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Auteur : Joel LEON

L’occupation d’Haïti, un trouble socio-historique dévastateur.

Joel LEON
« Il n’y a pas de vertu dans l’occupation » (Joël Léon) L’occupation est toujours un package de complications. Elle entraîne avec elle de néfastes conséquences qui méritent d’être exposées devant le peuple haïtien. Parmi elles, désorientation culturelle, dépendance endémique, assujettissement historique et banalisation internationale… Marc Arthur Fils aime, a noté que : « Les occupants ont un comportement typique partout où ils se trouvent : l’humiliation des nationaux, l’irrespect des lois du pays en question, l’accaparement manu militari de ses richesses ». Donc, Haïti n’a pas été une exception. La tendance générale veut que l’occupation soit militaire. Pourtant, l’occupation est beaucoup plus culturelle que tout autre. L’histoire fournit pas mal d’exemples, notamment celui de la « Pax Romana ». Malgré les siècles qui séparent la « pax americana » de l’empire romain, l’empire américain porte les traces inaltérables de la période historique romaine, particulièrement au niveau (…) Lire la suite »

Haiti : L’influence de Moise Jean Charles sur le discours politique haitien

Joel LEON

L’objectif du discours politique de Moïse Jean Charles est «  d’agir sur l’autre pour le faire agir, le faire penser, le faire croire » (Rodolphe Ghiglione)

L’année 2015 a été la plus fertile, depuis les années 60 en Haïti, en termes de théorie ou plus précisément de discours politique. Il est difficile d’expliquer cette pullulation d’idées. Cependant, j’estime que les deux invasions internationales (1994 & 2004), suivies d’occupation du territoire national en une décennie, et d’autres événements sociopolitiques agaçants constituent les agrégats qui allaient donner naissance à cette richesse au niveau du discours politique. Ils sont nombreux à contribuer à cette amplification du discours politique. On peut citer entre autres : Liliane Pierre Paul, Marvel Dandin, Ricot Dupuy, Himmler Rebu, Lesly Manigat, Lyonel Trouillot, Junot Félix, Jean Monard Metellus et Moïse Jean Charles. Ce dernier constitue à mon avis, l’homme politique qui a contribué le plus, en ce sens qu’il allie pensées & actions sur un fond national inspiré du fondateur de la patrie haïtienne, Jean Jacques Dessalines. En 1993, lors d’un échange téléphonique que (…) Lire la suite »

Haïti : Deux avocats somment les parlements des États-Unis, du Canada, de la France et d’Haïti d’enquêter sur Bill Clinton !

Joel LEON

On se souvient encore des images sombres et désespérées de CNN sur le tremblement de terre du 12 Janvier 2010 en Haïti. Elles ont fait le tour du monde. Anderson Cooper immortalisa en images audio-visuelles le malheur de tout un peuple.

Les conséquences ne se firent pas attendre, des milliards de dollars furent recueillis mondialement. Les citoyens de tous les pays traduisirent leurs chagrins en dollars. Les Etats-Unis en tête, avec une contribution colossale dépassant toute prévision, soit 1.4 milliard de dollars. Encore une fois, le peuple étasunien a démontré sa grande humanité, trop souvent éclipsée par les actions de leur gouvernement dans le monde. Tout semblait prêt et en ordre pour définitivement reconstruire Haïti. Ce pays méconnu et incompris. Le capital était là, soit 9.5 milliards de dollars. L’espoir galvanisait les esprits. L’émotion était à son point culminant. L’espoir renaissait en Haïti au rythme des promesses internationales. Encore une fois, il fallut écarter le gouvernement haïtien. On dit trop « corrompus », quoique parachuté au pouvoir par ceux-là mêmes qui l’ont parrainé, les Clinton. Ces derniers, pour l’histoire et la vérité, ont placé le président actuel au pouvoir, Michel Martelly, de (…) Lire la suite »

Flash ! Les rapaces sont de retour dans les rues africaines !

