RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Laurent Fabius

Victorieuse Syrie

Bruno GUIGUE

Comme par un matin calme, le paysage s’éclaircit peu à peu en Syrie. Partout à l’offensive, l’armée nationale a reconquis des milliers de kilomètres carrés de territoire à l’est d’Alep, de Homs et de Damas. Elle s’apprête à reprendre le contrôle intégral des frontières syro-jordanienne et syro-irakienne, traditionnelles voies de transit des mercenaires venus dévaster le berceau de la civilisation pour une poignée de pétrodollars.

En restaurant la souveraineté de l’Etat sur le sol national, cette courageuse armée de conscrits inflige un camouflet à tous ceux qui rêvaient de détruire cet Etat récalcitrant, à tous ceux qui voulaient le mettre en charpie parce qu’il osait déjouer leurs plans néo-coloniaux. Victorieuse sur le plan militaire depuis la libération d’Alep, la Syrie souveraine l’emporte aussi sur le plan politique. Le temps paraît lointain où “Le Monde diplomatique” pouvait prédire, sans craindre le ridicule, l’exil doré de la famille Assad quelque part en Sibérie. Ses adversaires, le président syrien les a vus défiler, qui psalmodiaient les mêmes stupidités sur un pays dont ils ignoraient tout. A en croire les Occidentaux, le départ de Bachar Al-Assad devait être un “préalable” à la solution de la crise. En réalité, c’était tout le contraire. La résistance de l’Etat syrien dont le président est la clé de voûte exigeait son maintien. Là où tant d’autres auraient pris la poudre d’escampette, le chef est resté à son poste, et il a (...) Lire la suite »

Fabius de la Paix : l’ancien chef de la diplomatie vise le Prix Nobel

Ksénia Lukyanova

Le Prix Nobel de la Paix défraie la chronique avec la nomination de Laurent Fabius pour son action à la tête de la COP21. Le même faisait déjà polémique en 2013 en expliquant que « le Front Al-Nosra fait du bon boulot ». Une déclaration pas très pacifique.

Laurent Fabius, l'ancien ministre des Affaires étrangères, pourrait rester dans l'histoire comme l'homme qui a estimé qu'Assad ne méritait pas de vivre ou encore qu'Al-Nosra faisait du bon boulot. Il pourrait, mais peut-être dans trois jours le monde et l'histoire oublieront-ils tous ces « détails » pour ne se souvenir que de l'actuel président du Conseil Constitutionnel comme du Prix Nobel de la Paix 2016 pour son action à la tête de la COP21. Avant sa nomination, certains médias français décrivaient déjà « une stratégie de Laurent Fabius pour décrocher le prix Nobel de la Paix ». Après tout, ce prix prestigieux aux yeux de la communauté internationale est décerné suite à une action précise et n'englobe pas toute la vie et la carrière de la personne en question. Donc, la présidence de la COP 21, c'est précisément ce point dans la biographie de monsieur Fabius qui est éclairé encore davantage par la lumière nobélienne. Jérôme Lambert, vice-président de la Commission des affaires européennes à l'Assemblée (...) Lire la suite »
La France et la Syrie

Le mensonge, la nausée et les sanctions

Michel RAIMBAUD

Le pire ministre des affaires étrangères jamais offert à la France a déguerpi. Il laisse derrière lui une diplomatie ruinée, décrédibilisée et démoralisée : seraient-ils les meilleurs de la planète, nos diplomates ne peuvent faire de miracles lorsqu’ils sont amenés à ne défendre que des dossiers indéfendables, qui les placent systématiquement du mauvais côté de l’Histoire. C’est là que le bât blesse.

Le départ d’un ministre aussi étranger aux Affaires étrangères, qui ne se réveillait qu’au nom de Bachar al Assad, ne fera guère pleurer que lui-même et ses complices. Mais les optimistes inoxydables, inondés d’espoir l’espace d’un adieu, devraient se méfier : si le pire n’est jamais sûr, le meilleur l’est encore moins. Le partant était un pilier du « groupe des Amis de la Syrie », dont la liste des Etats membres illustrait alors parfaitement la sentence bien connue : avec de tels amis, plus besoin de se chercher des ennemis. Reprenant le flambeau brandi par la France lors du rezzou de l’OTAN sur la Libye, Fabius a tout fait pour propulser notre pays à l’avant-garde des va-t-en guerre de la vertueuse « communauté internationale ». N’est-ce pas lui qui, mi-dépité mi-gourmand, estimait en juillet 2012 qu’il « reste encore quelques renforcements possibles en matière de sanctions », insistant pour que la Grèce cesse d’importer du phosphate syrien ? Le club Elisabeth Arden (Washington, Londres, Paris), qui prétend (...) Lire la suite »

Syrie : honte à Hollande, Fabius et aux médias français !

Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

Depuis cinq ans, les médias français se sont fait une spécialité de nous « vendre » la guerre civile en Syrie, d’appeler à l’ingérence dans les affaires internes de ce pays souverain QUI NE NOUS A RIEN FAIT DE MAL, voire de décider quel président pouvait ou ne pouvait pas siéger à Damas.

Peu importait à nos « libérateurs » de papier, qui avaient déjà aidé Sarkozy et BHL à déstabiliser la Libye et une partie de l’Afrique, que les ennemis du gouvernement syrien fussent en réalité à 95% des fanatiques religieux armés par la CIA et par les régimes esclavagistes d’Arabie saoudite et du Qatar, ces grands amis du MEDEF et des gouvernants français successifs. Peu leur importe que le monstrueux « Etat islamique » qui ravage l’Irak (détruit par Bush) et la Syrie ne puisse notoirement se maintenir 24 heures sans la complicité d’Ankara (qui terrorise les Kurdes sur son territoire), et qu’il ne puisse évidemment pas se financer sans le secours de sociétés pétrolières qui achètent au rabais le pétrole volé par l’E.I. aux peuples irakien et syrien. Peu leur importe car l’essentiel pour l’impérialisme français, de plus en plus vassal de l’Oncle Sam et de l’OTAN au détriment de l’intérêt du peuple français, est de refaire main basse sur la Syrie, ex-colonie française placée « sous mandat français » en 1918 en (...) Lire la suite »
Fissures. Le bloc occidental n’est plus ce qu’il était.

Il était une fois, le bloc occidental

Zouhir MEBARKI
Chaque jour, il s'effrite un peu plus. Des petits blocs se forment sur des dossiers différents mais toujours avec le même point commun. Le dernier dossier qui fait apparaître au grand jour les divergences occidentales est celui de la Syrie. John Kerry, le secrétaire d'Etat étasunien, a pris de court tout le monde, dimanche dernier, en annonçant l'intention de son pays de négocier avec le président syrien, Bachar al Assad. Il n'en fallait pas plus pour que, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, et son Premier ministre, Manuel Valls, sortent de leurs gonds et crient presque à la trahison. Pour un peu, ils gronderaient Kerry. Enfin, si les Etats-Unis n'étaient pas cette puissance bien plus supérieure que les Etats d'Europe réunis. Ils ont tout de même marmonné qu'il était hors de question d'envisager « une solution politique tant que Bachar al Assad restera et John Kerry le sait (sic) » a déclaré, lundi dernier, Valls sur le plateau de Canal +. Il n'a pas pu se retenir comme (...) Lire la suite »

Il faut permettre au Hamas de s’intégrer dans le champ politique palestinien et non l’ostraciser

Taoufiq TAHANI

Lettre ouverte de Taoufiq Tahani, président de l'Association "France Palestine Solidarité" à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des affaires européennes et du développement international à propos de la position française quant à la décision du Tribunal de l’UE d’annuler l’inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes.

Paris, le 27 Décembre 2014 Monsieur le Ministre, Je dois vous faire part de ma stupéfaction devant la déclaration du porte parole du Ministère des Affaires étrangères suite à la décision du Tribunal de l’UE d’annuler l’inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes. Il a en effet déclaré : « la France agira pour que dans les meilleurs délais l’inscription du Hamas sur cette liste soit rétablie ». Le tribunal de l’UE a pris sa décision en s’appuyant sur le fait que les Etats européens n’ont pas été en mesure de produire « des preuves ou des indices sérieux et crédibles » pour fonder le caractère terroriste du Hamas, qui doivent émaner de décisions d’ « autorités compétentes », notamment policières ou judiciaires. Pourquoi alors cette précipitation au moment où la communauté internationale est appelée à faire pression sur la partie qui ne veut pas la paix, le gouvernement extrémiste israélien ? La diplomatie française se baserait-elle sur la preuve donnée par Nadine Morano qui vient de déclarer que « (...) Lire la suite »

Fabius refuse le visa à Jamila, jeune handicapée de Gaza attendue à Free Palestine

Lecteur
Le gouvernement français vient de refuser, avec des motivations sordides, le visa de sortie à trois Palestiniens de Gaza, dont Jamila, 21 ans, amputée des deux jambes à la suite des bombardements israéliens de « Plomb Durci » Jamila, Hana et Nabil étaient invités en France par plusieurs associations et devaient faire une tournée dans plusieurs villes de France, à commencer par Paris où ils étaient attendus ce samedi 1er novembre, pour témoigner de la situation à Gaza. A une demande de visa datant de plus d’un mois et pour une durée de moins de trois semaines en France, ils ont reçu tous les trois du Consul général de France à Jérusalem, un refus insultant : ils seraient « dans l’incapacité de prouver leurs moyens de subsistance pendant leur séjour en France » et il serait à « craindre qu’ils ne retournent pas à Gaza » et restent ici ! Pour les consoler, les représentants des autorités françaises à Gaza leur ont fait savoir que la France refuse 90 % des demandes de visa de visite dans notre pays exprimées par (...) Lire la suite »

Pour l’instant Fabius a raté sa troisième Guerre mondiale.

