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Auteur : Samuel MOLEAUD

La Coupe du Monde de Foot, l’économie et les gens de la planète folle.

Samuel MOLEAUD
Ca y'est, c'est le Grand Soir. Comme tous les quatre ans. Il est bien rare que tout le monde connaisse la date et l'heure du Grand Soir. Je ne parle pas des élections, ni de la Révolution silencieuse qui germe chez tous les indigènes de la République, mais bien malheureusement du football. Cet événement sportif qui n'en finit pas de faire exploser les profits du Capital est souvent vu par l'économie comme un choc de demande positif qui accélère l'investissement des entreprises et la consommation des individus, stimulant de la croissance économique. Pour la plupart des gens, il rapproche les peuples et installe une dynamique festive qui permet d'oublier les turpitudes et les marasmes de la vie quotidienne. C'est vrai que lorsqu'une vingtaine de gladiateurs millionnaires et délinquants fiscaux s'effarouchent sur une pelouse, le populo oublie un peu la crise, le chômage, la précarité, le crédit sur la kangoo, sur la maison ou le stress au travail. On oublie aussi les dépenses (…) Lire la suite »

Peut-on "inverser la courbe du chômage" en vendant la France à l’OMC ?

Samuel MOLEAUD
Le Pouvoir exécutif français aime promettre aux caméras alarmantes qu'il a 'l'inversion de la courbe du chômage' pour pierre angulaire de sa politique. Beaucoup de français absents des caméras, ont l'aversion d'un Pouvoir exécutif englué dans sa politique du pire qui engendre un chômage alarmant. Comme s'il se souciait du sort des gens du peuple, officiellement citoyens, il mène une politique générale qui les rend officieusement esclaves dociles. Inverser la courbe du chômage implique implicitement la volonté de revenir à une situation de plein emploi, conjoncture que l'économie française n'a pas connue depuis les chocs pétroliers et la fin des Trente Glorieuses (1973). C'est donc une promesse de taille, que d'annoncer la fin du chômage en France. Ce serment solennel électoraliste voudrait, selon toute logique que soient mises en place tout un ensemble des politiques qui pourraient éviter l'insupportable hausse du taux de chômage. Ces politiques doivent donc être dites sociales, (…) Lire la suite »

Le prix Nobel de la paix donné à des criminels.

Samuel MOLEAUD
En 1949, George Orwell avait écrit dans 1984, que "la guerre c'est la paix", "la liberté c'est l'esclavage", et "l'ignorance c'est la force". S'il en est un qui aurait pu recevoir le prix Nobel de la Paix, c'est bien George Orwell, écrivain "engagé" contre l'impérialisme occidental. Nous savions déjà que les institutions de ce monde pouvaient commettre les crimes les plus immondes en toute impunité, en toute légalité. Désormais, le crime est subventionné, récompensé par des titres honorifiques. Et oui vous lisez bien, le Comité Nobel norvégien vient de nommer l'Union Européenne prix Nobel de la Paix. De la paix ! Paix, démocratie, droits de l'Homme, l'Union Européenne serait l'entité qui depuis plus de cinq ou six décennies, oeuvre à la fin des guerres et aux droits humains. Ceci est révélateur de la torpeur dans laquelle se trouve la réflexion : il faut être sacrément fou, ou bien pathologiquement obscurantiste pour dire qu'un criminel oeuvre pour les droits de l'homme. A (…) Lire la suite »

Le changement, c’était en 2007.

