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Lettre amicale aux communistes et aux Nuits debout

Contestation, élections et candidats auto-proclamés.

II a souvent été écrit dans nos colonnes que Le Grand Soir, site d’information militante alternative, se veut rassembleur, donc tolérant, donc ouvert, donc réticent à publier des polémiques entre les différentes composantes de la gauche. En effet, un courant d’idée, en prouvant son excellence par des démonstrations argumentées peut, sans agresser, prouver a contrario que les autres ont tort, sans même avoir à les nommer.

Cependant, d’aucuns ont affirmé ici même (en globalisant pour ne vexer personne) que la gauche française est la plus bête de la planète. Voir http://www.legrandsoir.info/penser-local-et-deconner-global.html où ce n’est pas le mot « bête » qui a été choisi, mais un synonyme plus leste.

On pourrait ajouter que les Français, en général, devraient se départir d’un complexe de supériorité en matière de compétence révolutionnaire. Certes ils ont été bons, très bons, peut-être les meilleurs et les peuples du monde entier ont applaudi. Mais ça commence à dater. Certes, avec d’autres, en Europe, nous avons ébloui le monde par les Lumières d’un siècle, mais c’est encore plus vieux.

Circulez, y a plus rien à voir

Aujourd’hui, les Révolutions se font ailleurs et nous ne pouvons aligner comme philosophes connus du grand public que Finkielkraut (gnagnagna), Onfray (qui s’est spécialisé dans un vertigineux girouettisme politique et dont chaque intervention est désormais émaillée d’affirmations inexactes) et BHL (ajoutons Botul pour faire un quartet de joueurs de pipeaux).

Rappelons que Sartre est mort, comme la pensée de ses successeurs : regardez ce qu’est devenu le quotidien Libération qu’il a fondé.

Donc, en matière de pensées nouvelles et de Révolution, notre tour serait passé ?

Hypothèse plausible : les Finkielkraut-Onfray-BHL occupent exprès le terrain pour empêcher de vrais philosophes d’émerger, pour les maintenir dans l’ombre. Et (espoir fou) ça ne durera pas. Et d’abord, qui a dit que les maîtres à penser politiques, les meneurs des luttes doivent être des philosophes de pixels ?

Dans les Nuits debout, François Ruffin, qui en est l’« inventeur » et Frédéric Lordon qui y jouit d’une grande popularité, recadrent le débat sur des questions de fond, prônent un élargissement, une jonction avec les syndicats : https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/frederic-lordon-il-faut-chasser-les-gardiens-du-cadre
Mais je les vois marcher sur des œufs.

« Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre » (Karl Marx)

Car une partie des noctambules est rongée par la fièvre purificatrice de l’exclusion des intrus, des pas-dans-leur-ligne, des « apparatchiks », des « appareils » de ceux qui ont un passé politique, des pas-assez-jeunes, des porteurs de badges d’organisations qui luttent depuis des années (voire des décennies). D’organisations sans lesquelles ils seraient obligés de marcher au pas en parlant une autre langue (gutturale), ou sans lesquelles, assis sur leur paillasse, ils chuchoteraient : « Et si on refusait de travailler 7 jours sur 7 ! » ou : « Et si on demandait d’être payées une semaine par an à rien foutre, les pieds en éventail en saucissonnant à Deauville ? » Ou même, tenez : « Et si on exigeait le remboursement des soins médicaux, l’école ouverte aux pauvres, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le droit de faire grève ? ».

Oui, je parle de ceux qui trient à l’intérieur de la gauche

Je parle des épurateurs qui n’ont pas tué le flic qu’ils ont dans leur tête et qui sont un danger mortel en cela qu’ils condamnent leur mouvement au rabougrissement, au découragement, à l’interdiction de l’ouverture des portes et des fenêtres. Ils veulent exclure de l’espace Shenghen le territoire des Nuits Debout. A la limite du : « On est chez nous ! »

Je n’insiste pas plus. Les Nuits debout sont une magnifique idée. Quoi qu’elles deviennent, elles se sont introduites dans l’Histoire. La grande porte ne demande qu’à être poussée. Tous z’ensemble, tous z’ensemble, ouais !

A propos du « philosophe » qui cogne sur le prolo et s’étonne d’être mal reçu par la famille à l’hôpital.

Je n’incrimine certes pas les acteurs de la « conduite de Grenoble » non violente faite à un adversaire déclaré (Finkielkraut) qui sur-occupe les médias et s’étonne que ne lui soit pas donné AUSSI un porte-voix place de la République pour y déverser son idéologie quasi-lepéniste.

