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Auteur : Roger MARTIN

Du culte des rebelles en peau de lapin à la deuxième mort des révolutionnaires…

James Dean est mort, Amand et Jean-Marc Aussi

Roger MARTIN

Il y a soixante ans, l’acteur James Dean se tuait au volant de sa voiture, une Porsche Spyder 550 dont le journaliste de l’Huma Dimanche, qui signe un papier de cinq pages dans le dernier numéro du journal sur ce « génie dramatique novateur et sans pareil », nous indique qu’elle était « grise et ultrabasse, décapotée, carrossée en aluminium, produite à seulement 90 exemplaires ».

Suivent, entre autres erreurs (non, James Dean n’a pas tourné que dans 3 films puisqu’il était apparu dans huit productions cinématographiques ou télévisées depuis 1951 ) - et commentaires contestables (des concerts d’Elvis Priestley interdits par les autorités sous prétexte que l’assistance « paraît bien trop bicolorée » ça ne risquait pas d’arriver à l’époque, ou l’affirmation péremptoire que le « maccarthysme s’essouffle », ce qui aurait fait bondir Howard Fast ou Dalton Trumbo et tant d’autres, comme Pete Seeger et Paul Robeson toujours inscrits sur les listes noires et boycottés par les médias), un article apologétique où, à grand renfort de références « incontestables », Truffaut ou le critique André Labarthe, le journaliste contribue à renforcer encore le mythe James Dean, que les marchands de soupe nécrologues alimentent régulièrement en produits dérivés. Que Jean-Louis Ivani estime que Dean soit « un génie dramatique novateur et sans pareil », après tout, pourquoi pas. (…) Lire la suite »
Le 14 juillet de Maréchal Le Pen

Quand Marion Maréchal Le Pen ose parler de résistance...

Roger MARTIN

Évanescente à l’Assemblée nationale où son travail parlementaire est surtout l’occasion à propositions délirantes, Marion Maréchal Le Pen a donc beaucoup de temps libre.

La députée de Vaucluse (merci Catherine Arkilovitch, merci le PS vauclusien) est donc en campagne pour les élections régionales (le cumul des mandats n’a jamais effrayé personne dans la tribu Le Pen : Strasbourg et Paris se concilient très bien par la grâce d’un taux d’absentéisme qui frise des records). Donc, l’ex-préférée du vieux chef borgne (elle semble avoir renié tardivement celui qu’elle appelait encore il y a peu « Daddy ») a lancé au Pontet sa campagne. Emportée par son lyrisme, elle a proclamé vaillamment son amour pour la Provence et ses habitants. « La Provence est une terre d’identité et de résistance. Résistance des princes provençaux à l’invasion sarrasine, résistance face à la terreur révolutionnaire, face à la Réforme protestante, face à l’occupant allemand, face au funeste projet de l’Union européenne en 2005… » Holà ! N’en jetez plus ! Où Maréchal Le Pen a-t-elle donc appris l’Histoire ? Dans les œuvres complètes du royaliste Lorant Deutsch, dont nous (…) Lire la suite »
Où sont les consciences de gauche chez les artistes et intellectuels ?

Halte au masochisme ! Vive Philippe Torreton !

Roger MARTIN

Dans les années trente, face aux bandes fascistes, Paul-Vaillant Couturier, qui fut entre autres rédacteur-en-chef de L’Humanité, avait coutume d’opposer à la loi du talion (résumée généralement par l’expression « Œil pour œil, dent pour dent ») une version plus musclée de la justice militante : « Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule ! ».

Il y a beau temps que les communistes et nombre de syndicalistes amis, ont (hélas ?) renoncé à pareille pugnacité. Depuis un certain temps, ils se sont même mis à aimer leurs ennemis. Oh, pas dans tous les domaines, comme en témoigne le combat de la CGT chez Amazon où le Medef travaille main dans la main avec la CFDT, mais volontiers en matière artistique et culturelle. Que madame Catherine Deneuve en septembre 2003, participe à la « soirée de solidarité avec le peuple cubain Cuba si, Castro no" et annonce son engagement contre Fidel Castro avant de lire trois textes, tout cela à l’invitation de Reporters Sans Frontières et de Robert Ménard, c’est son droit le plus strict, à elle qui n’a jamais émis la moindre réserve sur l’embargo, et dont les indignations sont toujours restées très sélectives, mais est-on obligé dans notre presse de lui dérouler le tapis rouge à la moindre de ses interprétations ? Que monsieur Arditi, grand acteur certes, même si sa boulimie m’indispose (…) Lire la suite »
« Nous on va vous arracher la gueule »

A l’extrême-droite, on aime les menaces anonymes ! Celles qu’on envoie, bien sûr !

