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Le Chantage du 11 Septembre, la gauche en ligne de mire

«  Chaque pays, dans chaque région, doit maintenant prendre une décision. Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes. »
George W. Bush, le 20 septembre 2001.

Depuis de nombreuses années en France, la remise en cause des explications officielles sur les attentats du 11 septembre 2001 est devenue un sujet tabou et assure à celui qui l’aborde de se faire cataloguer à l’extrême droite tant l’accusation, ajoutée à celle d’antisémitisme, a régulièrement servi dans les médias à empêcher un réel débat d’avoir lieu. Ce genre de cliché vient de valoir à René Balme, maire de Grigny et membre du Parti de gauche, de se faire traiter de conspirationniste rouge-brun dans une poussée de maccarthysme de Rue89 à la veille des élections législatives. Outre son déroulement, c’est la place de cet événement dans la politique néolibérale dont l’analyse a été évacuée par ce chantage. Le film The Crisis of Civilization de l’activiste britannique Dean Puckett vient donc donner de l’altitude à ce débat en replaçant la guerre au terrorisme dans son contexte global, au milieu des différentes crises générées par le capitalisme néolibéral, qu’elles soient énergétiques, écologiques ou économiques.

La juste part des choses

«  Je ne sais pas si je peux supporter d’assister à une autre audition [de la Commission du 11/9] qui ne va pas au coeur du sujet. Mais si nous n’y allons pas, qui regarde ? »
Mindy Kleinberg, veuve d’Alan Kleinberg décédé dans la tour Nord
du World Trade Center le 11 septembre 2001.

Il est très difficile de parler du 11 Septembre. Chaque fois que l’on aborde le sujet pour la première fois avec quelqu’un, on se demande pour qui on va passer. On s’en abstient souvent d’ailleurs. Et si on est rapidement rangé dans la case conspirationniste à laquelle on peut s’habituer à contrecoeur avec le temps, il est en revanche plus dérangeant de passer pour un militant d’extrême droite ou un antisémite. Certes, on peut considérer qu’une certaine partie de ceux qui contestent la version officielle du 11 Septembre mérite le qualificatif de conspirationniste ; il s’agit en général de personnes qui ont rarement fait plus d’efforts à comprendre le sujet que la plupart des journalistes ou qui sont plongées comme eux dans leurs convictions malgré tout ce qui s’y oppose. Si d’ailleurs certains aspects controversés restent encore sujets à débat, les différents partis pris exprimés relèvent plus souvent d’une croyance personnelle que d’une réelle capacité d’analyse. 

Cela dit, il existe des faits indéniables qui posent des questions significatives sur ce qui s’est passé le 11 Septembre et sur la commission chargée de l’expliquer. Le documentaire 9/11 : Press for Truth qui donne principalement la parole aux familles de victimes en fournit un bon aperçu [1]. Ce sont elles qui se sont battues pour obtenir une commission d’enquête, et ce sont également elles qui ont été les premières à dénoncer le rapport final [2]. On y découvre également Paul Thompson, un informaticien de San José, dont le travail participatif initié sur le site History Commons (*) constitue à ce jour la base d’information thématique et chronologique la plus complète sur le 11 Septembre [3]. Cette chronologie du 11 Septembre (9/11 Timeline) est une véritable bible pour tous ceux qui s’intéressent vraiment au sujet. Le journaliste d’investigation américain Peter Lance, primé par cinq Emmy Awards au long de sa carrière, déclara même dans son livre Cover Up qu’ « avec quasiment aucun budget et un simple accès à l’Internet, Thompson a réalisé ce que la Commission du 11/9 a été incapable de faire, achever l’intention du Congrès de "rendre un compte-rendu complet des circonstances entourant les attaques" » [4]. Noam Chomsky, bien que ne militant pas pour une nouvelle enquête, se dit également insatisfait des conclusions de l’enquête « parce que ce sont les conclusions d’une commission gouvernementale. Prenez n’importe quelle commission gouvernementale sur n’importe quel sujet, elle ne dira tout simplement jamais la vérité », affirme t-il [5]. Ces différentes personnalités, tout comme les proches de victimes insatisfaites du rapport d’enquête, n’ont évidemment rien à voir avec l’extrême droite ou l’antisémitisme. Pourtant, en dépit de ce simple constat nourri par l’évidence des faits, certains journalistes et intellectuels français avaient fermement décidé d’empêcher une discussion raisonnable d’avoir lieu. 
 


"9/11 Press For Truth" (11 Septembre 2001) par ReOpen911
 

Les maîtres chanteurs

«  Ce sont des purs criminels ! Ce sont évidemment des purs paranoïaques, c’est tout ce qu’on veut, mais en attendant ce sont des criminels, car leurs idées ne sont pas neutres, elles ont un but. »
Philippe Val

Le 13 avril 2004, avant même que la Commission d’enquête sur le 11 Septembre n’ait rendu ses conclusions, une émission de Daniel Leconte sur Arte, largement décriée par Acrimed, sera l’avant-poste d’une propagande visant à contenir l’opinion dissidente en la disqualifiant [6]. D’un côté, ceux qui soutiennent la version officielle et les guerres justes des États-Unis contre le terrorisme. De l’autre, tous ces salauds qui en contestant cette version des faits se voient rangés dans le panier de l’extrême droite et des « sergents recruteurs d’Al-Qaïda » pour reprendre les propos de Philippe Val. Pour ce dernier, les doutes revendiqués ne sont que l’expression d’une « haine de la démocratie » qui « rejoint directement très vite la haine du juif » [7]. Pour accréditer cette idée qui ne manque pas d’audace, la soirée était agrémentée de deux documentaires d’Antoine Vitkine qui laissèrent une large place à ses amis du Cercle de l’Oratoire, un groupe de réflexion dont Eric Aeschimann fit un portrait très révélateur dans un article de Libération en 2006. Créé par Michel Taubman dans la foulée du 11 Septembre, ce «  groupe informel d’intellectuels et de journalistes, souvent issus de la gauche » déclare partager des idées communes avec les néoconservateurs américains et prôna un soutien inconditionnel aux invasions d’Afghanistan et d’Irak [8].