La notice du mode opératoire pour faire la Révolution a été perdue

Donc, il faut s’ouvrir aux hommes (comprendre : F et H) de bonne volonté. Et écouter. Mais qui ?

Quelqu’un d’assez révolutionnaire (kamikaze ?) pour parler tout d’un bloc dans les Nuits debout d’un programme dont la mission serait vraiment de rendre le pouvoir au peuple, d’en finir avec la fonction monarchique présidentielle, de créer une Constituante et faire naître une 6ème République, d’inventer les référendums révocatoires, de se soustraire aux diktats du FMI, de la BCE, de sortir une fois pour toutes de l’OTAN, de déclarer la paix au monde, de faire plier l’Europe des banques et des lobbies( ou d’en sortir), de traquer sans faiblesse les fuyards fiscaux, de suggérer à nos tennismen de rester en Suisse puisqu’on y est si bien, de limiter les salaires des patrons, des footeux et des décérébrés de la télé, de réduire à 32 heures la semaine de travail, d’abaisser l’âge de départ à la retraite, de rendre à la Nation les grands moyens de production et d’échange sans lesquels le Pouvoir ne fait pas le poids face aux oligarchies, de rappeler à Pierre Gattaz qu’il n’est pas ministre, de ne réformer le Code du travail que pour y ajouter des droits nouveaux pour les salariés, de faire appliquer les préconisations du programme du CNR en matière de liberté et de pluralisme de la presse (indépendante des puissances d’argent), d’en finir avec les fastes des palais gouvernementaux, leurs armées de larbins (dont celui qui tient le parapluie du ministre), les privilèges des élus, leur enrichissement, de suspendre toute politique d’hostilité envers la Chine et la Russie (qui ne nous ont jamais attaqués), d’organiser à l’ONU une grande réunion pour décider une mise en quarantaine des dictatures du Maroc, du Qatar, de l’Arabie Saoudite (etc.), d’aider la Grèce en effaçant sa dette, d’exiger la restitution des territoires arrachés au peuple palestinien par Israël et ses colons fanatiques déguisés en colons fanatiques, de se syndiquer et de s’inscrire sur les listes électorales pour ne pas laisser l’outil du vote à ceux qui disposent déjà et qui usent de tous les autres : médias, patrons, lois, décrets, Etat d’urgence, Justice (sic), CRS, gardes mobiles, BAC, infiltrés, tonfas, bombes lacrymogènes, bottes, casques à visière, épaulettes renforcées, protège-tibias et Cazeneuve.

Ça, c’est pour commencer. Autre mesure peu coûteuse et à forte valeur idéologique ajoutée : faire voter une loi contre l’ouverture de juvéniles cuirs chevelus à l’aide de tonfas et une autre pour limiter le nombre de marrons autorisés dans la gueule des lycéens de 15 ans, de coups de rangers dans le ventre des consommatrices qui viennent dire que les gaz lacrymogènes les ont gênées pendant qu’elles buvaient leur café en terrasse.

Oui, mais comment et avec qui ?

J’ai hasardé sur ce point un avis dont l’intérêt tient en partie à ce qu’il est celui de beaucoup d’autres qui désespèrent en voyant s’ouvrir la tenaille du vote utile pour Hollande ou Valls ou Macron, celui des trois qui serait opposé au second tour à la châtelaine de Montretout (Panama Saint-Cloud) ou au repris de Justice bordelais. http://www.legrandsoir.info/en-2017-comme-je-l-ai-fait-en-2012-je-voterai-pour-jean-luc-melenchon.html

Comment cela se passe-t-il ailleurs ?

On espère beaucoup de Podemos qui a succédé aux Indignados qui tournaient en rond. Personnellement, j’ai une tendresse pour les petits pays pauvres d’Amérique-latine qui pourraient se complaire dans les lamentations en parodiant un ancien président mexicain (Porfirio Díaz) : « Pauvre Mexique, si près des États-Unis, si loin de Dieu. ». Ces pays clament fièrement « Même pas peur ! » et ils s’affranchissent de la « Doctrine Monroe » par laquelle l’Amérique-latine était l’arrière-cour des USA et un terrain d’intervention pour les marines. Des pays qui étaient voués aux coups d’Etat made in CIA, aux régimes militaires d’une incroyable cruauté. Des pays mis en coupe réglée par des firmes US qui bâtissaient des fortunes sur la misère. Dans tous ces pays, un homme politique français est considéré comme un frère. Je sais que vous avez deviné qui, mais laissez-moi vous dire où je veux en venir.

