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Thème : PRCF

L’impasse du légalisme : limites de la fameuse sortie de l’UE par l’article 50

Shannon- JRCF
Ces dernières années, il semble que la question européenne ait repris une place de premier plan dans le débat public. Elle fut au cœur des présidentielles de 2017, où près d’un français sur deux a opté pour un candidat (nominalement) eurosceptique. Le viol du non au referendum de 2005, la dégradation des conditions de vie suivant la crise de 2008 et l’asservissement du peuple grec par la Troïka ont permis à nombre de nos concitoyens, en particulier aux travailleurs, de se rendre compte que les belles paroles fédéralistes et libérales sur la concurrence libre et non faussée, l’UE de la prospérité, l’Europe comme parangon de démocratie, n’étaient que des fariboles. Pour cesser cette dégradation manifeste des conditions de vie qui pousse chaque semaine nos concitoyens sur les ronds-points, pour exercer une véritable souveraineté politique, pour ôter au patronat une arme de destruction massive de nos conquis sociaux, les esprits commencent à s’accorder : il est nécessaire de sortir (…) Lire la suite »
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De l’effondrement En Marche au Grand Rebond ?

Georges GASTAUD
Ce froid dimanche de décembre marque une nouvelle étape de l’effondrement programmé de notre pays compressé et broyé par l’étau euro-capitaliste : D’une part, le sinistre Wauquiez a triomphé sans même avoir à combattre en s’emparant de l’ex-parti gaulliste en voie de lepénisation galopante. L’oligarchie resserre sa tenaille sur le peuple français malaxé entre l’euro-atlantisme débridé de Macron et le « Tea Party » pseudo-tricolore que veulent concurremment mettre en place la dynastie Le Pen et le clan clérical-xénophobe incarné par Wauquiez. D’autre part, profitant du désengagement majoritaire du corps électoral insulaire, la mouvance nationaliste, aiguillonnée par l’indépendantiste Talamoni, accroît sa mainmise réactionnaire sur la Corse. Nul doute que, dans le cadre de l’euro-balkanisation en route des Etats membres de l’UE (Ecosse et Grande-Bretagne, Catalogne et Pays basque et Espagne, Lombardie et Italie, Flandre et Belgique...), les forces centrifuges qu’encourage le « (…) Lire la suite »
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Un article qui va déplaire aussi à Pierre Laurent

Macron ou le casseur de France

FLOREAL

On a tout dit à gauche sur le caractère antisocial du macronisme. Même un aveugle verrait en effet que ce président-« trader » favorise par tous les moyens sa caste oligarchique aux dépens des « petites gens » « qui ne sont rien » : code du travail, conventions collectives, statuts, subventions aux communes, impôt sur la fortune, APL, « tout doit disparaître » pour « rembourser la dette », rentrer dans les clous de Maastricht, désosser la fonction publique, privatiser EDF, purger les retraités, aggraver la sélection à l’Université, augmenter la contribution française à l’OTAN et surtout, « baisser le coût du travail », comme l’exige le monstrueux MEDEF.

Mais on attend plus des marxistes que de constater ce que tout travailleur de base aperçoit du premier coup d’œil (56 % des citoyens n’a pas voté au second tour des législatives, bien plus si l’on prend pour base la population ouvrière et employée : nombre d’ouvriers savent qui est Macron et ne le reconnaissent pas comme leur président !), à savoir le contenu grossièrement anti-ouvriers, anti-fonctionnaires, anti-chômeurs, anti-artisans, anti-petits paysans de la politique Macron. Le rôle des marxistes n’est pas de répéter ce que tout le monde voit par lui-même, il est de montrer la cohérence stratégique de la politique capitaliste et de lui opposer une contre-cohérence progressiste et révolutionnaire. Or la politique antisociale de Macron est adossée à sa politique ANTINATIONALE, ANTIDEMOCRATIQUE (voire fascisante) et IMPERIALISTE. Antinationale : rien qu’aujourd’hui, 27 septembre 2017, on apprend qu’Alstom, c’est-à-dire le TGV dont certains actifs ont déjà été abandonnés à (…) Lire la suite »
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Entretien avec Georges Gastaud, Secrétaire National du PRCF

Menaces sur la paix et les droits des travailleurs, perspectives politiques.

Georges GASTAUD
I.C. – La situation ne cesse de se tendre autour de la péninsule coréenne. Quel est le positionnement du PRCF ? Georges Gastaud. : Notre priorité à tous devrait être la paix mondiale, qui peut sombrer corps et biens à l’occasion d’une frappe américaine massive contre Pyongyang (la République démocratique populaire de Corée est limitrophe de la Chine et de la Russie, rappelons-le). Cela va de pair avec la défense du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence étrangère. Or, c’est l’impérialisme US, fanatiquement soutenu, voire excité par Emmanuel Macron, qui est l’ennemi principal des peuples et de la paix en Extrême Orient comme ailleurs. On lira sur le site www.initiative-communiste.fr l’entretien exclusif de Robert Charvin, auteur du livre Comment peut-on être Coréen du Nord ?. Nous appelons donc les vrais progressistes, et plus encore, les communistes dignes de ce nom, à exiger ensemble que, 64 ans après la fin de la guerre de Corée, un traité de paix soit enfin (…) Lire la suite »
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Sur le plan international aussi les barricades n’ont que deux cotés (Venezuela, Corée, Ukraine, Syrie, repression anti communiste en Europe...)

