Le salariat ne demande pourtant pas mieux pour les entreprises que d’avoir des propriétaires lucratifs (= qui rapportent de l’argent), au lieu, comme le suggère l’auteur, de les exproprier.
L’attribution du salaire à vie et de la carrière salariale comme droit (économique ? plutôt que) politique est une suggestion intéressante, puisqu’elle doit, selon son auteur, conduire à la suppression du marché du travail ; malheureusement la mesure de la valeur (qui sera produite) par la qualification des producteurs s’effectue précisément déjà sur le marché du travail.
Bon, alors pour conclure on se place du côté de l’entreprise pour le remplacement d’un crédit totalement supprimé par une cotisation économique et une création monétaire subventionnant l’investissement . Pour un crédit totalement supprimé il suffit d’aller interviewer quelques patrons qui se débattent pour continuer à faire tourner leur boîte malgré un crédit totalement supprimé, ou de penser à la création de monnaie de singe pour subventionner précisément le crédit avant l’investissement, et d’aller voir du côté de la BCE ou mieux, de la FED.
Toutes choses qui sont donc déjà là non seulement en puissance comme croit le discerner l’auteur, mais dès aujourd’hui sous le nez de tout le monde.
Auteur qui nous apprend, quand on va sur le site qu’il est sociologue et économiste. Il est heureux qu’il ne soit pas médecin et agent de la circulation !