Dans le sillage de leur atlantisme débridé, le concept de « choc des civilisations » inspira plus d’un journaliste de gauche. Ainsi, des anciens de Charlie Hebdo " Philippe Val, Caroline Fourest ou Bénédicte Charles " jusqu’au Nouvel Observateur de Laurent Joffrin, la défense aveugle de la version officielle prit dès lors un sens tout à fait logique dans l’affrontement qui opposait la «  plus grande démocratie du monde » au mythe du fascisme islamique [9]. Aucune critique ou nuance ne fut admise, tous les amalgames furent utilisés. Une véritable police de la pensée marqua l’opinion au fer rouge avec des mots tels que conspirationniste, révisionniste, négationniste ou antisémite afin de disqualifier et rendre coupable l’expression de tout avis divergent. La liberté d’expression venait d’atteindre la limite du droit d’être informé comme l’a brillamment exprimé Viktor Dedaj du journal Le Grand Soir dans un entretien à Maghreb Magazine [10].
 


 
Nombre de journalistes peu scrupuleux ont participé à cette chasse aux sorcières, en ne s’embarrassant d’aucun travail de vérification élémentaire. Un exemple parfaitement criant de manipulation médiatique acheva de décider les indécis dans l’émission Jeudi Investigation sur Canal Plus en avril 2008. Lors de cette émission fut diffusée une enquête du journaliste Stéphane Malterre qui s’évertua à convaincre du caractère manipulateur et de la nature antisémite du Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre [11]. Mais comme la grande majorité de ses collègues, le journaliste évita soigneusement de parler des familles de victimes, des rescapés ou des témoins qui contestent la version officielle et réclament l’ouverture d’une nouvelle enquête. Pire, son reportage est lui-même un magnifique exemple de manipulation décrypté par ReOpen911 dans le web-documentaire Jeudi Noir de l’Information [12].

Bien que d’une malhonnêteté flagrante, cette enquête sera qualifiée « d’utilité publique » par le journaliste Vincent Hugueux de L’Express et servira de référence à certains journalistes afin de renforcer l’idée que ce mouvement de contestation est issu de la « pire droite américaine antisémite » pour reprendre les propos tenus par Frédéric Bonnaud sur Europe 1 [13] ! Ces journalistes n’ont malheureusement pas le bon sens de leur confrère Jean-Jacques Jespers, ancien présentateur de la RTBF et actuel directeur du département des sciences de l’information et de la communication à l’Université libre de Bruxelles. Interviewé par Olivier Taymans pour son documentaire Epouvantails, autruches et perroquets, il résuma très bien les véritables intentions du reportage de Stéphane Malterre : « Il est facile de discréditer une thèse en prenant ceux qui la défendent d’un point de vue tout à fait extrême. Il est facile de discréditer l’islam à partir des islamistes. Il est facile de discréditer l’altermondialisme à partir des casseurs qui cassent tout chaque fois qu’il y a un sommet du G20. Voilà , c’est un peu le même raisonnement qui était à l’oeuvre, je crois, dans ce reportage » [14].
 


"Jeudi Investigation : Un Jeudi Noir de l... par ReOpen911
 

Dans un contexte de consensus obtenu grâce à la violence des accusations et en l’absence de toute critique rationnelle, rares furent les ouvertures médiatiques sur ce terrain. Au contraire, la brutalité médiatique n’a fait que s’amplifier comme en septembre 2009 lors de l’émission animée par Franz-Olivier Giesbert qui opposa Eric Raynaud à Mohamed Sifaoui, un autre proche de la bande de Charlie Hebdo plus célèbre pour ses reportages frauduleux que pour son talent d’investigateur [15]. Quelques jours plus tard, ce fut au tour de Mathieu Kassovitz de subir les foudres des médias après les propos qu’il avait tenus sur le plateau de Frédéric Taddéï, lui-même accusé d’avoir été complaisant en le laissant s’exprimer [16]. Durant le jugement du procès qu’il intenta en 2011 aux journalistes qu’il estimait l’avoir publiquement insulté, Mathieu Kassovitz déclara qu’il aurait été encore plus difficile pour lui de se défendre s’il n’avait pas été juif. En effet, dans le cas contraire, qui sait s’il n’aurait pas été soupçonné à son tour d’antisémitisme… 

L’Affaire René Balme

«  Colin Powell affirme alors au monde entier que les États-Unis détiennent des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 Septembre et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité. Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. »
Jean-Luc Mélenchon