Roger MARTIN

Roger Martin est menacé par des nervis embarqués dans les « wagons » du train du FN (1). Dans un message téléphonique bardé d’injures, un correspondant anonyme, manifestement renseigné par la police promet : « nous on va vous arracher la gueule ». Naguère, des fascistes musculeux, chassant en meute, étaient passés à l’acte pour lui faire entrer dans le crâne (et dans les dents) l’idée qu’il se trompait de combat.
Roger Martin est un ami précieux et courageux. LGS a publié plusieurs articles de lui. Ce n’est pas un « antifaf-mirador ». Il est communiste. Il a des convictions et il les défend.

Le Grand Soir

23 mars 2015. Il est 18 h. Ma femme et moi rentrons chez nous. Deux messages nous attendent sur le répondeur. L’expéditeur du second est signalé « masqué ». Rien à voir cependant avec Zorro. Une nouvelle fois, il s’agit d’un adepte de l’anonymat. Comme, vraisemblablement, son amour de la France ne s’étend pas à sa langue et qu’il redoute d’être trahi par ses fautes d’orthographe, il préfère le téléphone. Pas de nom, pas de visage. Seulement ceux de la haine et de la lâcheté. Voici le mot doux de ce minable qui se cache derrière des « on » et des « nous » menaçants, sans doute en hommage à ses grands aînés du régime de Vichy, période faste où plus d’un million et demi de lettres anonymes furent envoyées ! Bon, monsieur Roger Martin, né le 19 février à Ranche, dans le 69, vous avez une Citroën C1 jaune, alors vous vous amusez beaucoup à arracher des affiches. Ben, maintenant on sait où vous loger, faites gaffe parce que nous on va vous arracher la gueule. Soyez démocrate, (…) Lire la suite »

Lorànt Deutsch, François Hollande et Audrey Hepburn …

Roger MARTIN

Difficile d’ignorer que le comédien Lόrant Deutsch a frôlé la mort !

Pendant 24 heures (au risque d’éclipser la préparation du vote des adhérents de l’UMP) les médias n’ont cessé de commenter le « terrible accident de scooter » qui, dans la nuit du 24 au 25 novembre, avait occasionné au susdit diverses fractures (clavicule, main droite, côtes, excusez du peu !) sans oublier un pneumothorax. Fichtre, on a beau détester ce thuriféraire de la royauté, dont la chevalière « aux armes de la France est d’azur à trois fleurs de lys », qui proclame que la grandeur de notre pays s’est achevée avec la Révolution de 1789, on ne souhaite pas pour autant qu’il lui arrive malheur, d’autant que ses partisans ne manqueraient pas de crier au complot, accusant Alexis Corbière, responsable du Parti de Gauche à Paris, ou Ian Brossat et Marie-Pierre Vieu, dirigeants du PC dans la capitale, auxquels il s’en prend régulièrement pour crimes de lèse-majesté, d’avoir fait déverser de l’huile au passage de son véhicule. Rassurons les presque 2 millions de Français de (…) Lire la suite »
Un point commun entre la fête de l’Huma et Valérie Trierweiler ?

Le bal des Faux-culs ! ou vive la fête de l’Humanité !

Roger MARTIN

Roger Martin est un ami précieux et courageux. Il a des convictions et il les défend. Naguère, des fascistes musculeux, chassant en meute, ont voulu lui faire entrer dans le crâne (et dans les dents) l’idée qu’il se trompait de combat. Mais il persiste.
De retour de la fête de l’Humanité où il signait ses livres, il analyse avec lucidité le comportement de la presse face à cet événement et, plus surprenant, face à celui de Valérie Trierweiler.

