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Thème : Néoconservatisme

Victoria Nuland : L’Ukraine possède des "installations de recherche biologique" et craint que la Russie ne s’en empare.

Glenn GREENWALD

Les aveux de la néoconservatrice jettent une lumière importante sur le rôle des États-Unis en Ukraine et soulèvent des questions essentielles sur ces laboratoires qui méritent des réponses.

Les "vérificateurs de faits" autoproclamés de la presse commerciale américaine ont passé deux semaines à qualifier de désinformation et de fausse théorie du complot l'affirmation selon laquelle l'Ukraine disposerait de laboratoires d'armes biologiques, seule ou avec le soutien des États-Unis. Ils n'ont jamais présenté de preuves à l'appui - comment pouvaient-ils le savoir ? et comment pouvaient-ils prouver le contraire ? - mais ils l'ont néanmoins affirmé avec le ton d'autorité et d'assurance qui les caractérise, ainsi que leur droit autoproclamé de décréter la vérité, en qualifiant définitivement ces affirmations de fausses. Les affirmations selon lesquelles l'Ukraine possède actuellement des laboratoires d'armes biologiques dangereuses sont venues de la Russie et de la Chine. Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé ce mois-ci : "Les États-Unis ont sous leur contrôle 336 laboratoires dans 30 pays, dont 26 rien qu'en Ukraine." Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que "la (...) Lire la suite »
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La chronique de Recherches internationales

Le retour gagnant des Néoconservateurs américains

Pierre Guerlain
Le cirque permanent qu’est la présidence Trump est un spectacle qui occupe et enrichit les médias dominants mais obscurcit les enjeux fondamentaux de cette présidence. Il est clair que Trump ne connaît pas grand chose aux phénomènes politiques et économiques, qu’il n’a pas l’envergure intellectuelle pour comprendre l’assurance santé ou les relations internationales et qu’il semble changer d’avis et de politique au gré des influences diverses qui s’exercent sur lui. Homme égocentrique, caractériel et impulsif, il accumule les gaffes, les contradictions et les renvois des responsables qu’il a nommés. Son tout nouveau chef de cabinet, John Kelly, a commencé par virer son directeur de la communication, Scaramucci, nommé dix jours plus tôt et qui avait lui obtenu la démission de deux proches. Néanmoins, dans le chaos perpétuel on peut distinguer les zones dans lesquelles Trump peut donner libre cours à ses préférences réactionnaires, ses préjugés et son envie d’apparaître comme le chef incontesté et les autres, (...) Lire la suite »

Pourquoi les néoconservateurs soutiennent Clinton (the Anti Media)

JP Sottile
Que doivent faire les Néoconservateurs ? Bill Kristol est carrément découragé après son échec pour chercher une alternative à Donald Trump. Max Boot est indigné par la volonté « stupide » de son parti de faire entrer un taureau arrogant dans le magasin de porcelaine de la politique envers la Chine. Et le phare de la première famille de l'interventionnisme militaire - Robert Kagan – est en train de mobiliser les néoconservateurs derrière la candidate démocrate à la présidence des États-Unis. Dans le même temps, les Démocrates sont devenus le parti de l'exceptionnalisme américain le plus cru et le plus vociférant. Cette transformation a été annoncée avec un zèle à faire péter les cordes vocales par le général à la retraite et candidat au titre de coach de motivation le plus hystérique, John Allen, à la convention démocrate dans la Ville de l'Amour Fraternel. Au cours de son « discours », quelques timides protestations de « assez de guerres ! » ont été efficacement noyés par les Démocrates scandant « USA-USA-USA ! (...) Lire la suite »
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La folie collective du Département d’État des Etats-Unis (Consortium News)

Robert PARRY

Plus de 50 « diplomates » du Département d’Etat des Etats-Unis [Ministère des Affaires Etrangères – NdT] ont envoyé un rapport « dissident » exhortant le président Obama à lancer des frappes militaires contre l’armée syrienne, un signe de plus que ce Ministère a disjoncté de façon collective.