Il serait trop long ici de faire le bilan de ce que les gouvernements de gauche qui ont su se maintenir au pouvoir en Amérique-latine ont apporté à leur peuple et à leur pays. Trop long parce que la propagande médiatique en permanence déchaînée contre eux oblige d’abord à déblayer des tombereaux de mensonges et à faire mille voyages à la déchetterie.

Prenons pourtant deux pays qui ont tous les défauts (sauf un)

Vous les connaissez, ces défauts, sinon vous n’avez ni télé, ni radio, vous n’avez jamais entendu Arnaud Leparmentier (Le Monde et France Inter) ou autres politologues-experts-spécialistes dont la compétence est indiscutable (quand l’un parle, les autres opinent, c’est dire).

Voyons le seul défaut que ces pays n’ont pas. Leur unique qualité : ils ont durablement viré leurs Sarkozy, Juppé, Lemaire, Fillon et les roues de secours du MEDEF et du CAC 40 : Hollande, Valls, Macron.

Ils les ont virés et durablement, alors que l’Oncle Sam avait prévenu : « Pas touche à vos Sarkozy, Juppé, Lemaire, Fillon, Hollande, Valls, Macron… ». Le président Franklin D. Roosevelt a déclaré le jour de l’installation du dictateur Somoza à la présidence de la République nicaraguayenne : « Somoza est un fils de pute, mais c’est notre fils de pute. »

Attention ! Comparaison n’est pas raison : Sarkozy, Juppé, Lemaire, Fillon, Hollande, Valls, Macron ne sont certainement pas des fils de putes et surtout pas Fillon dont Renaud (comment faisait-on sans lui ?) nous apprend qu’il est «  un parfait honnête homme, un vrai républicain », contrairement à Mélenchon qui incarne « le gauchisme, l’aventurisme, un idéalisme désuet ».

Deux petits pays qui ont viré leurs « fils de putes ».

Ce sont deux pays militairement bien moins puissants que la France. Et moins riches. Et bien trop près des missiles US.

Premièrement. Un fils de bourgeois, seul et auto-proclamé

Dans les années 50, alors que Cuba est propriété privée des USA, sa base arrière du crime organisé, son lieu de débauche externalisé, un jeune avocat, fils de riches propriétaires terriens, élevé par les Jésuites, appelle à l’insurrection armée. Il fait de l’agitation auprès des étudiants, il crée un mini-mouvement politique. Sous son commandement, trois pelés et deux barbus, armés d’escopettes, attaquent une caserne. Il est emprisonné. Plus tard, il organise la guérilla dans la Sierra Maestra et (je vous la fais courte) il chasse « le fils de pute » cubain : le dictateur Batista.

Pendant ce temps, les dirigeants communistes cubains, loin de s’associer à la lutte révolutionnaire, condamnaient ce qu’ils décrivaient comme des « méthodes terroristes et putschistes […] inefficaces, nuisibles et contraires à l’intérêt du peuple. »

Au contact (tardif) de l’aventurier Fidel Castro qui, s’affranchissant des primaires, s’auto-proclama (avec une poignée de companeros) leader de la lutte contre la marionnette des USA, le parti communiste cubain est loin d’avoir disparu, sauf erreur.

Deuxièmement. L’autre petit pays est le Venezuela.

Le tombeur des oligarques est Hugo Chavez, un militaire (horreur !), catholique pratiquant (re-horreur. Et le « Ni Dieu ni Maître » rouge, alors ?). En 1998, il est candidat à la présidence de la République. Le Parti Communiste ne présente personne contre lui, il est élu. Pour appuyer sa politique de réformes, de fin du pillage de l’argent du pétrole par les banques, d’éradication de la misère et de l’ignorance, le président Chavez a besoin d’un parti. Il crée le PSUV (Parti socialiste uni du Venezuela) qui va compter des millions d’adhérents. Le PSUV est composé d’une kyrielle de partis naguère dispersés et concurrents. Le parti communiste vénézuélien refuse de s’y fondre, mais il soutient le gouvernement de Chavez (aujourd’hui de Maduro).

Ce n’est donc pas à l’issue de primaires et en s’appuyant sur le PSUV (il n’avait pas été créé) que Chavez a été élu en 1998.

