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Thème : Sport

Un supporter antifasciste de l’AEK Athènes poignardé par un supporter fasciste du Dinamo Zagreb

Romain-JRCF
Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 août 2023, un supporter de l’AEK Athènes à été poignardé par un hooligan fasciste du Dinamo Zagreb [1]. Durant cette nuit plusieurs affrontements ont eu lieu entre les supporters des deux clubs. Un match pour la qualification de la ligue des champions devait se tenir mardi soir mais, au vu des évènements, le match a été annulé. Une centaine de fascistes supporters du Dinamo Zagreb sont venus en Grèce. Ils ont commencé à attaquer, couteau a la main, les supporters antifascistes de l’AEK Athènes. Et, malheureusement, le supporter Michalis Katsouris [2] et décédé suite à un coup de poignard. Plusieurs autres supporters ont également été gravement blessés. Les fascistes du Dinamo Zagreb n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Au mois de septembre, ils ont défilé dans les rues de Milan en faisant des saluts nazis [3]. Les jeunes progressistes, communistes, antifascistes, patriotes et militants des JRCF (Jeunes pour la Renaissance Communiste en (…) Lire la suite »

JO russes en 2024 : défi du CIO et panique en Occident

Avia.pro.
La décision de la Russie d'organiser ses Jeux olympiques en 2024 suscite l'inquiétude en Occident, entraînant l'agression du Comité international olympique (CIO). En réponse aux conditions onéreuses et aux doubles standards, la Russie a décidé de réserver une mauvaise surprise au CIO. Une alternative aux jeux olympiques classiques. Au moment où les responsables du CIO et les dirigeants occidentaux discutent de la question de l'admission des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris, la Russie en a assez de remplir les conditions qui lui ont été imposées. En conséquence, elle a décidé d'organiser des compétitions à grande échelle qui deviendront une alternative aux Jeux Olympiques traditionnels organisés sous les auspices du CIO. "Friendship Games" et jeux sportifs des pays BRICS. La Russie prévoit d'organiser des jeux sportifs des pays BRICS en 2024 à Kazan, programmés pour coïncider avec le sommet de cette organisation. En outre, un (…) Lire la suite »
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Laissons-les faire la fête !

Rosa LLORENS
« Provocation », « dérapages », « excès », « c’en est trop », « cette fois, ils sont allés trop loin » ! Ce ne sont que plaintes et jérémiades, y compris officielles, de la part de la FFF, contre les joueurs argentins ; ne dirait-on pas des gamins de maternelle caftant auprès de la maîtresse : « il m’a tapé », « il m’a poussé », « il m’a pris ma poupée ». On parle même (évidemment) de racisme, pourquoi pas d’antisémitisme. Et on oublie que les Argentins réagissent aux propos tenus par Mbappé en mai 2022 : en Amérique du Sud, « le football n’est pas aussi avancé qu’en Europe. C’est pour ça que lors des dernières Coupes du Monde, ce sont toujours les Européens qui ont gagné » - ce qui équivalait à traiter les Sud-Américains d’arriérés, de sous-développés : n’est-ce pas là du racisme ? Mais que veut dire être « avancés » ? Si cela veut dire faire rêver les amateurs de foot du monde entier, les Sud-Américains ont pas mal d’avance ! On retrouve là l’arrogance des Occidentaux, pour qui (…) Lire la suite »

Bad Gones et Free Tibet

André LACROIX

Lors du match de football entre l’Olympique Lyonnais (OL) et le Football Club de Nantes du dimanche 24 septembre 2019, les Bad Gones, club de supporters de l’équipe locale, ont réalisé un « tifo » géant représentant le « drapeau tibétain ». Ils voulaient ainsi protester contre la programmation de ce match à 13 h 30, décidée par la Ligue de Football Professionnel (LFP) afin de le mettre en valeur en Chine où le championnat français est assez prisé. Comme on pouvait s’y attendre, France-Tibet s’est délecté de cet incident.