Joel LEON
« Le XXIe siècle sera influencé par ce qui se passera non seulement à Rome ou à Moscou ou à Washington, mais aussi en Afrique. C’est la simple vérité d’une époque où nos connexions font disparaître les frontières entre les peuples. » Barak Obama à Ghana, le 11 juillet 2009 Depuis quelques années, plus exactement au début du 21ème siècle, l’Afrique soudainement refait surface dans les médias de tous les pays riches de l’Occident. Cette fois-ci, le mobile n’est plus autour de l’aide pour combattre le SIDA, ou « blood diamond », la faim, la sécheresse et autres fléaux que la grande presse impériale utilise inlassablement pour définir toute une race d’hommes et de femmes. À présent, on parle de préférence du vaste marché africain. Les Chinois furent les premiers à se précipiter vers « la ruée vers l’or ». À un point tel que certains le qualifie de conquête chinoise, en fait une véritable bousculade dans les rues africaines à la recherche aveugle du profit. L’occident traditionnel (…) Lire la suite »

Haïti : Quand une mine d’or signifie la mise a mort d’une nation ! (1ere partie)

Joel LEON
Au cours d'une émission de radio en Floride, un ami me rappela a brule-pourpoint que les occidentaux exterminèrent les premiers habitants d'Haïti, les Indiens dits Indiens par Christophe Colomb, pour pouvoir mieux voler leurs richesses minérales, particulièrement de l'or. Ensuite, la publication de l'article de l' « Associated Press » sur la découverte de l'or en Haïti, gisement estimé à plus de 20 milliards de dollars, nous prend a la gorge. Une révélation pareille donne à la fois des sueurs froides aux patriotes haïtiens et du grincement de dents aux exploiteurs occidentaux. Les richesses minérales ont été toujours à la base de beaucoup de génocides de l'histoire. Ainsi, l'extermination des Arawak/Taino, les natifs d'Haïti. D'après des sources espagnoles de l'époque, ils étaient des millions en Hispaniola. En 1507, un recensement fit état de 60.000 Indiens restant, après 24 ans, soit en 1531, ils étaient réduits à une poignée de 600. Aujourd'hui, il n'en reste que des vestiges (…) Lire la suite »

Haïti, «  diplomatie d’affaires ou diplomatie d’affairisme »

Joel LEON

«  On a toujours l’impression de ne pas être au bon endroit à Davos, qu’une réunion plus intéressante a lieu quelque part dans un hôtel, et que c’est la qu’on devrait être. Comme si le vrai Davos se déroulait en secret quelque part ». (Steve Case, fondateur de AOL)

La chaudière de la politique haïtienne ne cesse de bouillonner tout au long du mois de janvier. D'après tous les indices, le mois de Février se coulera dans le même climat. Entre-temps, les rumeurs les plus folles circulent a flots dans le pays et la diaspora d'Haïti sur cette épineuse affaire de nationalités multiples. L'exécutif semble, en apparence, bien sur, ne s'en foutre pas mal. Pendant la fin du mois de janvier, six membres du gouvernement se trouvent à l'étranger. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Lamothe, se trouve en France accompagné du ministre du tourisme, Mme Stéphanie Balmir, celui du commerce, Mr Wilson Laleau, et de la coopération externe, Mr Herve Day. Sans oublier le chef de cabinet de Mr Lamothe, Ady Jean Gardy, et du directeur général, Mr Nixon Myrthil. Tout ce beau monde était à Paris à la tête d'une forte délégation, incluant de nombreux hommes d'affaires haïtiens, conduite par le chancelier Laurent Lamothe. D'un autre coté, le ministre de (…) Lire la suite »

