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Mélenchon, l’écologie réelle et anti-impérialiste / Jadot, le vote anti-écologiste par excellence

La campagne électorale en cours impose une analyse qui intéressera en particulier les militants écologistes sincères, autant que tous ceux qui se réclament de la lutte anti-impérialiste, anti-guerre et euro-critique : voter pour le micro-candidat EELV Jadot, c’est refuser clairement qu’un programme écologique, celui de l’Union Populaire défendu par Jean-Luc Mélenchon, passe le cap du second tour et soit donc potentiellement appliqué. C’est voler objectivement au secours du « fascisme en marche », version Le Pen et du candidat « En Marche » vers le fascisme Macron, dans leur duo concerté et planifié de longue date pour la présidentielle. C’est, enfin, pour Jadot, démontrer par l’acte concret, celui du vote, que les discours sur le climat, l’agriculture saine et la biodiversité sont pour eux de creuses utopies, tout juste utiles à rhabiller une nouvelle sociale-démocratie sur les cendres socialiste, jamais à changer le cours des choses dans le réel. Un peu comme le discours « social » pour le Parti Socialiste des années Mitterrand aux années Hollande.

Le bulletin de vote Jadot n’est bien souvent qu’un acte irrationnel de haine « anti-Mélenchon » dicté par un patient travail de propagande politicomédiatique, voire un acte, irresponsable et coupé des aspirations populaires, dicté par l’esprit de chapelle pour la tristement célèbre « lutte des places » à quelques mois des élections législatives, à la faveur d’une coupable sous-estimation de la menace fasciste et de la prolongation ultra-libérale du règne Macron, dont seul le peuple paiera le prix.

Mais il ne suffit pas de démasquer aux yeux de ceux qui y croyaient encore le parti EELV. Il faut encore bien identifier en quoi la planification écologique de l’Union Populaire est le seul programme véritablement « écologiste » en lice dans la campagne en cours. Mieux, c’est en soi, la planification d’une véritable indépendance nationale énergétique et alimentaire sans lesquelles aucune lutte anti-impérialiste, aucune souveraineté nationale, y compris contre Bruxelles n’est possible (quoique pensent de l’UE les militants LFI eux-mêmes d’ailleurs).

La question du nucléaire

On a longtemps glosé sur la « bifurcation écologique » prônée par Jean-Luc Mélenchon, qui, par une « sortie du nucléaire » mettrait l’indépendance énergétique de la France en péril. Or il faut être clair sur cette question : la défense du nucléaire français est maintenant bien connue et surgit de la gauche comme de la droite, voire des partis fascistes. Elle consiste à préférer le nucléaire à toute autre alternative énergétique, au nom des résultats déjà acquis par la France, et ce quelqu’en soient les risques sanitaires et environnementaux. Oui : c’est une énergie « propre », sans carbone, et oui, elle assure actuellement l’indépendance énergétique de la France, même si c’est une position de courte vue.

Mais l’attitude « anti-nucléaire » se décline en deux positions qu’on pourrait dire antagonistes. Celles que tiennent l’un contre l’autre l’Union Populaire et EELV, à quelques nuances près. Chez ces derniers, sortir du nucléaire passe par le développement d’énergies alternatives à peu de frais, éoliennes, panneaux solaires, dans le cadre d’une « décroissance » qu’on sait funeste pour tous, même déguisée sous les traits de « l’austérité heureuse ». N’importe quel capital privé peut se « verdir » en construisant de maigrelettes éoliennes sans aucun soucis de leur viabilité et de leur productivité énergétique. C’est le propre du capitalisme, vert ou non, de construire des stratégies lucratives de court-terme, avant qu’on se rende compte que ça ne marche pas, totalement à l’opposé d’une véritable planification étatique. Dans cette veine, on valorise toujours l’éolien et le solaire allemand, sans nucléaire, en oubliant que l’Allemagne est une immense consommatrice d’énergies fossiles (locales et importées). Il ne faut pas diaboliser l’éolien ou le solaire non plus : la diversification énergétique, sur des ressources locales, imposée à Cuba par le blocus est un des gages de sa souveraineté actuelle... faute de mieux.