Samuel MOLEAUD
L'allocution du président le 29 janvier 2012… Il y a quelques jours, interrogé par des milliers de journalistes (puisque l'info va vite, les questions aussi), le chef de l'État s'est expliqué aux français sur sa politique et a défendu avec ardeur son bilan quinquennal. A quelques semaines de l'élection présidentielle, l'évènement a été retranscrit sur tous les écrans, iphones, smartphones et la bande son du discours a même été passée dans les hauts parleurs des entrepôts et des usines. Ce, afin évidemment que les travailleurs puissent assister au rendez-vous sans perdre une miette de leur salaire. Un bilan contrasté et obscur, mais clair. D'entrée de jeu, il a voulu saluer les journalistes qui l'interrogeraient tout au long de l'émission. Le président de la République a d'abord tenu à se féliciter de la loi sur la liberté de la presse (la Lolibep), qui confère une totale indépendance des journaux vis-à -vis du pouvoir. Cette loi votée dans l'inquiétude du SNJ (syndicat des (…) Lire la suite »

Élections présidentielles de 2012 : la démocratie ou la dictature.

Samuel MOLEAUD
Le bal des clowns aux nez de toutes les couleurs, des rouges, roses, oranges, bleus, et bruns touchera bientôt à sa fin. Fin janvier 2012, et les jeux semblent déjà faits, disent les journalistes de grande audience. Tu m'étonnes ! Comme d'habitude, les médias tronquent les débats, fixent le temps de parole, adoubent celui qui fâche le moins les institutions financières et règnent en maîtres sur la dictature de l'agenda. Ils sur-médiatisent les thèmes néolibéraux et leurs porte-banderoles. Et ils censurent et taxent d'extrêmes les antilibéraux (notamment le Front de Gauche), qui sont loin d'être extrémistes. Après, ces mêmes médias s'étonnent presque que les « jeux » soient faits. Enfin, ils parviennent, comme à l'habitude française, à faire de la résignation un mode de vie dont le patronat et les banques pourront apprécier les bienfaits d'une masse de salariés corvéables à merci qui acceptent les attaques récurrentes au droit du travail. En retour, sur le plateau télé, les invités (…) Lire la suite »
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Austérité en Europe : les loups sont dans la bergerie.

Samuel MOLEAUD
Les loups sont dans la bergerie. Le casse du siècle par effraction existe, sous nos yeux, impuni, décomplexé. Il est même encouragé par les bergers qui renâclent à protéger les enclos et ont stoppé leur intervention pour nourrir les ovinés les plus fragiles et fébriles. Pire, ces derniers sont délibérément jetés en pâture, livrés dans la gueule du loup par des traitres piètres bergers. J'ai écrit en septembre 2011 une diatribe dénonçant la mascarade de la crise qui cache une Offre Publique d'Achat de la finance sur les États européens, un coup d'État monumental maquillé par la peur de l'ampleur des dettes publiques. Voici en quelques sortes, le second volet. 1. La crise de la dette est une marque déposée. Elle est une appellation d'origine (in)contrôlée qui se nourrit de la peur qu'elle voudrait semer. Traditionnellement, le pouvoir aime à se prendre pour un berger guidant le « troupeau dérouté » de citoyens, moutons de panurge apeurés qui convergent vers l'obéissance et (…) Lire la suite »

A la mi-temps des primaires « socialistes », des oubliés dans les gradins attendent le retour de la Gauche.

Samuel MOLEAUD

En ces jours d’automne où les feuilles commencent à rougir et se délier de leurs attaches malgré un soleil qui nous offre encore une chaleur estivale, voici venu le jour où l’on invite la « gauche » bien-pensante à se démettre de sa conscience pour exprimer dans les urnes quel fossoyeur pourra se porter candidat au plébiscite de la bourgeoisie. La gauche ?

