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Thème : Corruption

Corruption et blanchiment d’argent à Bruxelles, l’Emir du Quatar était très généreux

Jean-Pierre PAGE

Une affaire de corruption et de blanchiment d'argent impliquant la vice présidente du Parlement Européen Eva Kaili député socialiste grecque et Lucas Visentini le nouveau secrétaire général de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) précédemment secrétaire général de la Confédération Européenne des Syndicats(CES) que préside Laurent Berger de la CFDT, à leurs côtés, un ancien euro député italien dirigeant de l'ONG "fight Impunity" et quelques assistants parlementaires. L'émir du Quatar Tamir ben Hamad El Thani savait se montrer très généreux pour que l'on fasse la promotion de son paradis social pour travailleurs migrants.

La mise en cause par la justice belge et dans une affaire de corruption de Lucas Visentini, ex-secrétaire général de la Confédération Européenne des Syndicats CES) et nouveau secrétaire général de la Confédération Syndicale Internationale (CIS, ex CISL) est très grave. Elle est aussi révélatrice ! Elle met en évidence les complicités politiques et financière directes dans les rouages européens, d’organisations syndicales, de partis, d’ONG avec les institutions. Autant dire avec la commission de Bruxelles comme avec le parlement. Cela renvoie à l’indépendance et au fonctionnement de la CES dont le budget est assuré à plus de 75% par l’Union Européenne et dont les dirigeants bénéficient d’avantages identiques aux fonctionnaires de l’UE, en matière de rémunérations, de conditions de travail, de promotions et ou le système de « pantouflage » existe depuis longtemps, permettant de passer des bureaux de la CES à ceux de l’Union Européenne afin de poursuivre une carrière dans les (…) Lire la suite »
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Le voile de Pénélope Fillon

Claire VÉRILHAC

On croyait cette "affaire Fillon" une énième histoire d'abus de pouvoir. Celle d'un politicien avide, qui profite du laxisme d'une République à bout de souffle pour s'enrichir à tout va, et qui utilise femme et enfants pour cela. Et puis, au détour d'une interview, on découvre qu'il s'agit aussi d'un machiste ordinaire qui veut l'épouse au foyer ... comme d'autres la veulent cachée sous un voile !

Cette femme l'a dit et répété : elle aurait voulu travailler ! Pourtant, au moment même où elle prononce ces mots, elle est censée avoir un emploi. Un poste d'assistante parlementaire à temps complet depuis des années. Faut-il que son mari la tienne en si peu d'estime qu'il ne l'ait même pas informée ? Fait-elle à ce point partie des meubles ? Quels boniments lui a-t-il servi pour qu'elle signe les contrats de travail ? C'est un rôle effacé de femme au foyer qu'elle évoque toujours : "nous ne parlons jamais de politique à la maison", "les gens savent que je ne m'implique pas dans l'action politique de mon mari", "je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre", "je dis ce que je pense mais je ne pense pas qu'il écoute", "si je n'avais pas eu le dernier, je serais sans doute allée chercher un travail" ... Sans doute que François Fillon l'a dissuadée de chercher un emploi afin de pouvoir mener sa carrière à lui sans souci des enfants ou des tâches (…) Lire la suite »
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Choses vues et entendues à Caracas

Vénézuéliens, Jérôme Cahuzac et les Black Blocs seraient vus comme des héros par Macron

Maxime VIVAS

Le mardi 19 septembre 2017, sous un soleil de plomb, en présence de 200 délégués venus des cinq continents et de plus de 60 pays (je représentais le site français Le Grand Soir), Nicolás Maduro, s’est adressé aux Vénézuéliens depuis les jardins du palais présidentiel de Miraflores dans le cadre des journées internationales de solidarité « Todos somos Venezuela ».

Son intervention a été diffusée par la radio et la télévision nationales. Après avoir remercié les invités (journalistes, écrivains, artistes, représentants d’associations ou de partis) venus exprimer leur sympathie pour la patrie de Guaicaipuro, Bolivar, Miranda, Chávez, Nicolás Maduro a loué l’héroïsme du peuple qui a démontré sa fermeté et sa capacité de résistance face aux attaques constantes de l'empire « estadunidense » en vue de renverser son gouvernement. Il a exprimé sa solidarité aux peuples de la Dominique et du Mexique, en raison des conséquences des phénomènes naturels (ouragan et tremblement de terre) qui ont causé de grandes pertes matérielles et humaines. Il a rappelé que le gouvernement bolivarien a envoyé une aide immédiate à ces pays. Le président vénézuélien a fait état du discours prononcé par son homologue Donald Trump à l'ONU. On sait que Trump n'exclut pas une intervention militaire au Venezuela. Le président états-unien « se croit le propriétaire du (…) Lire la suite »
Tandis que Macron marche sur l’eau et que Brigitte sourit…

Trois ministres et deux candidats du REM seraient déjà compromis

Vincent MORET

Emmanuel Macron est l’homme d’une nouvelle morale politique. Il l’a dit et il s’est entouré de belles consciences.
Sauf que, alors que le nouveau gouvernement s’installe à peine, avant même que les élections législatives aient eu lieu, les « affaires » commencent à dégringoler.
Avec les jeunes, tout va plus vite.