Utilisé aujourd’hui par Ornella Guyet et Pascal Riché sur Rue89 contre René Balme, maire de Grigny et candidat aux législatives pour le Front de Gauche, le chantage du 11 Septembre se révèle être une arme de dissuasion politique parfaitement efficace. Derrière la prétendue défense de la démocratie contre l’extrémisme et l’antisémitisme, la critique de la version officielle et celle du système capitaliste néolibéral trouvent la même limite. Remettre en cause la version officielle du 11 Septembre, c’est remettre en cause la raison même à la base des invasions d’Afghanistan et d’Irak et leurs enjeux géopolitiques évidents, c’est également remettre en cause l’utilisation de la torture ou du programme de rendition, les prisons secrètes cachées jusqu’en Pologne, l’arrêt du traité ABM qui rend possible aujourd’hui l’installation d’un bouclier antimissile en Europe, les tueries arbitraires par drone au Pakistan ou au Yémen, les multiples lois liberticides qui menacent même les citoyens européens, etc. Et même si les accusations contre René Balme ne s’arrêtent pas aux articles sur le 11 Septembre publiés sur le site Oulala.net, c’est pourtant bien le qualificatif de «  conspirationniste » qu’utilisa sciemment Pascal Riché pour disqualifier politiquement ce candidat dans le titre de deux articles de Rue89 [17]. 

Pour ce qui concerne Ornella Guyet, elle apparait parfois sous le pseudonyme de Marie-Anne Boutoleau et vraisemblablement ailleurs sous anonymat comme sur Indymédia, Rebellyon ou Conspihorsdenosvi[ll]es. Elle s’est faite une spécialité de donner la chasse aux conspirationnistes qu’elle se plait allègrement à assimiler à l’extrême droite et à l’antisémitisme, ce qui commence à ne plus être très original, mais qui malheureusement fonctionne toujours. Elle se fit connaitre sur la toile en s’attaquant d’abord au journal Le Grand Soir par l’intermédiaire du site Article XI. Tout comme René Balme, Le Grand Soir a dû subir les méthodes peu orthodoxes de cette « journaliste » et répondre aux mêmes accusations de rouge-brun, de conspirationnisme et d’antisémitisme [18]. Démasquée à la suite de ces attaques, elle sera débarquée de l’association critique des médias Acrimed qui récusa ses accusations « précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives » [19].

Faut-il donc s’étonner qu’Ornella Guyet soit la source de ces accusations pour le compte de Rue89 quand ces derniers ouvrent leurs colonnes à Rudy Reichstadt, un autre proche du Cercle de l’Oratoire et de Caroline Fourest [20] ? Faut-il rappeler au passage que Rue89 avait déjà publié en 2009 tout un dossier sur les « théories du complot » pour lequel ils avaient fait appel à une équipe d’étudiants en journalisme dirigée par Pascal Riché et Guillaume Dasquié, deux chantres de la version officielle du 11 Septembre ? Ce fameux dossier, qui fut bâclé comme l’a démontré l’association ReOpen911, sert toujours de référence à quelques journalistes trop paresseux pour creuser eux-mêmes le sujet [21]. Entre le sénateur McCarthy qui faisait la chasse aux communistes et la Stasi qui faisait celle aux traitres en RDA, la méthode reste la même et Ornella Guyet semble librement s’en inspirer sous les auspices de Rue89.

Quelles sont ses cibles ? Tout ce qui dépasse et dérange sur les sites d’information alternatifs de gauche doit être discrédité. Michel Collon, tout comme Jean Bricmont, s’est également vu trainé dans la boue et empêché de tenir une conférence à Paris sous les menaces de quelques trublions antifascistes [22]. Lorsqu’ils emploient les méthodes de ce qu’ils sont censés dénoncer et font le jeu de leurs opposants, on peut légitimement se demander dans quel but ils opèrent leur infâme propagande. En septembre 2011, c’est également par la menace et les accusations d’antisémitisme qu’ils empêchèrent des membres de l’association ReOpen911 d’organiser des projections et des réunions à Strasbourg [23]. Brûleront-ils bientôt tous les livres qui parlent du sujet ? En ce qui concerne le 11 Septembre, ils pourront peut-être nous donner leur avis sur la question quand ils auront fini de voir des complots rouges-bruns infiltrés un peu partout. Mais comme il faut toujours moins de courage pour vilipender une opinion que pour en assumer une, il ne faut sûrement rien attendre de leur part. D’ailleurs, Ornella et ses amis ne débattent pas, ils combattent : en bons petits soldats déguisés en militants antifascistes, ils n’ont probablement rien à dire et tirent à vue. D’autres militants de la guerre en Irak peut-être… 

Résister au capitalisme

«  Le terrorisme est devenu une partie intégrante de la manière dont fonctionne le système, et cela justifie la militarisation de la politique étrangère. Cela justifie également le traitement toujours plus draconien de l’État envers ses propres citoyens. »
Nafeez Mosaddeq Ahmed

Dean Puckett a tout du sympathique militant altermondialiste et brise tous les clichés dont ont pu être affublés les partisans d’une nouvelle enquête sur le 11 Septembre. Loin d’être un conspirationniste, il ne fait pas de fixation sur le sujet, mais n’oublie pas de le considérer dans sa lecture du monde actuel. Réalisateur indépendant, il fut primé par deux fois en Angleterre en 2008 pour son documentaire The Elephant in the Room qui plonge à la découverte du mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre. Ce film donne également la parole à la communauté musulmane et aux secouristes du 11 Septembre qui en paient encore chaque jour le plus lourd tribut [24]. Il participa au Democracy Village, un mouvement pacifiste qui campa plusieurs mois en face du parlement anglais, ainsi qu’à Kew Bridge Eco-village qui s’installa sur un terrain vague en banlieue de Londres en opposition à la société de consommation. Il fut présent à nouveau contre l’expulsion des résidents de Dale Farm, sur le projet Grow Heathrow pour lequel il réalisa un court documentaire, ou encore récemment pour la campagne de réappropriation des terres cultivables sur les propriétés de Windsor [25].