De la belle ouvrage, pleine de surprises !

LGS

PS. Notez que la misérable photo du logo trouvée dans le Nouvel Obs pour commenter la fête 2014, date de... 2013. http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140912.AFP5885/la-fete-de-l-huma-sous-le-signe-de-la-riposte-a-gauche.html?xtor=RSS-138

Capture d’écran 2014-09-20 à 07.03.25 Je reviens de la Fête de l’Huma. Écartelé. Enthousiasmé par ce que j’ai vécu, partagé avec des amis et de parfaits inconnus. Discussions, plaisanteries, engueulades fraternelles au Village du Livre ou au restaurant de la Fédération de Vaucluse, bribes de musiques entendues ici et là, Internationales éclatant un peu partout, sourires plein de confiance, rires en avalanche, regards entendus de ceux qui se reconnaissent pour semblables, volonté de lutter et de ne rien lâcher ! En colère devant la saloperie classique de la plupart des médias, couchés devant Medef et patronat… Bien sûr, je savais par avance que le traitement réservé à la fête ne reflèterait pas sa réalité, mais ILS (vous savez ces journalistescouchés insolents avec les humbles, obséquieux avec les puissants) ont réussi à se surpasser. Il y a 5 ans, on n’avait vu de la Fête à la télé que l’arrivée d’Olivier Besancenot, à croire que ce n’était plus la Fête de l’Huma mais (…) Lire la suite »
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Mardi 17 juin, de retour du rassemblement de soutien aux cheminots

Souffleurs de braises….

Roger MARTIN

Je me rappelle les débats de ma jeunesse, lorsque le réalisme socialiste - comme le western d’ailleurs, imposait qu’il y eût toujours dans un roman ou un film des héros « positifs », tant il était vrai que le socialisme, entendez par là les régimes se réclamant du communisme, ne pouvait avoir laissé perdurer la corruption et les méfaits capitalistes.

Un homme nouveau était né, dans un monde nouveau et, en bon marxiste, j’allais répétant que l’homme ne pouvait changer que pour autant que la société l’ait été avant lui. Des amis chrétiens, au même moment, avançaient qu’il fallait que l’homme change d’abord, qu’il se change même, si l’on voulait espérer bousculer un peu et la règle du jeu et la société. J’ai tendance à penser qu’ils n’avaient pas tort, ou en tout cas qu’ils avaient en partie raison. Nous, communistes, et d’autres avec nous, avons pris l’habitude de tout excuser, de trouver des justificatifs à tous les abandons, à toutes les lâchetés. L’abstention ? C’est le désespoir des laissés pour compte ! Le vote Le Pen, c’est une révolte des mêmes... Ah bon ? Certes, c’est parfois vrai, même si je ne vois pas en quoi aider à faire élire plus de députés européens de l’UMP ou du FN, sera d’un grand secours à ces mêmes désespérés. Comme je ne comprends toujours pas pourquoi avoir laissé Blanc-Mesnil ou Saint-Ouen à ceux (…) Lire la suite »
Briser à coups de marteau les doigts, les mains, les bras des militants ?

Menaces fascistes : erreur fatale !

Roger MARTIN

Notre ami Roger Martin nous envoie ce texte qu’il souhaite voir popularisé.

Des insultes inqualifiables par la haine qu’elles expriment, des menaces terribles, précises, réitérées, ont été proférées contre des militants du Vaucluse qui osent coller des affiches politiques sur des panneaux "d’expression libre" que des fascistes entendent réserver à des publicités pour des boites de nuit et pour le FN.

À ajouter au dossier présenté par LGS le 10 novembre 2013 :
Lettre ouverte aux dangereux imbéciles qui voteront FN « parce qu’on n’a pas tout essayé ».