Georges GASTAUD, Antoine MANESSIS

Proche-Orient, Ukraine-Russie, Venezuela, Péninsule coréenne, Palestine, criminalisation des communistes en Europe de l’Est… : sur le plan international aussi, « Les barricades n’ont que deux côtés » (Elsa Triolet).

Sur fond de crise larvée du capitalisme mondialisé et de difficultés croissante des EUà maintenir leur belliqueuse hégémonie mondiale, le monde vit une situation internationale contrastée et dangereuse, avec de très nombreux foyers de tensions dont certains peuvent à tout moment donner prétexte à des conflits dévastateurs, mondialisés, voire franchement exterminateurs, c’est-à-dire mettant en cause l’existence de l’humanité. En l’absence de l’URSS et du camp socialiste mondial, qu’a détruit la contre-révolution anticommuniste des années 90, faute d’un puissant Mouvement communiste international s’inspirant partout du marxisme-léninisme pour porter à la fois l’internationalisme prolétarien et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour coopérer librement, en présence d’un impérialisme américain d’autant plus revanchard qu’il est historiquement déclinant, avec la montée en puissance d’une Europe allemande en pleine course aux armements et avec le retour en force international (…) Lire la suite »

L’Avenir en commun : ce que révèlent les critiques de la commission économie du PCF

Jean-François DEJOURS

L’humain d’abord ! Quant à l’insoumission ? Cadres et militants du PCF semblent partagés… Sous le titre « le programme de la ’’France insoumise’’ : des choix contraires à ce pour quoi nous combattons », la commission économique du PCF rédigeait le 18 novembre, une note déroulant un argumentaire destiné à détourner les militants communistes du soutien à Mélenchon, argumentaire quelque peu surprenant qui n’aura pas suffi à les convaincre totalement lors du vote de cette fin novembre. Jugez plutôt ! (à lire sur le site www.economie-politique.org/93807 )

Sur le dossier central du chômage par exemple (page 1), il est reproché à Jean-Luc Mélenchon de renouer avec l’idée des « ateliers nationaux » défendue par la Révolution de février 1848, projet d’un autre temps, jugé responsable de « l’échec » et de « la répression du mouvement ouvrier » de juin 1848. Non qu’il s’agisse ici de faire de cette initiative conçue à la hâte par Louis Blanc, un modèle à reprendre clé en main (les chômeurs parisiens très vite rejoints par les autres, y étaient employés pour faire du terrassement, sans tenir compte de leurs qualifications initiales...), mais il est surprenant de rendre cette initiative – mettant en œuvre un droit au travail – responsable de l’échec du mouvement ouvrier écrasé par l’armée, en réaction de la bourgeoise fraîchement élue au parlement et farouchement opposée aux nationalisations (des chemins de fer) demandées par Louis Blanc ! L’échec de cette mise en œuvre d’un authentique droit au travail ne devrait-il pas inspirer aux (…) Lire la suite »

Pour une France Franchement Insoumise : le Frexit antifasciste, patriotique et progressiste est incontournable

Georges GASTAUD

Au début du mois de novembre, le PRCF a appelé à un soutien critique à la candidature Mélenchon. Dans une interview du journal Initiative Communiste le 9 décembre, Georges Gastaud secrétaire national du PRCF revient sur la situation politique actuelle après la désignation de Fillon et le risque d’accélération de la dynamique antisociale de fascisation que générerait un second tour de cauchemar Le Pen Fillon. Voici l'une de ses réponses. L'intégralité de l'interview est à lire sur www.initiative-communiste.fr

L’élection triomphale du thatchérien Fillon, le nouveau Thiers cher à la droite dure, l’Anti-Robin des Bois nanti, le pseudo-chrétien chouchouté par les beaux quartiers, constitue une déclaration de guerre civile programmée sur ordonnances à l’encontre du monde du travail. Cette ultra-droitisation de la prétendue « droite républicaine » permet à Marine et à Marion Le Pen d’en rajouter aussitôt dans leurs propositions inhumaines contre la scolarisation gratuite des gosses de sans papiers ou sur le non-remboursement de l’IVG. Cette ultra-droitisation de la droite, cette réaffirmation décomplexée des positions classiques de l’extrême droite sont le produit direct de la droitisation du PS, de la fascisation de moins en moins rampante de l’Etat (libéral-fascisation, social-fascisation, les formes nouvelles d’un processus ne doivent jamais en occulter le contenu de classe profond : la guerre à outrance de l’oligarchie contre le mouvement ouvrier !). L’actuelle poussée ultraréactionnaire (…) Lire la suite »

Présidentielles 2017, situation internationale : entretien avec Georges Gastaud

Georges GASTAUD

A travers un entretien accordé au journal Initiative Communiste, Georges Gastaud secrétaire national du PRCF analyse la situation internationale et nationale alors qu'approchent les présidentielles en France. Élection de Trump, présidentielles 2017 et candidature Mélenchon, Georges Gastaud aborde sans tabous et avec des propositions concrètes d'action et de mobilisation les sujets chauds de l'actualité.