Mais c’est en mars 2012 qu’il diffusa gratuitement sur internet son dernier documentaire The Crisis of Civilization traduit en français par l’association ReOpen911 [26]. Basé sur le livre de Nafeez Mosaddeq Ahmed qui tient également le rôle de narrateur pour l’occasion, ce documentaire tend à démontrer que les différentes crises qui menacent notre civilisation sont le fruit d’une même idéologie dépassée : le capitalisme néolibéral [27]. Avec beaucoup d’imagination et une certaine dose d’humour, le documentaire est principalement construit autour des analyses précieuses de son narrateur, agrémentées d’un montage dynamique de vieilles images recyclées et d’animations faites maison par Lucca Benney. L’ensemble donne un concentré pédagogique et divertissant pour comprendre et affronter les crises auxquelles notre civilisation doit faire face, tout en donnant quelques pistes à suivre pour refonder une société plus juste et responsable des nécessités réelles qu’appelle notre temps. 

Et s’il traite des crises écologiques, énergétiques, alimentaires ou économiques, il n’oublie pas pour autant de montrer comment et pourquoi la guerre au terrorisme tient également une place fondamentale dans la critique du capitalisme néolibéral. Il explique entre autres la raison du soutien aux talibans contre l’URSS avant de se retourner contre eux peu avant le 11 Septembre, les relations plus qu’ambigües avec les principaux sponsors du terrorisme dont les monarchies du Golfe, ou encore les fantasmes du choc des civilisations si populaires en occident et qui font le jeu de l’extrême droite dans le silence le plus parfait de nos braves chasseurs de conspis. Au final, ce documentaire vient concilier différentes problématiques majeures en montrant de quelle façon elles sont toutes interdépendantes. Pris dans son contexte global, le terrorisme est donc perçu comme un phénomène inhérent au système capitaliste, une conséquence logique, voire indispensable, et non comme une aberration qui viendrait le défier [28].
 


La Crise de la Civilisation - Documentaire par ReOpen911
 

En réaction, la guerre au terrorisme est une véritable aubaine pour justifier sa politique étrangère agressive et asseoir sa domination géostratégique tout en légitimant la restriction des libertés civiles [29]. De même, dans la foulée des révolutions arabes, la guerre en Libye est venue relayer la guerre au terrorisme en reproduisant son concept d’ingérence militaire par prévention, cette fois-ci dans un but prétendument humanitaire. Financée par les contribuables d’un pays qui compte onze millions de pauvres, cette guerre s’est déroulée dans le silence dérangeant d’une grande partie de l’opposition et d’un supposé quatrième pouvoir qui a pourvu aux justifications [30]. Il faudrait croire d’ailleurs que les pays de l’OTAN se soucient des droits de l’homme en Libye et en Syrie alors qu’ils ne font que mettre de l’huile sur le feu et cautionnent depuis des lustres ce qu’il se passe en Arabie saoudite, au Qatar, au Bahreïn ou en Palestine. 

Comment peut-on alors s’opposer rationnellement à cette idéologie dominatrice tout en défendant le récit officiel des attentats du 11 Septembre, la guerre au terrorisme qui en est issue ou l’idée de choc des civilisations qui la stimule ? Leurrée par quelques chiens de garde ou autres idiots utiles du système, la gauche serait bien inspirée de se réveiller et de s’intéresser enfin au fond de l’affaire si elle compte vraiment combattre les concepts frauduleux érigés par les idéologues du capitalisme néolibéral. Ceux qui de leur côté ont déjà conscience de cette problématique ne devraient pas céder au chantage des assimilations scandaleuses répandues par quelques propagandistes aux idées courtes et aux dents longues. L’essentiel étant de se baser simplement sur les faits les plus indiscutables et recevables dont nous disposons en restant à une distance raisonnable des débats théoriques qui se révèlent souvent sans fin et contre-productifs [31]. Pendant qu’une logique capitaliste néolibérale à bout de souffle ne cesse d’écraser les peuples, de bafouer le droit international et de mener ses guerres stratégiques, elle produit les crises sur lesquelles continue de surfer l’extrême droite alors que la gauche ferme en partie les yeux. Alors non, ce n’est pas en désignant injustement pour cible ceux qui contestent la version officielle du 11 Septembre qu’on arrêtera cette logique qui ne mène à rien de bon. 

ReOpen911

http://www.reopen911.info/11-septembre/le-chantage-du-11-septembre/

* Le travail sur la chronologie du 11 Septembre (9/11 Timeline) réalisé sur History Commons sous l’impulsion de Paul Thompson est menacé aujourd’hui de disparaitre suite à des problèmes financiers pour maintenir la plateforme ouverte. Vous pouvez faire une donation sur leur site afin d’assurer la survie de ce travail essentiel.


Notes :

[1] Le documentaire 9/11 : Press for Truth  a été traduit en français par l’association ReOpen911.