Marchande de sommeil. Véronique Avril, candidate REM à Saint-Denis, est accusée d'avoir loué un logement insalubre de 23 m2 dans un immeuble qui menace de s’écrouler à une famille de cinq personnes » pour 650 euros par mois. Cette chargée de mission à la Ville de Paris, ancienne membre du Conseil d’administration de Médecins sans frontières, s’estime victime, les locataires ne payant plus le loyer. Emploi fictif ? Le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour « abus de confiance » sur des soupçons d'emplois fictifs visant des assistants d'eurodéputés. Parmi les soupçonnés, Marielle de Sarnez, ministre MODEM de l'Europe et des Affaires étrangères, pour l'emploi (?) de l'une de ses attachés parlementaires au Parlement européen, par ailleurs conseillère régionale et conseillère de Paris. Inéligibilité. Pierre Cabaré, candidat investi par La République en marche à Toulouse avait été déclaré inéligible en 2003 pour un an. Emmanuel Macron avait déclaré en (…) Lire la suite »

La destruction du Brésil et sa décomposition morale (Jornal GGN)

Aldo FORZIERI
La conséquence la plus tragique du coup d'État (de 2016, qui a écarté Dilma Rousseff de la présidence NdT) est la destruction du Brésil en tant que nation et la décomposition morale de ses institutions. Si l'impeachment représentait lui-même une attaque contre les fondements démocratiques et républicains de la Constitution, le travail du gouvernement illégitime (de Michel Temer NdT) vise la destruction implacable et impitoyable du sens social que le pays a construit depuis la Constitution de 1988. Les mesures gouvernementales parlent d'elles-mêmes et sont synthétisées dans la PEC des dépenses (projet d'amendement de la Constitution gelant les dépenses publiques durant 20 ans NdT), dans les propositions de réforme des pensions et du travail et dans la lente destruction des programmes sociaux tels que Prouni (bourse d'accès à l'enseignement supérieur), Minha Casa Minha Vida (accès à la propriété), Bolsa Família (allocation famille), financement des étudiants, etc. Le gouvernement (…) Lire la suite »

Comment « l’argent noir » des entreprises prend le pouvoir des deux côtés de l’Atlantique (The Guardian)

George MONBIOT
Il a fallu aux entreprises américaines un moment pour se réconcilier avec Donald Trump. Certaines de ses positions, en particulier sur le commerce, ont horrifié les chefs d'entreprise. Beaucoup d'entre eux préféraient Ted Cruz ou Scott Walker. Mais une fois Trump nominé, Big money a commencé à y voir une occasion en or. Trump a été préparé non seulement pour promouvoir la cause des entreprises au sein du gouvernement, mais aussi pour transformer le gouvernement en une sorte de corporation, dotée de personnel et dirigée par des cadres et des lobbyistes. Son incohérence n'était pas un défaut, mais une ouverture : son programme politique pouvait être façonné. Et le réseau d'argent noir déjà développé par certaines sociétés américaines était parfaitement bien placé pour le faire. L'argent noir [dark money] est le terme utilisé aux États-Unis pour le financement des organisations qui se livrent au lobbying politique et qui ne sont pas obligées de révéler d'où provient l'argent. Peu de (…) Lire la suite »

Un champion de l’évasion fiscale pour évaluer les acteurs de la coopération non gouvernementale

Jérôme DUVAL

En Belgique, sur base d’une évaluation réalisée par la multinationale Deloitte, Alexander De Croo, ministre de la Coopération au développement, a supprimé l’accès aux subventions publiques de vingt acteurs non gouvernementaux. L’entreprise a pourtant été maintes fois inculpée dans le passé.

