Que peut-on faire quand on est cinq filles jeunes et dynamiques ? Chahuter avec les garçons, aller voir un match de foot, revendiquer contre des parents grincheux son droit à s’éclater par tous les bouts, dans un film francoturc, Mustang. S’engager dans l’armée, suivre une formation comme spécialiste de DCA, se battre pour sauver sa patrie de la barbarie nazie, dans le film de Renat Davletiarov, Ici, les aubes sont calmes.
Après deux films de fiction sur le tourisme sexuel au féminin et l’intégrisme catholique, Seidl interroge cette fois les désirs inavouables dans un documentaire, d’une froideur entomologiste accrue.
La cause semble entendue : Nabil Ayouch est un cinéaste courageux, qui a fait un film magnifique, qui brise les tabous, ce qui lui attire la haine des fanatiques. Une avalanche de critiques dégoulinantes de beaux sentiments et nobles principes s’est ainsi déversée sur Much loved.
Après Le Cauchemar de Darwin en 2006, Hubert Sauper continue son voyage autour du Nil blanc : de Tanzanie (où se trouve le fameux Lac Victoria sinistré par l’élevage des perches du Nil), il passe, un peu plus au Nord, au Soudan du Sud, pour poursuivre sa dénonciation des effets meurtriers de la mondialisation.