Réalisé par Ray Nowosielski et John Duffy, ce documentaire s’est constitué autour des Jersey Girls, quatre veuves du New Jersey à la base du mouvement des familles de victimes qui réclama une enquête sur les attentats du 11 Septembre, auxquelles viendra se greffer Paul Thompson (voir la note n°3). Un deuxième documentaire fut réalisé à partir des rushs argumentaires non utilisés dans 9/11 : Press for Truth. Cela donne deux heures supplémentaires de faits et de questions sans réponses qui finissent de mettre à mal la version officielle du 11 Septembre. Il s’agit du film In Their Own Words qui n’est malheureusement disponible qu’en anglais. On leur doit également l’enquête Who is Rich Blee dont la première partie est disponible en français sur le site de ReOpen911.

[2] En effet, il est important de le préciser à nouveau. Richard Labévière avait contesté ce fait dans l’émission Babylone de la radio suisse RTS en septembre 2011 en faisant passer Richard Golay, le président de l’association suisse Le 11 Septembre en question, pour un idiot alors que celui-ci ne pouvait plus lui répondre. En effet, sous prétexte que M. Labévière connait un membre du Congrès américain, nous étions sommés de croire que les familles de victimes n’étaient pour rien dans la mise en place de cette commission malgré les heures qu’elles ont passées à rencontrer un par un les membres du Congrès pour leur donner les informations qu’elles avaient regroupées pour justifier une enquête, les meetings publics pour leur mettre la pression, ou les différentes interviews données sur des grandes chaines américaines pour que l’opinion fasse enfin céder la Maison Blanche qui s’y opposait fermement. Contrairement aux bavardages de M. Labévière, tout ceci est documenté et présenté dans le film 9/11 : Press for Truth qu’on ne peut que lui conseiller de regarder (voir la note n°1). 

Mais comme M. Labévière semble croire qu’il est plus intelligent que quelques conspirationnistes qui, contrairement à lui, ne savent pas de quoi ils parlent, une citation du co-président de la Commission du 11/9 Thomas Kean sur les familles de victimes devrait permettre de trancher la question : « Elles nous ont surveillés, elles ont suivi nos progrès, elles nous ont fourni quelques-unes des meilleures questions que nous avons posées. Je doute vraiment que nous n’ayons jamais existé sans elles. » (Fact # 26 de l’article The Facts speak for themselves de Jon Gold)

[3] Paul Thompson a créé une chronologie autour du terrorisme et du 11 Septembre nommée 9/11 Timeline sur le site History Commons composée de plusieurs milliers d’articles de presse référencés et permet une recherche par thème ou par mot clef.

Ces recherches firent l’objet d’un livre de Thompson en septembre 2004 intitulé The Terror Timeline.

[4] La traduction de la citation est de l’auteur, le livre Cover Up sortie en 2005 n’est disponible qu’en anglais. Cover Up s’intéresse particulièrement à Ramzi Yousef, à l’affaire du vol TWA 800, et aux conflits d’intérêts ayant mené à la dissimulation de certains faits par la Commission du 11 Septembre. Peter Lance déclare par ailleurs que bien d’autres questions restent en suspens outre les informations qu’il donne dans son livre, lequel vaut déjà largement la peine d’être lu. 

Peter Lance a également publié deux autres ouvrages autour du 11 Septembre :

- 1000 Years for Revenge en 2004

- Triple Cross (sur Ali Mohammed) en 2009

[5] Noam Chomsky a tenu ces propos lors d’un débat à l’université libre de Bruxelles (retransmis dans l’émission «  Là -bas si j’y suis », parties 10 et 11). Par ailleurs, il ne milite pas pour une nouvelle enquête, car il ne voit pas qui pourrait se charger d’une telle tâche. Il est dommage qu’il manque tant d’imagination, voire de réalisme. Il considère par ailleurs que le sujet ne sert qu’à faire de l’ombre à d’autres sujets. Au contraire, je pense que sans le 11 Septembre, je ne me serais jamais intéressé à un tas d’autres sujets… et je n’aurais probablement jamais lu un seul livre de Chomsky ! Il est bien dommage qu’il ait finalement abdiqué face à « la fabrique du consentement » sur le 11 Septembre pour reprendre le titre de son célèbre ouvrage. Lire également l’article de Taïké Eilée intitulé Chomsky, Bricmont et le 11 Septembre : la défaite de la penséeRéponse vidéo de David Ray Griffin à Noam Chomsky.

[6] L’émission De quoi j’me mêle : tous manipulés, présentée et produite par Daniel Leconte, se composait de deux documentaires également produits par Daniel Leconte suivis par un débat à sens unique dirigé par Daniel Leconte.

Acrimed publia une critique cinglante de cette émission par Arnaud Rindel et Henri Maler sous le titre Arte et la théorie du complot : une émission de propagande de Daniel Leconte.

[7] Les propos nauséabonds de Philippe Val durant cette émission se passent tout simplement de commentaires.

[8] Cercle de l’Oratoire sur Wikipédia.

Décryptage du documentaire d’Antoine Vitkine où figurent ses camarades du Cercle de l’Oratoire dans la vidéo Propagande néo-cons sur ArteLes meilleurs amis de l’Amérique d’Eric Aeschimann paru dans Libération le 9 mai 2006.