Initiative Communiste : Comment le PRCF apprécie-t-il l’élection de Donald Trump ? Georges Gastaud : Drôle d’« élection » soit dit en passant puisque pour la seconde fois (on a eu le même schéma avec Bush Junior, avec en sus des suspicions de fraudes massives !), c’est le candidat minoritaire en voix qui est « élu ». Pour notre part nous sommes atterrés par le succès de ce fascisant personnage mais pas déçus de l’insuccès de la dynastie Clinton qui a fait tant de mal aux ouvriers étasuniens en imposant un Maastricht panaméricain (l’ALENA), qui a multiplié les guerres impérialistes, notamment en Yougoslavie, et qui avait clairement en tête des projets bellicistes totalement irresponsables à l’encontre de la Russie. Le fond des choses, c’est que, aux EU comme chez nous, le néolibéralisme débridé jette une partie du prolétariat et des couches moyennes déclassées dans les bras de la droite ultra tant qu’il n’existe pas une alternative populaire anticapitaliste. Cela dit, malgré (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à André Chassaigne, éventuel (pré) candidat à la (pré) candidature présidentielle du PCF PGE

Léon Landini, Pierre Pranchère, Georges Gastaud, Antoine Manessis
Cher André Chassaigne, Vous avez récemment fait acte de candidature à la candidature au titre du PCF. Dans votre déclaration, vous accusiez Jean-Luc Mélenchon de diviser « la gauche » ; vous déclariez en outre que votre candidature n’aurait pas une signification communiste « identitaire » mais qu’elle viserait à « rassembler la gauche » (on ne saisit d’ailleurs pas bien s’il s’agit de la gauche de la gauche ou de l’union avec le PS, soit au second tour, soit dès le premier). Vous ne précisez rien du contenu politique et programmatique de cette éventuelle candidature, en particulier, vous ne dites rien de la nécessaire sortie progressiste de l’UE (le « Frexit »), ce bloc impérialiste, néolibéral, anticommuniste et supranational qui s’associe à l’OTAN pour menacer la Russie, broyer les acquis sociaux et détruire les souverainetés nationales. En revanche vous exprimez votre souci primordial de ne pas rompre avec les élus socialistes et écolos de base dont vous précisez qu’ils « (…) Lire la suite »
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Une candidature communiste, ce serait une candidature franchement communiste donc 100% anti UE

Antoine MANESSIS

Réunis en conférence nationale le 5 novembre à Paris, les délégués du PCF PGE ont approuvé à 90% la résolution proposée par la direction du PCF-PGE. S’agissant des présidentielles, cette résolution proposait également deux options. Soit un soutien à la candidature Mélenchon en restant indépendant de la France Insoumise. Soit la proposition d’une candidature communiste qui pourrait être effacée en février une fois le résultat de la primaire PS connus. Aucun nom n’étant d’ailleurs cité officiellement, mais la tribune de la Conférence Nationale citant les noms de André Chassaigne et Pierre Laurent, le camarade Gauthier Weinmann, par exemple, étant obligé de forcer la parole depuis la salle pour rappeler sa candidature totalement occultée par la direction du parti. www.initiative-communiste.fr publie les textes de ces deux options ci dessous. Le résultat des votes de la conférence nationale du PCF est le suivant, la décision appartenant aux adhérents du PCF qui voteront dans leurs sections du 24 au 26 novembre : sur 535 inscrits officiels, 519 ont pris part au vote (97%), 218 soutiennent la candidature de Mélenchon (42%), 274 une candidature autre investit par le PCF et pouvant s’effacer en février (53%) et 27 se sont abstenus (5%). Il faut constater que l’écart est très serré. Deux autres options, attendre février 2016 d’une part, et d’autre part proposer une candidature sur des bases de classes, ont été rejetées largement par la conférence nationale préalablement à ce vote.

Tout en refusant l’option tardivement soutenue par Pierre Laurent d’un soutien critique à Jean-Luc Mélenchon, le vote émis à 55,7% par la Conférence nationale du PCF-PGE en faveur d’une candidature PCF appelle plusieurs remarques : Le premier aspect est que ce vote politiquement hétérogène exprime sans doute, pour certains camarades d’orientation marxiste, la nostalgie (certes honorable et légitime) d’une authentique expression communiste lors de ces présidentielles qui restent structurantes pour notre vie politique (et cela quoi qu’on pense de la Vème République à bout de souffle). Certains militants évoquent avec raison la campagne magnifique menée par Jacques Duclos en 1969 sur la base d’un vrai contenu communiste (progrès social, indépendance nationale, perspective du socialisme, solidarité avec le camp anti-impérialiste mondial...) ou, à un moindre degré, ils pensent à d’autres candidatures qui, permirent par la suite de porter peu ou prou les solutions des communistes (…) Lire la suite »