C’est contre une telle vision « naïve », celle d’EELV, que des voix, à gauche, défendent à l’exact opposé, le maintien du nucléaire français, oubliant un peu vite, au-delà des pollutions collatérales et des risques massifs qu’il induit, que l’exploitation de l’uranium est un des aspects majeurs de l’impérialisme français et de la Françafric, avec AREVA. Le sous-sol français ne contient pas d’uranium, chacun le sait.

La planification écologique de Jean-Luc Mélenchon est d’une tout autre nature : elle acte que les risques planant sur les populations priment sur toute autre considération, justifiant, non pas un arrêt brutal de la production nucléaire, mais une sortie industriellement organisée, parce que la France, pays riche, en a les moyens. Cette sortie progressive est compensée par des grands chantiers d’Etat, centrés sur l’immense énergie de la mer l’hydrolien, technologie de production massive d’énergie tout à fait sérieuse scientifiquement, compte-tenu de la géographie locale et de l’ingénierie française. Comme le ministre communiste Marcel Paul l’avait déjà impulsé dans l’immédiat après-guerre avec les chantiers des barrages hydroélectriques, autre technologie de production massive, propre, souveraine et non intermittente d’énergie électrique, le développement de l’hydrolien est une bifurcation concrète, moderne, faisable, souveraine, non-décroissante, de la politique énergétique française, une bifurcation qui ne rompt pas avec la ligne d’indépendance nationale. Ligne qui est l’exacte opposé à celle, pro-européenne écheuvelée, de Jadot et EELV (comme le rappelle le premier « E » de son nom).

La proposition de Jean-Luc Mélenchon est donc alternative, anti-impérialiste – il faut le souligner–, souveraine et tournée vers l’avenir et le travail industriel. Le terme « planification » n’a ici rien d’anodin : il révèle que le capitalisme ne peut que nous conduire dans le mur avec ou sans (capitalisme vert) le nucléaire, et que seul l’Etat peut financer à la juste hauteur d’immense travaux de restructuration industrielle. Même dans la fuite en avant du nucléaire macroniste, ce dernier, conscient qu’aucune impulsion de nouveaux chantiers coûteux de centrales à l’uranium, ne saurait se passer, a-t-il annoncé, d’une renationalisation d’EDF ! Aucun capital privé, assoiffé de profit maximal et immédiat, ne financera les chantiers trop coûteux de nouvelles centrales nucléaires, ou de nouvelles centrales à hydroliennes, ou de nouveaux barrages hydroélectriques.

Ajoutons que la « sortie du nucléaire en France » ne suppose pas forcément qu’on soit « anti-nucléaire ». Les chinois le démontrent depuis des décennies, en finançant presque seuls désormais le coûteux projet international ITER pour une fusion nucléaire, propre, massive, non impérialiste, et en développant chez eux le nucléaire à « sels dissous » (thorium largement disponible plutôt qu’uranium nécessitant le pillage de sous-sols étrangers), mille fois moins polluant, plus sûr (autoextinction du système en cas de surchauffe). L’important est de savoir comment on peut sortir du nucléaire à l’uranium (tant chéri par le lobby militaro-industriel pour ses sous-produits au plutonium dans l’armement, lobby qui interdit obstinément la recherche française sur le nucléaire au thorium ne laissant pas de sous-produit exploitable par l’armée) sans perte transitoire de souveraineté énergétique. Mais même cette question ne peut être réglée que par un Etat lui-même souverain.

La question agricole

Là encore, le programme à courte vue du candidat Jadot démasque son incohérence tragique, son caractère anti-écologique. Car pour installer une agriculture saine et durable au service du peuple comme pour garantir son autosuffisance alimentaire, il faut, à la fois se départir du poids de l’agrobusiness européen et étasunien, et développer en tenant compte du terrain, de la géographie locale, des sols existant (à protéger sur le long terme plutôt qu’à détruire par les pesticides) richesse nationale fondamentale, une agriculture nationale adaptée, saine, durable, indépendante, diversifiée (et non axée sur l’exportation exclusive de céréales).