Au contact du militaire aventurier Chavez qui, s’affranchissant des primaires, s’auto-proclama (avec une poignée de companeros) leader de la lutte contre les marionnettes vénézuéliennes des USA, le parti communiste vénézuélien est loin d’avoir disparu, sauf erreur.

Bref, le principal reproche, l’auto-proclamation(1), qui est servi à l’envi au candidat Jean-Luc Mélenchon ne vaut pas grand-chose et le PCF, en perte d’influence et d’élus (au grand dam du monde du travail), devrait regarder comment ses homologues latino-américains, s’ils se sont d’abord trompés avec Castro et Chavez, se sont refaits une santé en ne se tenant pas trop longtemps à l’écart de la rencontre de ces deux hommes et de l’Histoire.

Il ne s’agit pas de vouloir importer dans la France d’aujourd’hui les méthodes cubaines et vénézuéliennes d’hier, ni de prendre pour modèle leur fonctionnement, ni d’affubler quiconque du béret du Che, ou d’un treillis, ou d’une « franela » rouge. Il s’agit de se persuader que le piège tendu par de duo LR/PS est plus dangereux que la seule solution possible qui se profile.

L’heure est au rassemblement, pas aux frilosités

Les élections présidentielles de 2017,dont le résultat conditionnera le résultat des élections législatives qui suivront, et donc le destin du pays, s’annoncent comme une catastrophe pour toute la gauche, pour la jeunesse qui anime avec enthousiasme les Nuits debout. Seule parade : le rassemblement de tous ceux qui ne veulent pas de Sarkozy, Juppé, Lemaire, Fillon, Hollande, Valls, Macron, Le Pen, un rassemblement autour d’une figure en mesure de faire face avec un programme novateur dont j’ai donné plus haut en grand désordre (et à la louche) des éléments. J’ai même dû en ajouter un ou deux qui me plaisent bien et que le peuple retiendra, j’espère, quand il devra écrire lui-même la Constituante signant la fin de la Vème République.

L’Histoire (plus grande que nous) choisit les hommes de la situation

Que cela plaise ou pas, cette figure du rassemblement est Jean-Luc Mélenchon.

A une autre époque, dans la nuit noire de l’Occupation, ce fut De Gaulle dont on pourrait énumérer à foison les défauts et ne pas nier sa qualité du moment : l’incarnation d’une volonté aux yeux du peuple, de l’ennemi et de nos alliés (qui voulaient faire de la France un protectorat états-unien).

Voulez-vous que je dise pire (régalons-nous d’avance de l’exploitation qui sera faite de ce que je vais écrire là) ? A une autre époque, dans la nuit vert-de-gris de la déferlante nazie sur l’Europe, la figure capable de faire face fut Staline déroutant l’armée d’Hitler, Staline dont on connaît quelques petits défauts (j’écris malicieusement « petits » pour donner du grain à moudre à mes détracteurs).

Attendez-vous à apprendre que j’ai comparé Jean-Luc Mélenchon à De Gaulle et à Staline (c’est faux !) et Sarkozy, Juppé, Lemaire, Fillon, Hollande, Valls, Macron à des fils de pute.

L’Histoire choisit parfois les hommes de la situation. Elle organise elle-même des rendez-vous. Celui qu’elle nous propose aujourd’hui n’est pas le pire.

Plus vite le rassemblement aura lieu, plus vite les organisations, associations partis qui le rejoindront seront bien positionnés pour y faire prendre en compte leurs idées, leur spécificité, leurs aspirations et exigences.

Enfin, entrons dans l’intime : je soutiens Jean-Luc Mélenchon depuis que je me suis mêlé à un combat qu’il mena alors qu’il était encore sénateur socialiste, un combat contre une motion ignoble de l’UE qui prétendit condamner d’inexistantes atteintes à la liberté de la presse au Venezuela.

Je me permets donc de lui faire une demande publique (pas de tractations en coulisses) : « Si tu es élu, Jean-Luc, pour récompenser ma fidélité, sois pas salaud, crée pour moi le Sous-secrétariat d’Etat à la Main Tendue et pour mon pote Ruffin le Ministère de l’entretien de toutes les places Thiers, rebaptisées « Place des Nuits debout ».

