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Thème : Sport

Grandiose : une grève pour millionnaires !

Robert GIL

Les clubs de football professionnels ont décidé d’organiser une « journée blanche » le 30 novembre prochain afin de protester contre la taxation à 75% sur les très hauts revenus.

En plus, cette journée de matchs est simplement reportée, donc aucune conséquence ! Mais si Thiriez, Aulas et Cie pensent que leur cause est juste, ils devraient aussi faire une grève de la faim ou continuer leur mouvement de lock-out jusqu’en 2016, comme ça il n’y aurait pas l’Euro de foot en France, organisé avec de l’argent public ! Les clubs de foot sont devenus des aspirateurs de subventions publiques, alors ils peuvent décider d’arrêter de jouer ! Combien donnent l’État et les collectivités locales pour ces grands clubs ? Combien perçoivent-ils de subventions directes et indirectes comme la mise à disposition d’infrastructures ou de personnels pour qu’ils puissent jouer à la baballe ? Ces gens là sont malhonnêtes et sans scrupules ! Cette mesure va pénaliser les clubs, nous dit-on, mais peut-être que les clubs sont mal gérés. Ils vont avoir du mal à expliquer qu’ils perdent de l’argent, quand on voit les salaires qu’ils versent aux joueurs. Ils achètent des joueurs à (…) Lire la suite »

Sur deux ménisques et Jean Degros

Bernard GENSANE

Au début des années soixante-dix, plusieurs sociologues ont développé la thèse selon laquelle il y avait quelque chose d’intrinsèquement fasciste dans le sport de compétition. On sait l’utilisation que les pays totalitaires ont fait du sport. Mais l’on sait également que les fondateurs du sport de compétition en pays capitaliste furent, le plus souvent, des gens de droite ou d’extrême droite.

Pensons au baron Pierre de Coubertin qui modernisa les Jeux Olympiques, à Henri Desgranges, l'inventeur du Tour de France, au Marquis de Queensberry qui codifia les règles de la boxe. Cela n'empêcha pas cet aristocrate très irascible, pas du tout "fair-play" à titre personnel, de collectionner les prostituées de luxe, mais surtout d'avoir deux fils homosexuels, l'un étant l'amant du grand écrivain Oscar Wilde. Par la faute de ce gandin et de son père culotte de peau, l'auteur du Portrait de Dorian Gray et du Prince heureux et autres contes qui égaya mon enfance, sera condamné aux travaux forcés alors qu'il n'avait peut-être jamais essuyé une tasse à café. Il ne s'en remettra pas. Il mourra à 46 ans, malade, dans la misère et la solitude. Je connais peu l'univers du sport de compétition. Je ne sais s'il est d'essence fasciste, mais j'observe à l'oeil nu que son contexte physique est de plus en plus pesant, carcéral. Un seul exemple : je fréquente régulièrement la piscine (…) Lire la suite »

Sport, business, dopage et …..

Robert BIBEAU
Quand on sait que les sportifs les mieux payés gagnent plusieurs milliers de SMIG par mois, ils peuvent se tenir au garde à vous pour écouter La Marseillaise !! Dans le système actuel, plus les sportifs ont de gros revenus et plus ils bénéficient de niches fiscales et sociales spécialement mises en place pour eux. Encore une fois dans un pays soit disant en crise, les privilèges consentis aux plus riches est choquant. Toutes les lois misent en place pour le droit à l'image, où les différentes aides publiques bénéficient avant tout aux sportifs les mieux rémunérés. Malgré tout, ces privilèges n'empêchent pas les sportifs de partir à l'étranger. Vouloir rivaliser avec les régimes fiscaux étrangers pénalise lourdement les contribuables français : 100 millions par an pour le budget de l'Etat et la sécurité sociale (juste pour le football) L'argent dans beaucoup de sports provient de fonds douteux, de blanchiment d'argent sale et de régression sociale ; pour pouvoir payer les (…) Lire la suite »

Vive le foot des pauvres...

Chien Guevara
Hier soir, je viens de voir le plus beau match de cette coupe du monde ; l'argent gâcherait-il le spectacle ? Je ne suis pas un grand fan de foot, même si dans ma jeunesse, j'ai été entraineur bénévole d'une école de foot de village (débutants 6-8 ans) … J'ai pris comme tout le monde, l'élimination des bleus (sans grosse surprise) en pleine tronche, car on croit toujours aux miracles, quel que soit notre âge … J'ai beaucoup moins apprécié (comme tous les gens censés), les interventions de nos politiciens sur le sujet… On m'a toujours appris qu'il ne « fallait pas mélanger le sport et la politique » … Sauf que quand le sport devient une véritable entreprise, la politique n'est pas loin ! Rama Yade, puis la pathétique Roselyne, jusqu'à Nico 1er qui a reçu haut la main Thierry Henry à l'Elysée, ont été magnifiques de ridiculisation . A l'image de notre gouvernement bouffon, notre équipe de foot ne devrait pas accepter la défaite ? Ils ont mal joué, ils ont perdu ; Sarko, tu (…) Lire la suite »

« Dans un stade c’est un moment de communion, il n’y a plus de classes sociales » !

Mohamed BELAALI
« Le sport est une réponse à la crise, c'est parce qu'il y a des problèmes qu'il faut mobiliser le pays vers l'organisation de grands événements. Qu'est-ce qu'il y a de plus fort que le sport, et à l'intérieur du sport qu'est-ce qu'il y a de plus fort que le football » ? s'exclamait Nicolas Sarkozy. « Dans un stade c'est un moment de communion, il n'y a plus de classes sociales » déclarait Roselyne Bachelot (1). Le sport et plus particulièrement le football, voilà les remèdes miracles de la bourgeoisie et de ses serviteurs contre la crise du capitalisme. Ils permettent de surcroît d'abolir les classes et la lutte des classes ! Belle manière pour anesthésier la population et faire passer ainsi, sans trop de difficultés, des « réformes » douloureuses et réaliser des bénéfices fabuleux. Sauf que le football, tel qu'il est organisé aujourd'hui, est l'expression, le miroir d'une société capitaliste malade avec ses tares et sa brutalité : compétition à outrance, haine de l'autre, (…) Lire la suite »

Petits meurtres entre amis

Norman CLAY
Contre les chiens de garde de la vertu qui vomissent la victoire de l'équipe de France, et somment le peuple français d'expier la faute d'un seul homme (voir les sorties guignolesques d'un Finkielkraut décidément partout, ou celle du trio improvisé Gaccio-Orsenna-Attali, dont on attend avec impatience la tournée prêchi-prêcha en Province), contre ces thuriféraires du consensus mou et de la culpabilité collective, nous devons revenir à une critique radicale du football moderne pour échapper à la logorrhée médiatico-politique qu'on nous impose à longueur d'ondes. Thierry Henry n'a pas triché. Il a trahi. Tricher, c'est enfreindre la règle en vue de gagner. Or, tout amateur éclairé de ce sport professionnel sait que tous les matches sont entachés de fautes, actes d'antijeu, simulations, intimidations…, acceptées, tolérées, pour peu que la victoire soit au bout. Les exemples abondent dans ce sens. Dans le football-spectacle, tricher c'est la Règle, la Loi tacite, certes honteuse, (…) Lire la suite »