Qui sont ces Bad Gones ? « Bad Gones » est le nom d’un club de supporters de l’OL, fondé en 1987 et fort d’environ 6 000 membres, qui ces dernières années s’est illustré par des comportements détestables. Dans Le Monde du 24/09/2018, Maxime Goldbaum raconte qu’à l’occasion d’un match OL-OM (Olympique de Marseille), ces Bad Gones ont « distribué dans les tribunes un tract dépeignant la ville et les supporteurs de Marseille en des termes peu amènes, voire racistes (...) Ils y appellent notamment à se mobiliser contre la vérole sudiste (...) » Quelques jours auparavant, après la rencontre Manchester City-OL, « encore un salut nazi parmi les supporters lyonnais », pouvait-on lire en titre d’un article de Bertrand Enjalbal dans l’édition du 20/09/2018 de Rue89Lyon du 19/09/2018. Ce n’était, hélas, pas une première : « Le 15 mars 2018, continue l’article, un policier avait été violemment lynché par des hooligans lyonnais. Durant le match, l’UEFA avait par ailleurs constaté des (…) Lire la suite »

Privatisation des droits TV dans le football : ça suffit !

Damien-JRCF
Le football, lui aussi, n'a pas échappé à la logique néo-libérale des premiers traités de l'Union Européenne du Capital. Il y a 23 ans, l'affaire Bosman éclata. Les grandes forces d'argent du milieu du football se frottèrent les mains : quoi de mieux que cette affaire pour légitimer une libéralisation à outrance des transferts et des quotas (de bons sens). Il ne s'agit en aucun cas ici de culpabiliser Jean-Marc Bosman, dont la plainte envers son club belge était parfaitement légitime et qui malgré ce qu'il en dit (1) n'est en aucun cas responsable des dérives du football moderne. En appliquant l'un des dogmes de l'orthodoxie libérale, cet arrêt a tué le football populaire. « Je ne dirais pas que le juge qui a rendu la décision dans cette ­affaire doit finir en prison, parce que je serais attaqué en diffamation, mais on a créé la mort d'un métier, la mort d'une économie et la mort d'une moralité. Auxerre, dans un premier temps, a bien résisté à l'arrêt Bosman. Après, il n'a plus (…) Lire la suite »

L’esprit de victoire

Jean-Luc MELENCHON
Au moment où j’écris ces lignes, la rue résonne de klaxons et ma télé donne les images des Champs Elysées emplis d’une foule en joie. Je ne me suis mis à mon clavier que pour maitriser l’étrange houle qui monte en moi en m'unissant à eux. Je suis reconnaissant à ceux qui nous permettent de vivre un moment de cette sorte. Je comprends que le foot indiffère et même qu’il insupporte. Mais j’ai plus de mal avec les militants politiques de la gauche traditionnelle quand ils montrent du doigt ceux qui s’en passionnent et se réjouissent d’une victoire sur le stade. J’ai lu je ne sais combien de commentaires sur le thème « le foot c’est l’opium du peuple », « les mêmes supporteurs sont incapables de défendre leur droits sociaux dans la rue » etc … Et ainsi de suite. D’une façon générale, cette façon de voir nie le rapport du foot et des luttes populaires. Et des équipes de foot issues de ces milieux. Pourquoi des équipes de foot de la Résistance, des équipes de foot des républicains (…) Lire la suite »
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Football, nationalisme et double langage

André LACROIX

Comme annoncé le 8 octobre 2017 dans l’article https://www.legrandsoir.info/foot-et-fantasmes.html , se tient actuellement à Londres, organisée par la ConIFA (Confédération des fédérations de football indépendantes), une « Coupe du monde » regroupant des équipes issues de minorités, d’exilés ou d’autonomistes. Pour la petite histoire, l’équipe des exilés du Tibet a perdu, 3-0, son premier match, contre l’Abkhasie. L’essentiel n’est pas là.

