Ça a fait un badbuzz monumental et qui a résonné bien au-delà du pays. Près de 5000 livres jeunesse ont été retirés des bibliothèques de 30 écoles francophones d’Ontario pour servir de combustible à des cérémonies symboliques d’intérêts « éducatifs », dans le cadre de la réconciliation entre peuples autochtones et non autochtones du Canada.
Je sais, j’ai été assez silencieux dans les derniers mois. Je crois que j’avais besoin de prendre un peu de recul, mais c’est aussi la lassitude du débat public qui explique ce repli. Je sais que c’est loin d’être la première fois que je me plains de la pauvreté de l’argumentaire et de la confusion ambiante, mais disons que la période a encore clairement baissé d’un niveau.
La pandémie de Covid-19 a déstabilisé l’ordre mondial en contraignant l’économie par des mesures sanitaires extrêmes. C’est un fait.
Le début de l’été est sans doute la période la plus féconde en ce qui touche les polémiques moisies. Avec les vacances qui arrivent et suivant les fêtes du Québec et du Canada, le vide de l’actualité politique fait généralement émerger les traditionnels débats identitaires.
Depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, nous vivons un moment que l’on pourrait vraiment qualifier « d’historique ». L’expression ne me semble pas exagérée, car une crise de cette ampleur n’est comparable avec absolument rien de connu dans l’histoire récente. Des pandémies ont bien eu lieu dans les dernières années, comme la H1N1 ou le SRAS, mais l’ampleur de l’actuelle pandémie est sans précédent dans le « monde actuel ». Je précise « monde actuel », car des pandémies meurtrières ont été légion dans le passé.