Jacques-Marie BOURGET

Heureusement que, dans le monde occidental, personne n’écoute Laurent Fabius, et guère plus son employeur, François Hollande. Sinon, en plus d’être en guerre au Mali, en Centrafrique et en Irak et en Syrie, nous aurions déjà bombardé Moscou afin de punir Poutine pour son soutien à Assad et aux indépendantistes ukrainiens. Et bombardé aussi, en amuse Bush, les villes de Téhéran et de Damas. Avouons que si le ministre des Affaires étrangères de la France était plus entendu, la planète aurait une autre gueule et nous serions au cœur d’une troisième guerre mondiale ce qui donnerait du travail à Dassault et aux correspondants de guerre.

La conquête avortée. Est-ce un problème de timbre de voix, pas assez puissant ? Il est clair, et depuis longtemps, que Fabius a du mal à imposer son discours. Les lecteurs les plus âgés se souviendront du plus jeune Premier ministre de l’histoire, un "Laurent le Magnifique" pour lequel Matignon n’était qu’un marche pied vers l’Élysée. Pourtant, bien décidé à ne prendre aucun risque et à ne jamais insulter l’avenir, Fabius s’est forgé une doctrine : ni coupable ni responsable. Le parapluie devient son emblème et son rang de locataire de Matignon son paratonnerre. En 1984, lors d’un débat télévisé qui l’oppose à Chirac, Laurent lâche au bulldozer corrézien : « Mais n’oubliez pas que vous parlez au Premier ministre de la France ». Ce tout accompagné d’un va-et-vient de la main, celui que l’on fait pour éliminer une miette de pain. Fabius était programmé pour être roi, rien ne devait accidenter la mécanique. On le voit se rendre chez le boulanger pour acheter son pain, laissant la Ferrari au garage il roule en 2 CV : (...) Lire la suite »
Bové, Fabius, Jouyet, Kouchner, la quadrette vertueuse.

Laurent Fabius à Cuba : « Mais qui a gardé son gosse (1) » ?

Maxime VIVAS

En 1986, le Premier ministre, Laurent Fabius accorde l’asile (pour 8 jours, jure-t-il afin de calmer les cris d’indignation) au dictateur d’Haïti, Bébé Doc, en cavale après avoir fait massacrer 60 000 personnes dont des écoliers de moins de dix ans.

L'assassin est resté un quart de siècle chez nous. Voir : http://www.legrandsoir.info/Laurent-Fabius-a-egare-son-dictateur.html Le 25 Septembre 2003, lors de l’émission de France 2 « 100 minutes pour convaincre », José Bové, classé alors à gauche et proche des mouvements de libération latino-américains, est interrogé sur Cuba. Il répond (de mémoire) : « J’ai été expulsé de Cuba par Castro pour avoir dit des choses qui lui déplaisaient ». Le questionneur, qui cherchait à le mettre en difficulté, était Bernard Kouchner, un éléphant du parti solférinien qui est devenu en 2007 ministre des Affaires étrangères et européennes des gouvernements UMP de François Fillon. Le 29 octobre 2005, dans Libération , Laurent Fabius s'alarme : « Répression à Cuba, il faut agir ». Et de dénoncer les « conditions de détention barbares » imposées là -bas aux « combattants de la liberté » dont plusieurs font « une grève de la faim de plusieurs semaines ». Il invite à se mobiliser contre un régime qui « démontre une fois de plus son (...) Lire la suite »
Communiqué de presse de Cuba Si France

Fabius à Cuba : Faire entendre une autre voix !

Cuba Si France
A la veille du départ de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères de la France, pour une visite officielle à Cuba, l'association Cuba Si France tient à saluer une initiative heureuse qu'elle réclame depuis très longtemps et qui doit pouvoir bénéficier aux deux pays. Il reste à M. Fabius de ne pas céder aux sinistres sirènes médiatiques sur la "dissidence" à Cuba dont chacun sait qu'elle est un artifice étatsunien boursouflé jusqu'à l'écœurement par des médias complaisants et souvent anti-cubains par idéologie. Cuba Si France rappelle à Monsieur Fabius que Cuba est un pays souverain et pacifique. Son peuple fier ne demande qu'à vivre comme il l'a librement choisi. Une extraordinaire opportunité est ainsi offerte à la France d'établir des relations mutuellement fructueuses en initiant une politique basée sur le respect des différences. Ainsi Cuba Si France estime que la meilleure des manières pour établir une relation bilatérale civilisée avec Cuba et l'aider à reconquérir son libre-arbitre, serait (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10