Pardon, je voulais parler de ces gens qui se disent de gauche alors qu'ils sont de droite, ne sachant pas qu'ils votent pour le sauvetage de l'ordre économique néolibéral et féodal. Je ne ferai pas ici le topo d'un faux débat issu du premier tour en glosant sur qui de M. Aubry ou de F. Hollande serait le mieux présidentiable, ou en pleurnichant aux côtés des éliminés. Un tel débat abject et vide de sens serait relatif à se demander qui du serpent ou du chat mange le mieux la souris : un raisonnement contre-productif. Ah, ce jour de citoyenneté où les gens pensent choisir leur candidat pour l'élection pestilentielle, après tant de turpitudes, cela ne se manque pas ! A la fin de la période de vote, soit dimanche 9 Octobre 2011 vers 17h, on « apprend » que « le seuil d'un million de votants que nous imaginions commme étant le seuil de base pour avoir la réussite de la primaire est dépassé et sera dépassé ce soir » (1). Notons d'emblée la faute d'orthographe du journaliste sur le (…) Lire la suite »

La finance n’est pas en crise, elle concrétise un Coup d’État européen.

Samuel MOLEAUD
Il est désormais courant d'entendre que l'économie mondiale est en crise, et que dans ce contexte de conjoncture difficile, mieux vaut patienter pour s'affairer, que des jours meilleurs fassent briller nos portes-feuilles. Les bourses clôturant en baisse, scrutant les monnaies en dévaluation, la finance en effervescence entraîne avec sa chute le délabrement de l'État. Cette crise serait donc une sorte de trou noir absorbant tout, surtout les capitaux, contre lequel il est impossible de lutter car personne ne l'aurait générée, tant il est inconcevable autant qu'impossible de lutter contre le libre et naturel cours du marché. La crise mondiale, la plus grave depuis les années qui ont précédé les fascismes en Europe, serait une résultante de la mondialisation : puisque le marché est vertueux, cyclique et libre de tout contrôle étatique, il se régulera de lui-même après l'orage bancaire. Quelle naïveté ! Comprendre plutôt qu'il est naturel voire biologiquement intrinsèque à l'Humanité (…) Lire la suite »
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Impôts et fiscalité : comment les riches détruisent l’État.

Samuel MOLEAUD
Les entreprises croulent sous les charges, les gens sont bombardés d'impôts et de prélèvements, l'État leur pompe tout ce qu'ils gagnent. Le pouvoir d'achat baisse ainsi que se freine la croissance économique, la dette publique devient insoutenable et donc l'État ne peut plus s'occuper du secteur public. Il doit faire face à une crise de la dette, et doit geler ses dépenses publiques. Il faut que cela change, et il revient à chaque citoyen de se serrer la ceinture pour sortir de la crise. La solution est de rembourser la dette et de réduire le volume des dépenses publiques. Dans les discours politiques, c'est la « règle d'or » gouvernementale que l'on esgourde quand les citoyens commencent à comprendre le pot-aux-roses (1). Outre le discours simpliste qui vise à adapter les orientations idéologiques de la politique économique en la réduisant à l'adage 'politiques, gaute et droiche tous pourris', ou 'l'impôt sert à déshabiller Pierre pour habiller Paul', cet article voudrait (…) Lire la suite »

La famine en Afrique de l’Est vue par les médias à grand public.

Samuel MOLEAUD
Ce matin, j'ai mangé, bu et fumé. Nous l'oublions trop souvent, mais sur cette Terre, cette action banale du quotidien est un luxe que des millions d'individus ne peuvent se payer. En fait, je ne me suis pas simplement rassasié. J'ai aussi honoré l'Empire en allumant le télécran qui a voulu rentrer dans mon cortex cérébral les codes pour comprendre pourquoi et comment la faim ravage l'Afrique de l'Est. Une espèce de journaliste formaté expliquait que dix millions d'africains vont mourir à cause du soleil et de la sécheresse. Ce raccourci idéologique et déontologique qui n'a absolument rien de logique, me rappelait tristement les préceptes indéboulonnables de la religion d'État qui expliquerait par exemple la précarité des chômeurs par l'argument d'une simple flemme passagère. J'ai éteint le télécran cathodique. Il ne montrait que des prédateurs calculateurs et manipulateurs s'accaparant le monopole du monde en buvant le sang des Hommes. Écoeuré, je suis quand-même allé terminer ma (…) Lire la suite »