Au cours des dernières décennies, le département d'Etat des Etats-Unis qui était jadis une maison raisonnablement professionnelle et réaliste en matière de diplomatie est devenu un repaire de bureaucrates guerriers possédés par des obsessions impériales, un phénomène dangereux souligné par la récente « dissidence » de masse en faveur de nouvelles tueries en Syrie. 51 « diplomates » du Département d'Etat ont signé une note de service distribuée par un « canal de la dissidence » officiel, demandant des frappes militaires contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad dont les forces ont mené la contre-offensive contre les extrémistes islamistes qui cherchent à contrôler cette importante nation du Moyen-Orient . Le fait qu'un si grand nombre de fonctionnaires du Département d'Etat plaident en faveur d'un élargissement de la guerre d'agression en accord avec l'agenda néoconservateur, qui a placé la Syrie sur une liste noire il y a vingt ans, est révélateur du degré de folie qui s'est emparé du Département (...) Lire la suite »

Cessez d’exploiter les questions LGBT pour diaboliser l’Islam (The Intercept)

Glenn GREENWALD

L’exploitation immédiate de cette attaque fait partie d’une tendance plus générale qui consiste à exploiter les questions sociétales progressistes pour glorifier les mots d’ordre militaristes, attiser les conflits inter-communautaires et défendre les politiques étrangères agressives.

À la fin des années 1990, Eric Rudolph – élevé dans un milieu catholique et affilié un temps avec la secte Christian Identity – a posé des bombes dans des cliniques qui pratiquaient l'avortement et un bar gay, insistant sur le fait qu'il s'agissait de lieux de débauche et de mal. Au mois de Juillet de l'année dernière, un Israélien juif orthodoxe a attaqué les participants du gay pride à Jérusalem, poignardant six d'entre eux dont un, un adolescent, succomba à ses blessures. Il a justifié ses attaques en s'appuyant sur les peines prescrits dans le Talmud pour homosexualité. Il venait d'être libéré d'une peine de prison de 10 ans pour avoir fait la même chose en 2005. Hier, un pasteur chrétien de l'Arizona, Steven Anderson, a salué le massacre de 49 personnes dans un club LGBT à Orlando au motif que « les homosexuels sont une bande de pervers dégoûtants » et des « pédophiles ». Les attaques violentes contre les bars gays aux États-Unis ont longtemps été un phénomène courant, comme l'explique aujourd'hui le (...) Lire la suite »
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Médias français : Cinq cas de journalistes acquis à la doctrine néoconservatrice

ANTICONS - Observatoire du néo-conservatisme
Au début de la présidence de George W. Bush, la doctrine néoconservatrice était présentée comme le degré zéro de la pensée. Pour bon nombre de chroniqueurs, il s’agissait d’une simple parenthèse dans notre Histoire qui devait très rapidement retrouver le sens de la raison. Pourtant cette aberration est devenue en moins de deux décennies la conception politique quasi-exclusive qui domine en Europe, et donc bien entendu en France et cela quel que soit les gouvernements au pouvoir. Pour preuve : en Septembre 2007, George Bush est encore président des USA. Interviewé par le New York Times, Nicolas Sarkozy parle de « l’éventualité d’une évolution » de la place de la France dans l’OTAN. Il laisse entrevoir en matière de politique étrangère un alignement plus affirmé de la France sur les positions américaines. Cela alors même que depuis 2003, les États-Unis sont engagés dans une guerre illégale en Irak. Ainsi, encouragé par une très grande partie de la classe politico-médiatique, Sarkozy parachèvera son triste bilan (...) Lire la suite »

La stratégie du chaos des néocons touche l’Europe (Consortium News)

Robert PARRY

Le chaos des réfugiés qui se développe en Europe, aujourd’hui – médiatisé par les photos poignantes du petit Aylan Kurdi dont le corps a échoué sur une plage de Turquie – est né des ambitions démesurées des néocons américains (conservateurs américains) et leurs acolytes les libéraux interventionnistes qui ont décidé de transformer le Moyen Orient et d’autres parties du monde par la stratégie du « changement de régime ».

Au lieu des mirifiques promesses de « promotion de la démocratie » et de « droits de l’homme », ces « anti-réalistes » n’ont fait que répandre la mort, la destruction et la déstabilisation à travers le Moyen Orient et certaines régions d’Afrique, puis, aujourd’hui, en Ukraine et au cœur de l’Europe. Cependant, comme ces forces néocons contrôlent toujours le « Discours Officiel », leurs théories, comme le fait qu’il n’y a pas assez de « changements de régime », bénéficient toujours la Une des médias. Par exemple, Fred Hiatt, éditorialiste néocon du Washington Post, a accusé les « réalistes » d’être responsables de la cascade de catastrophes. Hiatt les a accusés, eux et le président Barack Obama, de ne pas être intervenus plus agressivement en Syrie dans le but de renverser le président Bachar al-Assad, depuis longtemps candidat des néocons au « changement de régime ». En réalité, on peut faire remonter cette explosion accélérée de souffrances humaines à l’influence sans égale des néocons et de leurs compagnons de route (...) Lire la suite »

À propos des guerres de religion Étasuniennes

DE RIVAS

On nous dit que les Juifs dominent la planète et que les Musulmans seraient de pauvres victimes discriminées par un empire occidental impitoyable. Mais, heureusement, l’oncle Sam est là pour veiller sur nous et garantir la paix planétaire grâce à son invincible armada.