Rester inféodé aux traités européens, c’est tuer dans l’œuf toute velléité de production agricole souveraine. Or l’agroécologie, comme nous l’enseignent nos camarades cubains depuis des décennies, ne naît pas de vagues romances sur la « beauté de la nature », mais sur la base d’une indispensable souveraineté alimentaire. Elle sauve à la fois les peuples du joug impérialiste (y compris de celui de son propre impérialisme, pour le peuple français) et l’environnement – qui conditionne nos vie et avec lequel il faut construire une « harmonie » active, comme nous y invitent par exemple les plans chinois- du court-termisme assassin du capital.

Sur la question agricole comme sur la question énergétique, le ligne véritablement « écologique » est forcément anti-impérialiste et sociale. A contrario, dans le contexte de la conflagration impérialiste imminente, inaugurée par la guerre russo-ukrainienne, attisée par l’OTAN, les EU et l’UE pour des raisons géostratégiques mais aussi directement financières et intéressées, tous les peuples, et d’abord ceux des semi-colonies soumises à la chaîne impérialiste occidentale, comprennent que la « mondialisation » n’offre aucune prospérité mais au contraire une gigantesque dépendance alimentaire, au moins aussi fondamentale que la dépendance énergétique. Les Français ne peuvent s’en rendre compte directement parce que l’agriculture française, intensifiée à l’extrême, est fondamentalement exportatrice et dominatrice. Pas encore ici de pénuries alimentaires en vue, ou de famines comme cela s’annonce en Afrique par exemple ces mois-ci.

L’exemple d’un pays comme la Tunisie est beaucoup plus significatif pour mettre cette contradiction en évidence. La Tunisie est un grenier à blé pour l’Europe depuis l’empire romain, et produit encore aujourd’hui massivement des céréales, et notamment du blé. Un blé endémique, le « blé Karim », prisé pour ses qualités nutritionnelles et son adaptation au terrain et au climat. Or toute cette production est destinée à l’exportation sous contrainte, pendant que la totalité du blé servant à nourrir le peuple tunisien vient d’Europe. Jusqu’au début du vingt-et-unième siècle, la Tunisie était exclusivement sous dépendance française pour l’importation de blé, puis une diversification a permis jusqu’à un certain point de s’approvisionner auprès de la Russie et de l’Ukraine notamment. Pour autant, en cas de guerre, le cours du blé s’imposera à tout pays dépendant et, si le prix du pain est fixé (compensé par l’Etat) en Tunisie depuis longtemps pour tenter d’éviter les « révoltes du pain », on observe aujourd’hui, et c’est nouveau, que le poids de la baguette baisse (puisqu’on ne touche pas au prix).

L’angoisse est forte, dans un pays, comme tant d’autres, où le souvenir des révoltes de la faim est encore dans toutes les têtes. L’un des acteurs essentiels de la dépendance néocoloniale du pays est la France (l’ALECA, accord de libre échange complet et approfondi, avec un volet agricole dominant), dans le cadre impérialiste de l’Union Européenne, tant chérie par les EELV.

Non seulement la guerre est, on le sait depuis Lénine, la conséquence directe des contradictions de l’impérialisme agonisant, stade suprême du capitalisme (impérialisme qui cherche, dans sa crise structurelle, à écraser le développement de puissances comme la Chine ou la Russie), guerre que la « mondialisation » n’a jamais stoppée (et qu’elle a au contraire encouragée), mais la dépendance alimentaire ou énergétique des pays semi-colonisés du Sud induit forcément le développement d’énergies alternatives locales et de l’agroécologie durable, garantie d’autosuffisance alimentaire pour les peuples. Sur ces deux questions, l’Union Populaire de Jean-Luc Mélenchon est conséquente et visionnaire, moyennant sans doute des critiques de classe bien sûr, sur les voies et moyens de la « bifurcation » à engager, pendant que les EELV participent dans les faits au camp belliciste et impérialiste des zélateurs de l’Union Européenne et de l’OTAN.