Le 7 juin, le gouvernement a été interpellé par deux députés fédéraux sur le recrutement de la multinationale Deloitte, pour évaluer les acteurs de la coopération non gouvernementale. Sur base de cette évaluation, portant le nom de « screening » et qui applique des critères venus du management privé, le ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a supprimé l’accès aux subventions publiques de vingt acteurs non gouvernementaux (ce qui représente 20 % de la totalité des organisations évaluées). Connue pour les conseils qu’elle prodigue aux entreprises pour contourner l’impôt notamment en Afrique, Deloitte est mal placée pour évaluer la « bonne gestion » d’ONG qui travaillent dans la coopération au développement. C’est ce qu’a rappelé le député fédéral Benoît Hellings dans sa question parlementaire soulignant que Deloitte « s’organise au niveau mondial pour conseiller les grandes structures et les grandes entreprises dans leur évasion fiscale ». Dans sa réponse, (…) Lire la suite »
Bienvenue en Chinoiserie

Quand les officiels chinois passent à la casserole

Sébastien ROUSSILLAT

A mon retour du Xinjiang, j’ai fait une escale de 36 heures à Pékin pour y rencontrer des médias et mon excellent ami Zheng Ruolin dont j’ai souvent parlé ici, conquis par son talent et sa rigueur intellectuelle.
Il m’a accompagné au siège de « La Chine au présent », mensuel chinois qui est publié en 6 langues. A l’occasion d’une table ronde, j’y ai rencontre un jeune Français, Sébastien Roussillat (photo ci-contre), conseiller linguistique et journaliste à l’édition francophone du magazine.
Il nous a envoyé cet article que LGS publie volontiers.
Maxime Vivas

D’ordinaire habitués aux longs discours-tiroirs aussi captivants qu’une prêche de m’sieur l’curé le dimanche, les officiels chinois se retrouvent aujourd’hui en direct à la télévision face à leurs « ouailles » pour des face à face sans fard et sans filet avec ce « peuple » qu’ils sont censés servir. La Chine, et son histoire plurimillénaire, a inventé quelque chose de très particulier qui se résume sous le terme « bureaucratie ». Cette magnifique invention léguée à la postérité est tellement enracinée dans la culture chinoise qu’elle en est devenue un symbole : le mandarin (pas le canard...). En Chine, les fonctionnaires, bureaucrates, et autres « mandarins » sont donc une classe à part, de plus en plus déconnectée de la réalité du « petit peuple » et qui vit sa vie vautrée dans ses privilèges : maison aux frais de l’Etat, voiture de fonction avec chauffeur etc… et fait parfois son « travail » de façon très nonchalante. Un parking rempli de voitures de fonction à vendre après (…) Lire la suite »

Ça ne peut pas durer...

Shanan KHAIRI
Voila un mois que nos gardiens de prison sont en grève. Un mois que des milliers de prisonniers sont privés de douche. Qu'ils ne reçoivent qu'un repas par jour. Qu'ils sont cantonnés continuellement dans leurs cellules jusqu'à dix pour quelques mètres carrés. Que des centaines de malades incarcérés sont privés de soins adéquats. Que des émeutes éclatent. Que le gouvernement semble impuissant. Déjà un mort en aile psychiatrique. Du sang jusqu'au plafond. Un mois. Ça ne peut pas durer. Voila deux ans que d'anciens néo-nazis sont rentrés au gouvernement. Deux ans que Charles Michel pactise avec ceux qu'il qualifiait autrefois de "racistes". Deux ans qu'ils distillent leur propagande fascisante dans les plus hautes sphères de l'Etat. Deux ans qu'ils contrôlent la police. La sûreté de l'Etat. Les finances. La lutte contre la fraude fiscale. La lutte contre la pauvreté. L'égalité des chances. L'immigration. La politique des grandes villes. Deux ans qu'ils n'ont montré qu'incompétence (…) Lire la suite »

Brésil : “No vai ter golpe” [Il n’y aura pas de coup d’état]

REDH

Le Réseau des Intellectuels, Artistes et Mouvements sociaux pour la Défense de l’Humanité dénonce en cette heure cruciale la grave tentative de coup d’état contre la Présidente Dilma Rousseff et lui adresse ses salutations solidaires ainsi qu’au peuple travailleur et honnête du Brésil.

“No vai ter golpe” [Il n’y aura pas de coup d’état], une clameur profonde monte du Brésil en faveur de la défense du gouvernement de Dilma, de la démocratie et de l’ordre constitutionnel. Les analystes politiques sont d’accord avec le fait qu’un impeachment (procès politique) sans base légale, peut être considéré comme un coup d’Etat. Cette base légale n’existe pas, car il n’y a pas une seule preuve incriminant la présidente. Nous sommes avec tous ceux qui se mobilisent dans les rues, dans les campagnes, sur les places, dans les syndicats, les centres culturels et universitaires pour éviter le coup d’état et pour la défense du gouvernement qui a été élu par 54 millions de Brésiliens et Brésiliennes. Nous sommes solidaires du Conseil de la Fédération Nationale des Journalistes du Brésil (FENAJ) qui exhorte tous les citoyens brésiliens à résister et à lutter pour la démocratie, la justice et la liberté, nous soutenons la déclaration de l’Union Brésilienne des Ecrivains, et les (…) Lire la suite »