Que personne ne puisse plus dire impunément :« On ne savait pas ».
Le Grand Soir

Nous venons de vivre des semaines exaltantes ! D’abord un manifeste, « Touche pas à ma pute ! » signée de 343 « salauds » dont, hélas !, Jérôme Leroy, membre du PCF et en même temps collaborateur (Kollaborateur ?) à Valeurs actuelles et à Causeur, le site d’Élisabeth Lévy financé par l’ancien directeur de Minute, Gérald Penciliolelli. 343 salauds magnifiquement étrillés par Marcel Trillat dans la rubrique Cactus de l’Humanité, parmi lesquels un autre écrivain, François Taillandier, titulaire, toujours dans l’Huma ( !) d’une rubrique hebdomadaire (où il se fit le défenseur de l’écrivain Renaud Camus, nouvel apôtre de Marine Le Pen). Puis, ce furent les attaques odieuses contre Christiane Taubira, la multiplication des insultes racistes et sexistes sur Internet, sous couvert d’anonymat dans 99% des cas, la beauferie ordinaire anti femmes, anti Roms, anti immigrés, autant de nouvelles preuves que la parole fascisante s’est totalement libérée ! Pour un peu, on en aurait oublié les (…) Lire la suite »
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Le 2 février 1943, Stalingrad rallume l’espoir !

Roger MARTIN

Le 2 février 2013 a marqué le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad.
Hélas ! un silence médiatique assourdissant recouvre d’une véritable chape de plomb ce coup de tonnerre qui ébranla le monde, sonnant l’offensive de la victoire et le glas de l’entreprise de destruction nazie.

Monde politique, médias, documents historiques, films et téléfilms semblent aux abonnés absents. Tout au plus se contente-t-on de repasser un film qui réduit cet événement à un affrontement entre tireurs d'élite ! Chacun sait que les communistes sont paranoïaques, qu'ils voient des fascistes et de l'anticommunisme partout. Peut-être parce que c'est tout bonnement une partie de la réalité ! En Estonie, en Lituanie, en Hongrie, ce sont les anciens SS collaborateurs qui sont aujourd'hui fêtés après avoir été réhabilités. En France, c'est une autre forme de révisionnisme qui règne, l'oubli et le silence sur cette première victoire qui préluda à celles de Koursk et de Leningrad, portant ensemble le coup fatal à l'hégémonie et à la barbarie nazies. Quelques faits méritent d'être rapportés : avant le Pacte de non-agression germano-soviétique, que des esprits bien intentionnés raccourcissent volontiers en Pacte germano-soviétique, comme si cette modification n'était pas sans (…) Lire la suite »
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Le monde du polar en émoi.

L’extrême droite invitée chez le Poulpe.

Maxime VIVAS, Roger MARTIN

Le Poulpe » est une collection de romans policiers antifascistes publiée aux éditions Baleine, inaugurée en 1995 avec La petite écuyère a cafté de Jean-Bernard Pouy, directeur de collection originel. Bien que chacun des épisodes soit écrit par un auteur différent, on y suit les aventures d’un même personnage, Gabriel Lecouvreur, un détective surnommé « Le Poulpe » à cause de ses longs bras. La collection a été adaptée au cinéma en 1998 (Le Poulpe, le film), et certains numéros ont été adaptés en bande dessinée à partir de 2000 (Le Poulpe en bande dessinée)

La « bible » de la collection a été écrite conjointement par les trois premiers auteurs : Jean-Bernard Pouy, Serge Quadruppani et Patrick Raynal. Jean-Bernard Pouy, qui a fondé et dirigé la collection à ses débuts, déclarait ne pas faire de sélection dans les manuscrits, les publiant dans leur ordre d'arrivée pour rendre compte sans filtre de ce qui s'écrit. De cette façon la collection a rapidement dépassé les 100 épisodes, très inégaux mais attirant des signatures d'horizons très divers : maîtres du roman noir, habitués des collections blanches ou encore des amateurs, des collectifs. Depuis janvier 2009, la collection est dirigée par Stéfanie Delestré. (Source : « Wikipedia). Admirateur de Robert Brasillach, engagé dans la Milice, François Brigneau a été rédacteur en chef de Minute, membre d'Ordre nouveau, cofondateur et vice-président du Front national. Les éditions Baleine viennent d'avoir la mauvaise idée d'exhumer un livre qu'il écrivit en 1947, peu après sa sortie (…) Lire la suite »
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