On notera en particulier le passage suivant : Si chacun a ses analyses, un noyau dur de convictions les unit, que Michel Taubman formule ainsi : « Les Américains ne sont pas nos ennemis. On peut les critiquer, mais on ne doit pas faire n’importe quoi avec eux. Moi, je m’inquiéterais de vivre dans un monde où l’Amérique serait affaiblie. » Stéphane Courtois : « Il peut être désagréable de penser que les Etats-Unis sont extrêmement puissants, mais c’est la réalité. Nous sommes actuellement dans une guerre mondiale et, vu l’état de l’armée française, la France pourrait avoir besoin d’eux un jour pour se défendre. Dans la vie, il ne faut pas se tromper d’ennemi. » Bruno Tertrais : « Il faut choisir son camp. » Le philosophe allemand Carl Schmitt affirmait que répondre aux deux questions « qui est mon ami ? » et « qui est mon ennemi ? » constitue l’essence de la politique. C’est bien ainsi que Michel Taubman voit le monde : « Notre point commun avec les néo-cons, c’est d’avoir le même ennemi : l’islamisme radical. »

Une obsession antitotalitaire

Car, sans surprise, les « anti-anti-Américains » vivent dans la hantise de l’islamisme, et parfois de l’islam tout court. « Je suis comme tout le monde, ce qui me vient de l’islam, ce sont des images de violence. J’essaie de garder un regard amical, mais c’est difficile », confie Florence Taubman. Dans la petite tribu de l’Oratoire, on parle beaucoup d’« islamo-fascisme », de « fascisme vert », de « totalitarisme islamique ». Autant de dénominations choisies pour inscrire l’islamisme dans la lignée du nazisme et du communisme et montrer qu’une nouvelle fois les démocraties sont confrontées au mal absolu. Pour Stéphane Courtois, « nous sommes repartis pour un nouveau tour de totalitarisme ». « Après le nazisme et le communisme, l’islamisme est la troisième tentative de détruire la liberté individuelle », juge André Sénik.

[9] Outre sa participation à l’émission de Daniel Leconte en 2004, c’est sur France Inter que Philippe Val décidera d’assimiler tout bonnement la contestation des explications officielles sur le 11 Septembre à la négation de grands génocides. Il devrait donc être logique selon lui de traiter de la même manière certaines familles de victimes et des rescapés du 11 Septembre de négationnistes du meurtre de leurs proches… On pourra également faire la même comparaison avec les familles de victimes de l’attentat de Karachi. Et que dire de l’enquête du juge Marc Trévidic sur le meurtre du président Habyarimana qui devrait lui valoir aussi d’être traité de négationniste du génocide rwandais.

Caroline Fourest a régulièrement cherché à assimiler toute contestation de la version officielle du 11 Septembre à l’extrême droite et à l’antisémitisme tout en faisant régulièrement le lit des théories du choc des civilisations. Elle n’a jamais cherché par ailleurs à débattre des faits entourant le 11 Septembre, se contentant simplement d’attaquer les personnes qui en parlent comme elle l’a fait à maintes reprises sur la cible facile de Thierry Meyssan avec sa compagne Fiammeta Venner (Voici un exemple récent). 

On notera par ailleurs que Caroline Fourest fut chroniqueuse pour Franz-Olivier Giesbert, un autre pourfendeur de conspirationnistes, qu’elle a participé à des conférences organisées par le magazine Le meilleur des mondes édité par le Cercle de l’Oratoire, que c’est une proche de Mohamed Sifaoui, un désinformateur professionnel particulièrement hargneux contre ceux qui remettent en cause les explications officielles du 11 Septembre (voir la note n°15) qu’elle accueille avec Rudy Reichstadt dans son magazine ProChoix.

Bénédicte Charles est celle qui a sorti du placard la vidéo de Paris Première sur Marion Cotillard et ses doutes sur le 11 Septembre. Elle rempila quand ce fut au tour de Mathieu Kassovitz en écrivant que le 11 Septembre est uniquement « un bon sujet de délire pour tous les prétentiards paranoïaques », puis à nouveau en 2010 pour féliciter le reportage grossier de Ted Anspach qui sympathisa avec l’association ReOpen911 pour mieux les planter ensuite dans le dos dans son reportage diffusé sur Arte.

Laurent Joffrin quant à lui, défendit en premier sur le plateau de Thierry Ardisson l’utilisation du terme de négationniste contre Thierry Meyssan par un de ses journalistes quand il était à Libération. Il a également fait une émission sur le 11 Septembre qu’on pourra qualifier d’enquête-fiction tant la mise en scène, façon série policière américaine, était exagérée afin de discréditer tout questionnement et valider la thèse officielle. Puis en septembre 2011, après une discussion pourtant cordiale devant le siège du Nouvel Observateur avec des membres de l’association ReOpen911, il décida d’éditer une tribune dans laquelle il accusa à plusieurs reprises tous ceux qui contestent la version officielle du 11 Septembre d’être des « négationnistes » et des « ennemis de la démocratie » qui devraient selon lui « être dénoncés ». Lire la réponse de ReOpen911 à cet article.

Le mythe du fascisme islamique, popularisé entre autres par Bernard-Henri Levy, a été décortiqué dans l’article Choc des civilisations : la vieille histoire du nouveau totalitarisme par Cédric Housez en 2006.

[10] Entretien avec Viktor Dedaj du journal Le Grand Soir pour Le Maghreb Magazine.