Devant la barbarie des riches, la réponse est l’unité populaire

Joel LEON
« La seule façon d'en sortir est de mettre la loi mondiale au-dessus des gouvernements, donc de faire cette loi, donc de disposer d'un parlement, donc de constituer ce parlement au moyen d'élections mondiales auxquelles participeront tous les peuples. » - Albert CAMUS Les fils et filles des deux siècles de violence capitaliste à l'échelle planétaire sont condamnés à s'unir pour retrouver leurs humanités violées et volées. Au fur et a mesure que les « maîtres du monde » intensifient leurs pratiques violentes contre les peuples du monde, en particulier ceux de la périphérie, le grand réveil s'impose avec plus de détermination et fierté. Nous vivons dans un monde entièrement convulsé. Attisé par les dirigeants et agents impérialistes impatients d'exercer un contrôle total sur tous les hommes et toutes les femmes, les richesses de toutes sortes et surtout la façon de penser ou de concevoir les diverses réalités complexes qui meuvent le monde. A un certain degré élevé de (…) Lire la suite »

La délinquance, première phase de dégénérescence de l’impérialisme

Joel LEON
L'impérialisme est entré dans sa première phase de son effondrement généralisé, que je qualifie, moi-même, de délinquance. Période au cours de laquelle l'impérialisme n'utilise plus de masques pour s'approprier des richesses mondiales. La violence glauque a priorité sur tous les autres moyens pacifiques. L'ère du Cardinal Richelieu est révolue. Toutes les institutions internationales sont transformées en une caisse de résonance guerrière, notamment l'organisation des Nations Unies. Les états, déjà affaiblis par les deux siècles de pratique capitaliste a outrance, sont assujettis a la reddition, de gré ou de force. Sans oublier les crises économiques et financières irrémédiables qui hantent les places financières mondiales, en particulier les plus riches nations du monde occidental. La dérive morale qui accable les sociétés capitalistes est tellement intégrale que l'occident affiche un contraste identitaire, celui qui constituait la base même du système. Moment historique ou les (…) Lire la suite »

BILL CLINTON, LE NOUVEAU PRO-CONSUL D’HAITI

Joel LEON
« Qui n'aime pas sa patrie, n'aime rien et personne ne le doit aimer » - - Louis Joseph Janvier Aubelin Jolicoeur, ancien journaliste de l'hebdomadaire « Petit samedi soir », s'était fait la réputation d'un faiseur agressif de gouvernement en Haïti. Le cas le plus fulgurant fut celui de Marc Bazin. Ce dernier n'était pas bien perçu dans certains cercles militaires comme chef de gouvernement, précisément par le major putchiste et criminel, Michel François, l'ancien homme fort du régime militaire. Il faudrait l'intervention sine die d'Aubelin Jolicoeur pour porter les réfractaires à accepter Marc Bazin comme premier ministre. Si le coup d'état de 1991 a eu lieu sous l'administration de George Bush père, mais la gestion du coup fut pourtant assuré par l'administration de Bill Clinton, fraîchement établie à la maison blanche. Tout au long de sa campagne présidentielle de 1992, l'ancien gouverneur d'Arkansas avait clairement promis de retourner la démocratie en Haïti, symbolisée par (…) Lire la suite »

La cas haïtien ou l’échec de l’International.

Joel LEON
On se souvient encore du séisme génocidaire de 7.0 sur l'échelle de Richter qui ravagea Haïti le 12 janvier 2010. Laissant derrière une capitale, Port au Prince, totalement en ruine, elle qui représentait le poumon de l'économie stagnante du pays. Un séisme qui a emporté 120% du PIB national conduit nécessairement tout état du tiers-monde dans un sinistre. Donc, les appels précipités à l'aide internationale sous forme de solidarité humaine étaient légitimes. Ainsi les Nations Unies, coordonnant encore l'aide internationale, choisissaient l'ancien président américain, Bill Clinton, pour prendre la tête d'une commission qui allait être baptisée Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti, avec pour sigle CIRH. Plus d'un an après, l'opinion publique haïtienne et des critiques indépendants restent perplexes quant aux résultats concrets. Des participants à l'armada internationale mise en place pour s'assurer de la reconstruction expriment leurs profondes inquiétudes. Le cas (…) Lire la suite »