Il est grand temps de remettre les pendules à l'heure ! Parlons un peu des États-Unis, devenus le plus grand monstre exterminateur de tous ceux qui dérangent son hégémonie, d'abord sur son territoire suite au génocide amérindien, ensuite à travers tous les continents par des guerres de plus en plus génocidaires : Pour comprendre la situation dans ce pays de « va-t-en-guerre » et tenter d'identifier les vrais responsables des plus grands charniers perpétrés depuis la Deuxième Guerre mondiale, il faut distinguer deux grandes tendances politiques : les néoconservateurs pro-sionistes et les démocrates. Les premiers sont majoritaires au Congrès des États-Unis et représentent la moitié des membres du Sénat, ce sont eux qui décident. Ces néoconservateurs sont apparus dans les années 1960 pour s'opposer à la « nouvelle gauche » (New Left). En gros, ils ont pour devise « Plus jamais ça » (sous-entendu Auschwitz) et c'est à ce titre qu'ils défendent sans limite leur puissance militaire afin d’asseoir un nouvel (...) Lire la suite »

Qui sont les néoconservateurs ?

Justin Vaïsse

Faut-il se priver de l'analyse du fin connaisseur Justin Vaïsse sous prétexte qu'il a été appelé par Laurent Fabius pour diriger, à partir du 1er mars 2013, le centre de réflexion de la diplomatie française au Quai d'Orsay ? Cet article écrit en français a paru en décembre 2012 dans la revue USaméricaine BROOKINGS. (Les intertitres sont du présentateur. MD)

C’est à l’occasion de la guerre d’Irak de 2003 qu’ils ont contribué à lancer que les néoconservateurs américains ont attiré l’attention du monde et sont devenus partie intégrante du paysage des relations internationales. Pourtant, ils étaient apparus longtemps auparavant sur la scène politique américaine. Leur histoire remonte à la guerre froide, et elle passablement complexe. D’abord actifs sur les questions de politique intérieure, les néoconservateurs se sont tournés vers les questions de politique étrangère dans les années 1970 et surtout 1980. Parce qu’ils continuent à jouer un rôle important dans le débat américain, et conservent notamment une influence appréciable au sein du parti républicain, c’est une histoire en trois temps qu’il convient de comprendre. Le premier âge Au départ, dans les années 1960, les néoconservateurs sont de banals « libéraux de guerre froide », c'est-à-dire des activistes et intellectuels qui appartiennent au consensus libéral (au sens américain, donc de gauche), et fortement (...) Lire la suite »
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Indymedia Paris et les "antifas" soumis au détecteur de mensonge

ANTICONS : Observatoire du néo-conservatisme

Depuis quelques années nous avons vu fleurir de nombreux groupuscules se réclamant de la lutte antifasciste. Mais s’agit-il d’une protestation de bonne foi ? Ces activistes sont- ils les dignes héritiers de l’antifasciste historique, celui issu de la coalition de partis de gauche à l’origine de la formation du Front populaire qui, sous l’occupation, résista à l’Allemagne nazie et au régime de la collaboration ? Quelles sont leurs sources ? Leur raisonnement tient-il debout ? Qui se cache derrière ?

I- L’alerte antifasciste : décryptage d’une manipulation L’alerte (pseudo)-antifasciste s’apparente à une chasse aux sorcières maccarthyste, déguisée en combat contre le racisme. Elle est menée par quelques publications aux méthodes insidieuses et bien rodées (voir la propagande néoconservatrice déguisée en gauche progressiste). Derrière une façade pétrie d’idéaux et de symbolique d’inspiration libertaire, il s’agit pourtant bien d’outils de propagande néoconservatrice, donc raciste et guerrière. Le procédé utilisé par de faux antifascistes mais vrais néoconservateurs est simple : une campagne médiatique haineuse contre une personne ou un groupe, avec pour seuls arguments l‘amalgame, l’insinuation et le procès. Par le biais d’un tract ou d’un article infamant, ces soi-disant défenseurs des libertés tentent, par exemple de faire annuler une conférence si elle sort de la ligne éditoriale des néoconservateurs. Exemples d’alertes : Alerte antifasciste paris.indymedia ou encore Alerte antifasciste Rebellyon.info Les (...) Lire la suite »
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