Réciproquement, et c’est peut être le plus important, pour répondre aux forces progressistes qui critiquent le « zèle écologiste » de la France Insoumise, la planification écologique représente concrètement les bases matérielles incontournables d’une véritable indépendance nationale et populaire, sans lesquelles aucune sortie de l’Union Européenne et de l’OTAN n’est possible au-delà de décrets formels et inapplicables, et ce même si les aspirations à en sortir (claires pour l’OTAN) sont encore légères, inavouées, ou largement insuffisantes concernant l’Union Européenne, à l’heure où le « plan B » de la France Insoumise 2017 de sortie de l’UE n’est en effet plus explicite.

La planification écologique est la trajectoire obligée d’une possible sortie de l’UE, quoiqu’en pense la FI elle-même, tout comme l’agroécologie fut dans les années 2000 la seule politique de survie face au blocus des États-Unis à Cuba, pionnière de l’écologie réelle (jamais saluée par EELV bien sûr) quoique sans l’avoir jamais clamé sur tous les toits.

 https://germinallejournal.jimdofree.com/2022/04/06/l-%C3%A9cologie-r%C3%A9elle-pour-la-france-c-est-celle-de-l-union-pop

COMMENTAIRES  

06/04/2022 18:35 par Nakor

Il e semble que l’on a, en France métropolitaine, des gisements d’uranium non ? En Bretagne et dans le massif central ?

07/04/2022 07:38 par Chklakla

Merci pour cet article qui me rassure sur la politique écologique de l’Union populaire.
Je craignais que la sortie du nucléaire imaginée par la FI ait pour conséquence le démantèlement du service public de l’énergie à l’échelle nationale au profit d’un développement régional de ce secteur en fonction des particularités locales ( le relief, le climat, les ressources naturelles etc.).
De plus, la rupture nécessaire avec la politique de l’Union européenne ( d’abord avec les traités, puis je le souhaite, la sortie de la zone euro après ?) qu’induit l’application de la souveraineté alimentaire et agricole de l’Union populaire me réconcilie avec ce programme.
À la faveur de cet article je voterai Mélenchon moins déçu par le silence du candidat sur la sortie de l’Union européenne et moins méfiant sur sa vision de " l’urgence écologique".

07/04/2022 08:16 par CN46400

Suing est, comme d’autres, inconsistant sur le nucléaire et aussi sur les ENR. L’uranium n’est plus rare, donc à bas coût, et le thorium, plus courant, concerne la G4 (Astrid) qui n’intéresse pas plus Suing que Mélenchon ou Macron qui l’a arrêté. Pourtant une bonne partie des déchets, à vie longue, de la G3 (REP et EPR) pourrait achever de s’y consumer pendant 200 années.

07/04/2022 08:21 par keg

Personnellement, je me méfie de la "dictature écologique". L’écologie n’aurait jamais dû quitter la sphère citoyenne et ne jamais devenir un outil politique.... Que dire du nombre de centrales nucléaires supplémentaires à créer pour couvrir les besoins électriques lorsque tout le parc automobile roulera, obligatoirement, "EDF-engie" ? Qui en parle ? Jadot, Mélenchon, Mc’ron, Mc’Kinsey, ... Et croyez-vous que le plein coûtera le même prix que maintenant (il dépassera le coût du plein en super actuel. L’état y prendra, comme d’hab, sa part, augmentée du manque à gagner cumulé depuis de nombreuses années

Journal de guerre N° 17 - https://wp.me/p4Im0Q-5uS - 07/04/2022 – Quoique l’on fasse la démocratie décline et mal. Quoi que nous votions elle restera malade de ses orgies-gaspillatoires. Il est venu le temps de payer « quoiqu’il nous en coûte ». Lui ne sera pas là pour payer, il en sera exempté pour services-rendus au Peuple !