[11] Rumeurs, intox, les nouvelles guerres de l’info, un documentaire de Stéphane Malterre de l’agence Tac Presse pour l’émission Jeudi Investigation de Canal Plus.

[12] Jeudi noir de l’information, un web-documentaire de ReOpen911.

Lire également la réaction de l’association ReOpen911 suite à la sortie du reportage de M. Malterre.

[13] Chronique de Frédéric Bonnaud sur Europe 1 en 2009.

Frédéric Bonnaud défendit également la version officielle du 11 Septembre avec Christophe Gatteigno du journal Le Point dans le débat organisé par Guillaume Durand pour l’émission l’Objet du scandale. Cette émission fut une réponse au tollé qu’avait provoqué sur internet le premier débat à sens unique qui avait été organisé. Conviés dans un premier temps à ce débat, le journaliste Eric Laurent et le scientifique danois Niels Harrit furent décommandés au dernier moment. Rappelons aussi l’échange instructif entre Thierry Ardisson et Frédéric Bonnaud en 2011 à dans une autre émission de Guillaume Durand.http://www.lexpress.fr/actualite/so...

Manipulation : les faussaires de la toile par Vincent Hugueux dans L’Express.

[14] Jean-Jacques Jespers sur Wikipédia. Épouvantails, autruches et perroquets - 10 ans de journalisme sur le 11 Septembre, un documentaire du journaliste belge Olivier TaymansSite du film.

[15] Dans l’émission Vous aurez le dernier mot ! du 11 septembre 2009, Franz-Olivier Giesbert organisa une véritable exécution médiatique du journaliste Eric Raynaud en compagnie de Mohamed Sifaoui. 

Mohamed Sifaoui se présenta au procès des caricatures de Mahomet en défense de l’équipe de Charlie Hebdo. Caroline Fourest a soutenu par la suite Mohamed Sifaoui quand il prit part à la défense du général Nezzar, accusé de torture en Algérie (lire également la réponse adressée à Caroline Fourest). On a pu encore les retrouver ensemble dans un colloque organisé par la revue Le meilleur des mondes éditée par le Cercle de l’Oratoire dont le site de Bernard-Henri Levy fit la publicité (idéologiquement, c’est du pareil au même). 

Mohamed Sifaoui est un désinformateur professionnel épinglé à de multiples reprises : Ici, ici, ici, ou encore ici.

Et bien sûr, comme par hasard, il fut le sujet d’un nouveau documentaire d’Antoine Vitkine, autre grand chasseur de conspirationnistes du Cercle de l’Oratoire, pour une nouvelle émission de Daniel Leconte.

[16] Mathieu Kassovitz exprima ses doutes sur la version officielle dans l’émission Ce soir ou jamais de Frédéric Taddéï.

Mathieu Kassovitz attaqua plusieurs journalistes l’ayant traité par la suite de révisionniste ou comparé à Robert Faurisson et Joseph Goebbels. Il obtiendra uniquement la condamnation du blogueur du JDD.

Frédéric Taddéï accusé de complaisance par Renaud Revel sur le plateau de Pif Paf.

Lire également les articles de ReOpen911 :

- Kassovitz, Faurisson du 11 Septembre : ils ont osé

- Mathieu Kassovitz contre la rhétorique de disqualification

[17] Législatives : une tache rouge-brune dans la campagne du Front de Gauche par Ornella Guyet sur Rue89 le 30 mai 2012.

Les titres des articles de Pascal Riché sur Rue89 démontrent l’axe utilisé pour discréditer René Balme :

- Le candidat conspirationniste du Front de Gauche fait le ménage.

- Le Front de Gauche maintient son candidat conspirationniste.

Lire également la réponse de la rédaction du site Oulala.net.

Et le droit de réponse de René Balme.

Messages de soutien publiés sur son site. Voir aussi celui de Paul Ariès du journal Sarkophage.

[18] Résumé des faits par le journal Le Grand Soir (repris sur le site d’Indymédia Nantes). Lire également l’article Le jour de la foudre de Jean-Luc Mélenchon qui parle sur son blog de Maxime Vivas et du journal Le Grand Soir ; un sacré désaveu pour les viles manipulations d’Ornella Guyet.

[19] Droit de réponse de l’association Acrimed qui dénonce les méthodes d’Ornella Guyet suite à leur mise en cause par le journal Le Grand Soir.

[20] Exemple de la prose de Rudy Reichstadt sur Rue89. Rudy Reichstadt a écrit entre autres pour la revue Le meilleur des mondes du Cercle de l’Oratoire ou sur ProChoix, celle de Caroline Fourest. Il anime le site Conspiracy Watch qui utilise les mêmes basses méthodes qu’on retrouve chez Caroline Fourest ou Ornella Guyet pour se débarrasser de ses adversaires idéologiques.

[21] Réponse de l’association ReOpen911 au dossier de Rue89.

Guillaume Dasquié a publié un livre peu convaincant avec Jean Guisnel en réponse au livre de Thierry Meyssan. Il a été maintes fois invité comme « expert » pour dénoncer les théories du complot, comme dans l’enquête-fiction de Laurent Joffrin où il a même flirté avec la théorie du complot en présumant que le vol 93 avait peut-être été finalement abattu ! Comme beaucoup de ses collègues, Guillaume Dasquié ne manque pas d’utiliser des méthodes particulièrement déloyales pour discréditer ses adversaires comme le montre son interview (in inglich !) pour CNN. 

