviendrait un devoir.

Samuel MOLEAUD

Depuis que la société est organisée de façon à ce qu’un maigre panel de gouvernant(e)s gère les affaires publiques de la nation, c’est-à -dire depuis que le pouvoir politique a consolidé la centralisation des pôles de décisions, l’individu lambda ne bénéficie pas du poids considérable qu’il pourrait avoir en tant qu’entité physique libre et autonome.

Pouvoir-domination-autorité et conformisme annihilent la liberté Si l'Histoire de l'être humain s'étale sur 3,5 millions d'années, son aliénation voulue par ceux qu'on nomme aujourd'hui la classe dominante des scélérats capitalistes est une affaire récente. Une broutille sur l'échelle du temps. Des historiens, sociologues et les politologues font remonter l'apparition des relations de pouvoir, de prestige social, d'autorité et de commandement à l'époque où les populations se sont sédentarisées (1). Et surtout, lorsque certains ont commencé à s'élever au dessus des masses pour dominer ceux qui n'ont pas pu/su s'adapter, ou tout simplement ceux qui se sont laissés assujettir. En fait, l'organisation oligarchique des sociétés avec un petit nombre de politiques qui gouvernent pour le grand capital marchand, divinisé, pendant que le reste de sa population n'a qu'à appliquer leur codes (sinon c'est la prison ou l'amende) et ramasser les miettes, tout ceci est un phénomène récent sur (…) Lire la suite »

Pandémie de politiciens et d’oligarques qui nous prennent en grippe

Samuel MOLEAUD
Le capitalisme : un génocide multiséculaire légalisé. Notre époque capitaliste, grâce à l'accès accru au progrès technique et scientifique qu'elle nous a apporté ici en Occident aurait pu être considérée comme la meilleure période de toute l'histoire humaine. Or on le sait, le système marchand qui régit nos échanges commerciaux remonte à la Renaissance, et fut la genèse de l'ère capitaliste. Les puissances européennes à cette époque commencent à découvrir les sciences, le commerce, le droit, et s'en servent pour le renforcement de leur pouvoir monarchique et avoir une position hégémonique en Europe. Il ne faut pas croire que les maux dont nous souffrons à notre époque datent des années de la première révolution industrielle du XVIIIème siècle, pire encore, de la vague néolibérale d'il y a vingt ans. Car comme la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, le capitalisme et sa logique mercantile ont installé leur premières assises grâce à (ou à cause de) la traite des noirs, au (…) Lire la suite »

De la doxa libérale au retour de l’autoritarisme

Samuel MOLEAUD

Nous sommes tous les pions d’un échiquier géant, où le pion ne peut que difficilement mettre le roi en échec. Nous évoluons sur un terrain où le jeu se fait à sens unique, où le roi s’est depuis longtemps transformé en fou, dans un tournoi d’échecs entre la finance et le commerce international.

Ce départ de réflexion est je l'accorde, un peu fataliste. C'est bien parce que dès l'enfance, on nous vend ces codes de l'indécence, qui visent à bien étudier, puis travailler pour avoir une vie suffisamment décente. C'est-à -dire acheter une maison, être propriétaire de ses biens et les protéger, acheter une voiture pour être mobile. Ah, j'oubliais. Le mariage vient sacraliser la vie de couple, bien qu'en perte de vitesse, si l'on en croit les analyses sociologiques. Et, étape fondamentale pour une vie sociale bien développée : construire sa vie. Construire sa vie, ce qui suppose souvent, comme nos parents l'ont fait, que nous fassions des enfants. Non, rassurez-vous, ce n'est pas une réflexion psychologique sur la vie de couple et ses embûches. Mais tout cela mène, en fait, à rechercher de plus en plus de responsabilités professionnelles pour accroitre son salaire et assurer la vie de famille...et tiens donc, acheter une plus grande maison pour la « venue » d'autres enfants. (…) Lire la suite »

Abstention et Grève générale comme solution alternative au régime démocratique ?

Samuel MOLEAUD
Vivre et évoluer au sein des corporations : paysage chaotique aliénant l'individu Tout individu, tout être humain vivant cherche en permanence à évoluer en phase avec son entourage, son environnement, de telle manière qu'il est amené à se demander quel rôle joue-t-il au sein de sa communauté, et à s'interroger sur le sens que l'on peut donner à sa propre vie. Pourquoi sommes-nous là , surtout comment se construire, sommes nous acteurs ou spectateurs de nos vies etc ? Nous recevons tous une socialisation, que nous pourrions définir comme étant le processus d'intériorisation progressive des règles et des normes de la société par l'individu. Par la famille, l'école, le monde du travail, les groupes de pairs, les relations sociales, celui-ci intègre les normes et les valeurs correspondantes au milieu social dans lequel il vit. C'est à partir de cela qu'il va se forger une identité sociale. Le paradigme sociologique de la définition des statuts et des rôles de l'individu dans (…) Lire la suite »

La lente colonisation de l’Europe par le libéralisme économique.

Samuel MOLEAUD
Pandémie de l'Europe libérale : l'euro, qui voudrait mettre le monde à sa botte. Dès l'école, la désinformation sur l'Europe s'installe dans les cahiers. J'ai grandi dans un pays dit démocratique, libéral et social. Lorsque j'étais haut comme trois pommes, et que, d'un coup de pied, avec mon enclume républicaine sur le dos, (le cartable de quinze kilos sur le dos d'un enfant) je frappais gaiement dans les cailloux du sentier qui me menaient à l'école, les enseignants nous faisaient gober tout un tas d'idées préconçues, que l'on devait apprendre bêtement par coeur. Avoir des bonnes notes, faire ses devoirs, être sage, docile, et bien calme. C'était le tarif minimum si l'on voulait passer en classe supérieure. Sinon, l'institution coercitive, école des inégalités socio-économiques entraient en scène. Autrement dit, l'institution supposée d'éducation nationale, qui a non pour vocation de former, mais de formater les cerveaux à s'adapter aux sociétés changeantes, se charge (…) Lire la suite »