07/04/2022 08:38 par richard calabria

On pourrait peut-être ajouter à propos de Jadot, qu’il est un soutient inconditionnel de l’OTAN et des États-Unis, eux même étant le socle tant idéologique qu’économique de la politique du "tout marchandises à l’obsolescence programmée" à l’origine du dérèglement climatique.
On ne peut avoir la prétention de lutter contre le dérèglement climatique et se faire le chantre "en même temps" de l’OTAN et des États-Unis. Je n’ajouterais qu’un seul mot : supercherie.

07/04/2022 12:00 par RV

Le débat sur l’énergie ne peut se réduire ni se confondre avec celui sur le nucléaire, donc l’électricité, qui a tendance à l’occulter.
Les combustibles fossiles en France représentent plus de 64% de la consommation d’énergie. Les secteurs les plus émetteurs sont d’abord les transports et juste derrière le bâtiment et l’agriculture.
Mais il faut aussi prendre en compte nos consommations importées. Nos émissions de GES diminuent nationalement mais notre empreinte carbone augmente en raison de la croissance de nos émissions importées.
source : Socle d’information initial à destination des membres de la Convention citoyenne pour le climat.

07/04/2022 13:37 par CN46400

Les écolos coûtent un bras à la société française. Voynet a obtenu l’arrêt de Superphénix en 98, alors que cette centrale était au point, venait de terminer une année à pleine production et devait fournir du Plutonium pour les autres réacteurs pour économiser l’uranium dont, à l’époque, on prévoyait une pénurie qui ne s’est pas confirmée. A Pompili on doit la fermeture de Fessenheim qui venait d’être révisée et rénovée et donc la production fait grandement défaut en ce moment et bien sûr l’abandon d’Astrid, projet de réacteur à sels fondus étudié avec le Japon au moment où les chinois arrivent à la réalisation concrète.
Quand à Mélenchon, force est de constater la tendance anti-scientiste de tous ses raisonnements (45 éoliennes pour remplacer un réacteur REP....) dès que la chasse aux voix est ouverte. Et que la peur des explosions nucléaires est toujours convoquée pour effrayer l’électeur qui n’est pas susceptible de connaître la nuance entre une explosion d’hydrogène (TMI, Tchernobyl et Fukushima) et Hiroshima ou Nagasaki....

07/04/2022 18:43 par len

la france, comme tous les pays de otaneuro et apparenté, est sous contrôle des multi-milliardaires qui règnent économiquement, et donc politiquement et médiatiquement, sur washington, bruxelles, et aussi kiev *** les pays ne peuvent sortir de l’otaneuro, qu’au prix d’une guerre civile, qu’avec des sécessionnistes lourdement armés par de grandes puissances comme la russie et la chine *** car les multi-milliardaires sont prêts à utiliser toutes les armées régulières des zones otan et euro, sans comptés les meutes de mercenaires des sociétés dont ils sont directement les propriétaires, pour maintenir leur domination sur cet espace *** là où des sécessionnistes de pays de l’otaneuro soutenus par la russie et la chine l’emporteraient, ces pays ne seraient plus dans les zone euro et otan, mais deviendraient liés à l’organisation de coopération de shanghaï, l’organisation du traité de sécurité collective, l’eurasie, les brics, des structures plus proches de l’intérêt général, de l’égalité entre les peuples *** les zones commandées par des multi-milliardaires et leurs intérêts particuliers, génèrent autant d’inégalités sociales que géographiques *** ces multi-milliardaires sont en très grande majorité d’origine anglo-saxonne, germanique et scandinave, et ont un préférence très marquée pour l’europe du nord et l’amérique du nord, avec déjà un mépris pour les latins et les slaves, et un mépris total pour les africains, asiatiques et centre et sud américains *** des multi-milliardaires, tellement obsédés par leurs profits, marchent sur des cadavres, et pratiquent l’apartheid ethnique et social *** avec l’opulence, musk276, bezos189, arnault149... influent sur les élections dans les réseaux sociaux et avec services de renseignements *** ils ont choisi macron pour leur territoire français *** si on est pour une meilleure répartition des richesses, on votera pour mélenchon *** et même si mélenchon arrivait à se qualifier pour le deuxième tour le 10 avril, et être élu le 24, en dépit d’énormes moyens déployés par les multi-milliardaires, ceux ne manqueraient pas d’en déployer encore plus, sous forme sanctions et de blocus, pour nuire à un gouvernement récalcitrant à leurs intérêts particuliers.