[22] Après que leurs menaces eurent abouti à l’annulation de la conférence de Michel Collon à Paris, ce dernier proposa un débat public à ces perturbateurs anonymes, lesquels refusèrent l’invitation avec pour seul argument qu’ils ne débattent pas avec le fascisme ; l’antifascisme à son plus haut niveau intellectuel ! (Petit récapitulatif de l’affaire)

[23] En effet, sous l’influence des accusations délivrées par Ornella Guyet et ses nombreux prédécesseurs, des membres de l’association ReOpen911 à Strasbourg ont été contraints par la menace d’annuler les événements prévus autour des 10 ans du 11 Septembre. Il s’agissait de projections de documentaires et de réunions informatives ouvertes aux débats. Outre un groupe se qualifiant de « libertaire » venu perturber une première réunion, c’est une personne se revendiquant du MRAP67 qui a menacé de salir leur réputation et celle des lieux qui les accueillaient par des accusations d’antisémitisme. Cette personne fit publier par la suite un communiqué odieux sur le site du MRAP67, repris par Indymedia de plusieurs villes. Notez qu’à San Francisco, Indymedia ’Bay Area’ a une approche éditoriale totalement opposée, que les français ont refusé de publier suite à notre proposition. Malgré les sollicitations et les explications échangées sur la réalité des aspirations de l’association ReOpen911, un représentant du MRAP67 préféra laisser l’affaire sans suite plutôt que de publier un démenti. Malgré cette position consternante des cadres du MRAP dans cette affaire, ReOpen911 a préféré consacrer son temps précieux à son action plutôt que d’amener devant les tribunaux une association dont elle salue l’objet et les réussites en terme de lutte contre le racisme.

[24] The Elephant in the Room réalisé en 2008 par Dean Puckett et traduit en français par l’association ReOpen911

[25] Vidéo sur le Democracy Village à Londres.

Blog de Kew Bridge Eco-village.

Vidéo du quotidien anglaisThe Telegraph qui montre comment Dean Puckett s’est attaché à un baril rempli de ciment en protestation de l’éviction des résidents de Dale Farm.

Mini documentaire de Dean Puckett sur l’initiative Grow Heathrow.

Article sur Indymédia London au sujet de l’action Make the Wasteland Grow à Windsor qui visait à produire de la nourriture sur des terres inutilisées appartenant à la Couronne anglaise et à y constituer un Eco-village.

[26] The Crisis of Civilization réalisé en 2012 par Dean Puckett et traduit par ReOpen911.

Site du film The Crisis of Civilization.

[27] The user’s guide tothe crisis of civilization, and how to save it, un livre de Nafeez Mosaddeq Ahmed :

Biographie de Nafeez Mosaddeq Ahmed. Il est également l’auteur du livre La guerre contre la vérité sur le 11 Septembre.

[28] ONE : Enquête sur Al-Qaida, documentaire de Franco Fracassi en VOD et sous-titré en français sur le site de l’association ReOpen911.

Voir également le documentaire The Power of Nightmares (Le Pouvoir des Cauchemars) d’Alan Curtis pour la chaine anglaise BBC.

[29] Le document Reconstruire les défenses de l’Amérique du Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC) donne une dimension particulière à ces dix dernières années aux vues des espérances que les néoconservateurs projetaient pour l’avenir en cas d’un « événement catastrophique jouant le rôle de catalyseur - comme un nouveau Pearl Harbor ».

Patriot Act sur Wikipédia.

Voir le témoignage d’Andreas Von Bulow et Michael Meacher dans 11 Septembre : Attentat ou Aubaine.

Ou bien la version complète du témoignage de Michael Meacher en deux parties ici et ici.

On ne peut aussi que recommander de visionner le documentaire Oil, Smoke & Mirrors qui traite des intérêts évidents liés au pic pétrolier derrière la guerre au terrorisme initiée grâce au 11 Septembre.

[30] Chiffres du rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale publiés fin mars 2012, comme ici dans France Soir.

[31] En effet, de nombreuses théories sont en débat au sein du mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre. Ces débats divisent entre eux les membres de ce mouvement et leur font souvent oublier le sens des priorités : les faits concrets et indiscutables doivent passer avant les théories et l’envie pour certains de vouloir les prouver, voire à les affirmer de façon péremptoire. Les faits disponibles à ce jour suffisent d’eux-mêmes à justifier une nouvelle enquête réellement indépendante et disposant des moyens suffisants pour répondre aux nombreuses questions toujours en suspens. Les sujets soumis à de lourdes controverses comme la théorie de la démolition contrôlée, du no-plane ou de latrajectoire de AA77 sur le Pentagone ou des appels téléphoniques truqués ne doivent pas voiler du débat les réalités directement admissibles qui donnent toute sa légitimité à ce mouvement. De plus, ce genre de débat ne fait qu’accroître l’imagination de certains qui finissent par décrédibiliser eux-mêmes ce mouvement en mélangeant un peu tout et n’importe quoi. Il faut poser les bonnes questions quand on désire recevoir les bonnes réponses et faire preuve de patience au lieu d’avancer des certitudes toutes faites. Bref, il n’y a qu’en s’appliquant à soi-même les critiques que l’on fait régulièrement aux médias que le mouvement pourra avancer vers plus de crédibilité et espérons-le, une nouvelle enquête qui fera un peu plus de lumière sur ces événements.

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