Chers « amis » de « gôche », vous qui avez voté Macron il y a un peu moins de deux ans « pour éviter le pire » et qui aujourd’hui crachez sans retenue sur les GJ que vous condamnez au nom de la « violence », de « l’antisémitisme » ou de toute autre calomnie à la mode...Nous ne vous oublions pas !
Alors que la menace d’une victoire fasciste, macroniste ou filloni$te pèse sur notre pays,
alors que le candidat désigné et soutenu, fort normalement de façon critique, par les militants du PCF est Jean-Luc Mélenchon, une grande partie de l’appareil du PCF-PGE et ses dirigeants mènent un travail de sape contre la candidature de JLM au service mal dissimulé de Hamon et de sa mission de sauvetage du PS maastrichtien.
En 2012, j'ai beaucoup "campagné" pour Mélenchon. Si bien qu'au soir du 1° tour il était 3° dans mon département, avec plus de 14%. En 2017, si rien n'évolue, je ne "campagnerais" pas pour lui, n'y ne voterais, sans doute pas, pour lui. Que s'est-il passé pour qu'une telle crise de désamour s'installe entre lui et moi ?
Opter pour des « primaires à gauche » revient à s’engager une nouvelle fois dans une stratégie au final « socialo dépendante » . Elle risque d’assimiler les communistes à cette « gauche » qui n’en est plus une depuis longtemps déjà . Si nous sommes peu lisibles, peu visibles, malgré la nécessité aujourd’hui comme hier d’un puissant parti communiste, de classe, c’est que nous avons en quelque sorte renoncé à être pleinement nous-mêmes, antisystème et propositionnels, à refuser radicalement le capitalisme, à rompre avec lui. Rompre, rupture, radicalité... Etre partisan de la révolution, même si le mot a été tant et tant dégradé, n’est-ce pas revendiquer et commencer à construire, par nos résistances, nos pratiques quotidiennes, des relations et des valeurs nouvelles, une société de partage, non cannibale, libérée du marché. Un socialisme d’aujourd’hui, citoyen, autogestionnaire, démocratique, écosocialiste, qui socialise les grands secteurs économiques et les leviers financiers, qui remette en cause le carcan européen, le productivisme sans limites, la monopolisation des richesses... Mais pour cela il convient d’abord de ne pas renoncer aux mots, « socialisme », « révolution », et au sens de la marche. Je ne sais plus qui a dit : Ne pas nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.
Le choc qu’a représenté la double gifle administrée aux dernières élections n’en finit plus de provoquer des réactions inquiètes, voire effarées. Va-t-on vraiment laisser la gauche s’affaiblir sans limites jusqu’à disparaître comme en Italie ?
Remettons des guillemets à ces mots d’ordre par lesquels la droite et l’extrême droite tentent de capturer une partie de l’électorat de gauche. Elles en ont bien besoin, puisqu’elles ne représentent qu’environ 1% de la population ; 10% en comptant les valets des multinationales.
Il est en effet facile et totalement gratuit de manipuler l’électeur plutôt que de frauder dans les bureaux de vote, même avec des machines à voter, ou de hurler à la fraude à s’en faire une trachéite.
Le président Sarkozy est-il (re)présentable ?
La bourgeoisie cultivée a honte de ce parvenu qui a séduit Marianne pour se vautrer dans des palais habituellement fermés aux marchands de voitures qui parlent d’argent à table avec une syntaxe hasardeuse et une gestuelle saccadée propre à renverser leur cuillerée de potage sur la nappe brodée.
La bourgeoisie argentée, discrète sur ses signes extérieurs de richesse, craint que son côté bling-bling, ses montres, sa chaînette, ses Ray-ban, le Fouquet’s, le jet privé et le yacht de Bolloré, ses vacances dans des palais du dictateur monarque du Maroc et celles, qu’il couvrit aussi longtemps que possible, de Michèle Alliot-Marie chez le dictateur tunisien, de Fillon chez le dictateur égyptien, n’éloignent de lui des électeurs naguère acquis.