08/04/2022 13:13 par irae

Merci pour cet article et les commentaires mais c’est un peu tard pour tergiverser entre les neo libéraux et les neo libéraux verts.
Il y a urgence à éviter un nouveau second tour macron-le pen en laissant Jadot à ses illusions sur le capitalisme responsable.

08/04/2022 22:00 par Gege

07/04/2022 à 13:37 par CN46400

CN46400 la science fait homme à parler, amen !

« le dernier rapport du groupe 3 du GIEC est très clair : l’humanité a trois ans pour infléchir ses émissions si elle veut éviter le pire.
Ne pas voter pour le seul des 3 candidats capable d’arriver au 2e tour qui porte les questions écologiques , c’est prendre une part de responsabilité écrasante dans les catastrophes déjà en cours et celles , bien plus graves , à venir. »

Gaël Giraud

Jean Pierre Jancovici

https://www.youtube.com/watch?v=dt3pMOcO8Us

Mais CN46400 a parlé, cette sommité scientifique, qui fait tout son possible pour que JLM ne soit pas au second tour et laisse la place au fascisateur et à la fasciste comme le dit très exactement Frédérique Lordon . Gageons qu’au deuxième tour comme tous les castors il appellera à voter Macron ou pire Lepepen là fachos.

08/04/2022 22:59 par evoe

Le lobby du nucléaire tente comme d’hab de voir la paille dans les yeux des autres et masquer les poutres qu’il cache.

Le pb du nucléaire est d’abord la pollution mortelle pour des milliers d’années.
Mais aussi pour la pollution quotidienne comme celle du tritium qui se retrouve PARTOUT - puisque chimiquement de l’hydrogène donc par exemple dans l’eau. C’est tout simplement DINGUE.

Le pb du nucléaire est donc l’irréversibilité en cas d’accident. Territoires bannis !
Le pb du nucléaire est source de chantage : quelques explosifs et la France devient invivable pour des siècles.
C’est du délire !!
Une bombe sur la Hague (le centre de traitement et stockage) et il faut évacuer la moitié de la France.
Bref des fous furieux mettent en danger des millions de gens.
Il suffit d’un accident ou de malveillance. Des évènements très fréquents.

Tout ça au nom de l’indépendance FAUSSE.
Après guerre on ouvre des mines en France (BRGM CEA..) pour faire la bombe.
on les ferme mais MAL : grosses pollutions encore maintenant et morts des mineurs... passons
Ensuite on va ailleurs Niger Kazakhstan ..
Alors devant cette perte d’indépendance : on Retraite : le Pu extrait et réutilisé (MOX).
ce qui entraîne Phénix etc .. Qui sont des dingueries au delà de TOUT :
cœurs pleins de Pu ( ce truc mortel à très faible dose pour 100 000 ans), de Sodium en refroidissement primaire avec échangeur à EAU-SODIUM !!
FOLIE furieuse : pas un seul échangeur ordinaire EAU-EAU actuel ne fuit PAS.
Mais les échangeurs Sodium-EAU seraient étanches !!!
Un conte de fée qui rend ces réacteurs des bombes....
Eau + Sodium ça pète ... très fort.

Donc la solution Phénix++ simplement du délire.

Maintenant on dépend de la Russie pour certains traitements.
Ce qui avec cette guerre et la politique étasunienne de destruction de tout ce qui les dérangent,
rend cette politique nucléaire de la France une stupidité.
L’indépendance est BIDON à double titre : minerais Uranium (hors de prix en France) et traitements (faisables en France) !!
Et depuis QUAND cherche-t-on l’indépendance alors que dans tous les domaines on la fuit !!!

