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15 février : Des millions dans la rue.

Dix à quinze millions de personnes dans les rues pour s’opposer à la guerre et à la volonté étasunienne de dominer la planète. L’équivalent de la population des Pays-Bas.

Doublevé, ses commanditaires et ses complices n’en reviennent pas. Ainsi, Tony Blair, n’a pu se retenir de vomir sa haine et son mépris : "les manifestants auront du sang sur leurs mains", affirme-t-il dans un moment d’absence.

José Marà­a Aznar, le très neofranquiste chef du gouvernement espagnol prévient : Le fait de gouverner exige de prendre certaines décisions que parfois les citoyens réprouvent. Olé ! Viva la muerte !

Quant à George Deubeulyou, rien. Silence radio (pour l’instant). Il est intervenu hier soir pour demander aux Etasuniens de "continuer à vivre leur vie" tout en s’attendant à des attaques terroristes imminentes. Au moins, il prévient à l’avance !

Une chose, en tout cas, les inquiète : la mondialisation des luttes des citoyens pour la justice et la paix qui est en train de voir le jour face à la mondialisation capitaliste des marchés financiers et à sa violence intrinsèque.

Car ce mouvement, né des manifestations contre l’OMC à Seattle en novembre 1999 et qui n’a cessé de se développer depuis, est réellement en train d’aboutir à une prise de conscience de sa propre puissance à l’échelle de la planète. Et la manifestation mondiale du 15 février est une étape supplémentaire de cette prise de conscience.

Comment nos dirigeants planétaires réagiront-ils face à cela ? Cela dépend du rapport de force. En tout cas, la répression de ces dernières années (on pense à Gênes, bien sûr, mais aussi à la criminalisation du mouvement syndical en France) et de ces derniers jours (violences policières sans précédent à New York le 15 février) incitent à croire que ça ne sera pas pacifique tous les jours...

En attendant, le succès de la manifestation mondiale du 15 février a dépassé les espérances.

Voici un bilan ville par ville :


- Rome: 2.5 millions
- London: 1.5 millions
- Barcelona: 1 million
- Madrid: 1 million
- Paris: 800,000
- New York City: 500,000
- Berlin: 500,000
- Seville: 250,000
- Melbourne: 200,000
- Athens: 200,000
- Oviedo, Spain: 200,000
- Montreal: 150,000
- Dublin: 100,000+
- Brussels: 100,000
- Lisbon: 100,000
- Las Palmas, Spain: 100,000
- Cadiz, Spain: 100,000
- Amsterdam: 80,000
- Toronto: 80,000
- Stockholm: 80,000
- Los Angeles: 75-100,000
- Glasgow: 60,000+
- Oslo: 60,000
- Seattle: 55,000
- Montevideo: 50,000
- Stuttgart, Germany: 50,000
- Thessaloniki, Greece: 40,000
- Copenhagen: 35-40,000
- Berne, Switzerland: 40,000
- Sao Paulo: 30,000
- Girona, Spain: 30,000
- Vancouver: 30,000
- Goteborg, Sweden: 30,000
- Tokyo: 25,000
- Budapest: 20,000
- Newcastle, Australia: 20,000
- Vienna: 20,000
- Lyon: 20,000
- Perth, Australia: 20,000
- Irunea, Basque Country: 20,000
- Montpeilier, France: 15-20,000
- Luxemburg: 15-20,000
- Buenos Aires: 15,000
- Rio de Janeiro: 15,000
- Helsinki: 15,000
- Mexico City: 10-15,000Canberra, Australia: 10-15,000
- Trondheim, Norway: 11,000
- Kolkata, India: 10,000
- Johannesburg: 10,000
- Minneapolis: 10,000
- Zagreb, Croatia: 10,000
- San Diego: 10,000
- Philadelphia: 10,000
- Edmonton, Canada: 10,000
- Auckland: 8-10,000

Autres villes: Tel Aviv: 1500, Adelaide, Bellingen, Bregenz: 1500, Bratislava, Cape Town: 5000, Christchurch, Dunedin, Durban: 3000, Iraklio: 4000, Maine, Patras: 3500, Prague: 1000, Quito: 250, Rethimno: 2000, Rhodes: 2000, Santiago: 3000, Taipei, Tampere: 2000, Tudela: 5000, Turku: 5000, Volos: 3000, Warsaw, Wellington...

 

Plus d’informations :
Indymedia
Indymedia Paris


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Michael PARENTI
Analyste politique progressiste de tout premier plan aux États-Unis, Michael PARENTI, docteur en Sciences Politiques de l’Université de Yale, est un auteur et conférencier de renommée internationale. Il a publié plus de 250 articles et 17 livres. Ses écrits sont diffusés dans des périodiques populaires aussi bien que dans des revues savantes, et ses textes engagés l’ont été dans des journaux tels que le New York Times et le Los Angeles Times. Ses livres et ses conférences, informatives et (…)
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"De nombreux États modernes oublient qu’ils ont été fondés sur les principes des Lumières, que la connaissance est un garant de la liberté et qu’aucun État n’a le droit de rendre la justice comme s’il s’agissait d’une simple faveur du pouvoir".

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