Qu’est-ce que la ConIFA ? La ConIFA est une association qui additionne des pommes et des poires : des exilés (comme les Tibétains de la diaspora), des morceaux d’États (comme l’Île de Man, la Kabylie ou le Darfour), des États pas tout à fait reconnus (comme la Transnistrie), d’anciens royaumes (comme la Franconie), des provinces historiques (comme la Rhétie), des peuples antiques (comme les Araméens), une création populiste récente (la Padanie), des minorités (comme les Roms, les Rohingyas ou les Hongrois hors Hongrie), soit des communautés aux revendications variées : tantôt culturelles, voire folkloriques (Comté de Nice, Archipel d’Heligoland, etc.), tantôt autonomistes, voire indépendantistes (Sahara occidental, Groenland, Ossétie du Sud, Abkhazie, etc.). Bref, un terrain idéal pour la rencontre de tous les fantasmes identitaires et nationalistes (voir l’article de Timothée Vilars Chauvinisme et bouts de ficelle dans L’OBS du 22/06/2015). Avant son départ pour Londres, l’« (…) Lire la suite »

Foot et fantasmes

André LACROIX

Faisant écho à la dépêche de Dharamsala du 1er septembre 2017, le site France-Tibet du 15 septembre 2017 nous apprend que « l’équipe nationale des exilés tibétains » va jouer dans la Coupe du Monde de Football 2018 organisée par la ConIFA (Confédération des associations de football indépendantes).

La ConIFA (côté face) La ConIFA, fondée en 2013, se définit comme une association sans but lucratif, représentant des nations et des peuples non représentés, des dépendances, des États non reconnus, des autonomistes, des minorités et des Apatrides qui ne sont pas affiliés à la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Quand on sait que des entités aussi lilliputiennes que les Îles Féroé, les Principautés d’Andorre et du Liechtenstein, la République de Saint-Marin et le rocher de Gibraltar peuvent participer aux rencontres officielles organisées par l’UEFA (Union des associations européennes de football), branche européenne de la FIFA, on comprend que le Groenland, par exemple, ou l’Île de Man acceptent mal d’en être exclus et qu’ils soient donc heureux de participer malgré tout à un tournoi international, sous l’égide de la jeune et prometteuse ConIFA. Si l’on en croit son président, le Suédois Per-Anders Blind, la ConIFA nourrit un « projet de paix » (« a (…) Lire la suite »

Communiez !

Yann FIEVET
Il parait que les Français ont besoin de se retrouver. C’est François Hollande qui nous l’a dit le 10 juillet dernier, quelques heures avant la finale de l’Euro 2016 de football qui allait opposer la France au Portugal. En fait, le Président de la République parlait à l’imparfait dans l’entretien qu’il donna ce jour-là au Journal du Dimanche : « Les Français avaient besoin de se retrouver. » Il espérait tellement la victoire de l’équipe de France qu’il n’était pas question d’en douter ne serait-ce qu’un bref instant. Il espérait surtout que cette victoire serait aussi la sienne et pourrait ainsi marquer le début de la remontée de sa cote de popularité si dégradée. Raté ! Les Bleus ont perdu, le Portugal les a vaincu. Cependant, il restait encore le Tour de France cycliste – certes devenu très ennuyeux – et les Jeux de Rio en août pour que les Français puissent se retrouver de nouveau. Mais, que signifient ces retrouvailles que le Sport aurait le grand mérite de provoquer ? Il (…) Lire la suite »

Euro 2016 : Appel à la mobilisation générale

Jérôme HENRIQUES
"Voici venuuuuu le teeeeeemps des rires et des chaaaaants .... ". Finies les histoires de migrants qui coulent en méditerranée (comme on dit, dans la vie, faut savoir mener sa barque), de pauvres qui s'accrochent à leur boulot (ce qui, vu leur salaire, est quand même assez mesquin) ou de bobos-écolos qui s'opposent au bétonnage de leur cambrousse (eh les gars, on n'est pas dans "la petite maison dans la prairie" !), voici venu le temps de l'Euro 2016. Dehors donc les Noirs, les Rouges et les Verts, place à nos Bleus. On va enfin pouvoir se retrouver autour de nos vraies valeurs : le culte du fric, l'esprit du fight et l'exaltation autour du drapeau. D'ailleurs, rien de tel qu'un chant de supporters (sorte de Marseillaise en version "revival") pour se mettre dans l'ambiance : "Quoi ! Des hordes étrangèèèreees ! Viendraient jusque dans nos chaumièèèreees ! Chanter leurs hymnes d'estrangers ! Marchooooons ! Marchooooons ! Piétinooons ces enculéééés ! ... ". D'après les sociologues, (…) Lire la suite »