Sans parler de la faillite frauduleuse AREVA le ’champion’ du monde
et le démantèlement de EdF par les rapaces.
Et l’incapacité à construire un EPR, ni par AREVA (en Finlande, ce qui est normal, pas compétent mais on le fait quand même et c’est la Bérézina) ni par EdF (Flamanville) qui s’y prend comme un manche (cf rapports à ce sujet pas tristes).
Et puis la cata : les EPR chinois semblent montrer des défauts structurels de la géométrie du cœur… qui semblent (secret-defense) se retrouver sur le palier N4 en France …

Donc nucléaire tout va bien pour le lobby mais c’est tout le contraire.
Le secret-defense bien utile …
J’oublie un truc : les catastrophes en cours : Tchernobyl et Fukushima.
Juste des centaines de milliards jamais comptés dans les couts …. et les morts.

Mais SI TOUT VA BIEN.

08/04/2022 23:07 par evoe

Pourquoi l’écologie politique ?

Pour réagir face aux dévastations du capitalisme.

Donc l’écologie ne peut être QUE anticapitaliste.

Dites cela à Jadot, il ne comprendra pas.

JLM/FI un peu plus.
Mais l’anticapitalisme de JLM/FI est une fiction.
Cela-dit cela PEUT être une transition.
Disons une ouverture d’esprit pour les lobotomisés
qui découvriraient
1 – les catastrophes
2 – leurs causes
3 – une possibilité d’autre-chose

09/04/2022 09:08 par CN46400

@ IVOE
"Le pb du nucléaire est d’abord la pollution mortelle pour des milliers d’années."
TMI = 0 Mort !
Tchernobyl = 4500 morts dus au radiations à ce jour !
Fukushima = 0 mort par irradiation !
Quelle énergie a tué moins de gens par kw/h produit ?
"Eau + Sodium ça pète ... très fort." + incendie au contact de l’air
Exact, mais on peut maîtriser, exemple : Phénix (30 ans) et Superphénix pendant un an
"Et depuis QUAND cherche-t-on l’indépendance alors que dans tous les domaines on la fuit !!!"
C’est qui qui paie la facture électrique chez toi ?
"et le démantèlement de EdF par les rapaces."
EdF n’est pas démantelée par les rapaces, mais pour les rapaces.
Les EPR chinois vont bien , merci, un est encore en tête de la production mondiale annuelle.
Mais l’avenir proche du nucléaire civil est dans la G4 (sels fondus + thorium) ), et plus tard, dans la fusion !
Le domaine nucléaire est le premier de tous les domaines scientifiques que des ignares extérieurs veulent interdire en ce basant sur des utilisations militaires (Hiroshima et Nagasaki), et ce, bien que les retours d’expérience des 3 accidents aient été appliquées sur tous les réacteurs français (modif de l’enceinte, évacuation de l’hydrogène éventuel etc )....
Les retards de l’EPR sont le résultat des abandons industriels provoqués par les hésitations provoquées par les campagnes anti nucs consécutives à l’entrée des écolos dans la politique de l’état (Jospin-Voynet-1998). Avant, on produisait jusqu’à deux REP par ans....

12/04/2022 09:23 par keg

Journal de guerre N° 19 - https://wp.me/p4Im0Q-5vw - 12/04/2022 – Il est stipulé que les amis de mes amis sont mes amis et que les amis de mes ennemis sont mes ennemis. Avec cela on fait marcher le monde entier, au pas cadenassé, par leurs élites….et on l’engage là où il ne voudrait pas aller. Faut-il traduire ce qu‘est un Mc’ron ?

16/04/2022 17:20 par BB48

Quand MELENCHON votait OUI à l’Europe libérale car Maastricht était "un compromis de gauche" ! C’est pas sérieux ! ,,,

21/04/2022 19:34 par jo nice

@evoe
Eau + sodium = explosion
T’es sérieux la ? le sodium c’est du sel,ça n’explose pas...

22/04/2022 09:16 par babelouest

@ Jo Nice
Le sodium Na est un métal qui, pur, a une réaction violente avec l’oxygène. En revanche, sa combinaison NaCl avec le chlore en fait un sel sans danger..
Le surrégénérateur SuperPhœnix était plongé dans le sodium liquide : là c’était fort dangereux.

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