Dimanche 6 octobre se sont déroulées les élections législatives portugaises. A cette occasion les 230 députés de l’Assemblée de la République du Portugal ont été renouvelés. Au terme du dépouillement des bulletins de vote, le Parti socialiste (PS) l’a emporté mais sans obtenir la majorité absolue. Il devra, comme lors de la précédente législature, nouer des alliances avec d’autres partis.
La calamité des feux de forêts au Portugal, qui perdure depuis le début du siècle, a bien profité à l’industrie de pâte à papier et d’agglomérats de bois. Le prix du bois fixé cet été par le gouvernement de Lisbonne à un minimum de 25 euros la tonne, a fait déserter les entreprises de transformation des ventes aux enchères.
Sous la conduite d’un gouvernement socialiste, le Portugal a, depuis novembre 2015, entamé un virage à gauche, prenant de court les technocrates de Bruxelles qui réclamaient toujours plus d’austérité et de régression des droits sociaux. A l’opposé de cette spirale infernale qui a conduit de nombreux pays d’Europe du Sud, y compris le Portugal, a la misère et au chômage de masse, le gouvernement portugais a décidé de mener des politiques de relance, prenant en compte la volonté du peuple portugais.
La multiplication des panégyriques en cours à l’occasion du décès de Mario Soares, ancien secrétaire général du PS portugais, ancien ministre des Affaires Étrangères des gouvernements de la Révolution des Œillets, ancien Premier ministre et Président du Portugal, doit-elle obligatoirement comprendre un moment œcuménique d’amnésie sur le rôle qu’aura joué ce personnage politique dans l’évolution du pays depuis la libération des 48 ans de dictature fasciste par le biais de la Révolution des Œillets entamée par l’action des militaires du Mouvement des Forces Armées le 25 avril 1974 ?
Communiqué BDS
Le gouvernement du Portugal s’est retiré d’un projet controversé de coopération avec la police israélienne, suite à une pression de la campagne BDS.
D’autres voix communistes en Europe, les plus nombreuses désormais, font écho aux analyses du PRCF s’agissant de l’Union Européenne, de sa nature dictatoriale et totalitaire, de classe, et de la nécessité d’en sortir pour s’en sortir. Dans un discours prononcé en mai dernier, traduit ici par la rédaction de www.initiative-communiste.fr Jeronimo de Sousa le secrétaire général du PCP (parti communiste portugais) appelle ainsi à « libérer le pays de la soumission à l’Euro, condition pour son développement et la souveraineté nationale »
Sans avoir réellement fait de bruit en Europe, le Portugal est depuis quelques mois dirigé par un gouvernement socialiste appuyé par le Parti communiste portugais (PCP) et le Bloc de gauche.
La crise constitutionnelle menace après le refus fait à la gauche anti-austérité de former un gouvernement majoritaire.