Maxime VIVAS

(1) Il y avait un autre reproche : « J-L. Mélenchon en solo, en homme seul ». Mais il est caduc depuis que près de 100 000 signatures ont été recueillies pour appuyer sa candidature, élan renforcé par l’appel de plus de 1000 militants communistes et des centaines de comités de soutien, le tout couronné par des sondages favorables, outils exécrables dont on ne saurait pourtant ignorer qu’ils modifient l’opinion de demain en donnant celle d’aujourd’hui (prophéties auto-réalisatrices).

COMMENTAIRES  

24/04/2016 12:04 par Scalpel

Coucou me revoilou.
Impeccable diagnostic, funeste prescription.
Vivas Soral, même impasse.
Les cautères sur jambe de bois, ça va 5 minutes.
Le collabo Tsipras nous en a fait la démonstration.
JLM est-il toujours l’ami du grand bénéficiaire de l’ère Hollande ? (France 2015 : 2ème exportateur de mort au monde).
JLM est un usurpateur. Son mitterrandisme revendiqué achève de discréditer cet idiot utile de l’oligarchie.
Il est à la "gauche" ce qu’est le Fhaine à la droite : un réceptacle des colères pour le second tour de nos mascarades.
Comment donner quitus à un homme ayant appelé à voter Hollande, jambe gauche de l’ultralibéralisme UESA ?
Quelle différence de politique a-t-on observée entre les deux FdP sus-nommés ?
Un homme qui encense l’autocrate M6 et crache sur Chavez, arborant une casaque "socialiste" EST un authentique FdP.
Le sionisme outrancier -et d’une véhémence inédite- de ce quinquennat est une autre preuve patente du FdPutisme de l’ensemble de ses collabos de membres.
Inutile de s’appesantir sur le cas Sarkozy...mètre étalon du FdP.

24/04/2016 12:24 par calame julia

... "coups de rangers dans le ventre de consommatrices"...
rien que pour ça, je saurais convaincre pour que ces lâchetés ne se reproduisent pas.
Inadmissible ! presque du niveau d’une lapidation. Et personne n’a réagi...
Permettez moi de supplier une fois encore Jean-Luc Mélenchon d’éviter les clairons
médiatiques qui, on peut aisément le constater, l’assurent d’un sous traitement notamment dans le
choix des photos.
Toutes et tous reconnaissent ses qualités d’orateur, sa culture étendue et sa grande capacité
d’analyse... Il faut savoir s’en servir à bon escient.

24/04/2016 13:03 par D. Vanhove

Puissent les électeurs suivre de près ce qui risque bien de se refermer sur eux par manque de vigilance et de lucidité... et opter pour Mélenchon dès le 1er tour sous peine d’avoir à choisir entre la peste et le choléra au 2è...!

24/04/2016 14:13 par triaire

Bien vu .Ceux qui ne se rendront pas à ces raisons porteront une lourde responsabilité en 2017 et l’histoire s’en souviendra .

24/04/2016 14:14 par Dav.

Suis entièrement d’accord avec ce billet. La question qui se pose est : faut-il attendre que les communistes se rendent compte par eux-mêmes que la fameuse "primaire de toute la gauche" chère à Filoche n’aura jamais lieu ? Ça fait du temps de perdu. Il serait préférable, à mon sens, que Laurent, le fils de son père, se fasse balayer lors du congrès du PCF (ça y est, je vais encore me faire traiter d’épurateur).

24/04/2016 14:23 par CD

Partout le 1% d’en-haut défait les garanties et les protections sociales du peuple 99% d’en-bas !
Que va faire JLM ? Mieu que Hollande j’espère !

24/04/2016 15:05 par JMS

Il n’existe pas d’homme providentiel pour le moment en France et certainement pas un Lambertiste Mitterrandiste qui appelle à voter pour le Traité de Maastricht en 1992...

24/04/2016 15:21 par pauvred'eux

Je signe des deux mains et attends avec gourmandise les arguments (..guties) des contempteurs du Grand Soir et naturellement de Mélenchon.
Il me sera sans doute facile de placer le lien dans quelques fils internet du genre Médiapart où je ne suis pas le seul à lire et apprécier LGS et le blog de JL Mélenchon.

24/04/2016 16:20 par legrandsoir

Merci. Nos lecteurs sont Le Grand Soir et ses représentants.

24/04/2016 17:29 par cunégonde godot

D’accord avec Scalpel et JMS. Sur tout. J’ajoute ceci :
M. Mélenchon s’est définitivement discrédité l’an passé en soutenant jusqu’au bout la démarche fondamentalement européiste (fondamentalement capitaliste) des deux compères Tsipras & Varoufakis, un soutien que ne leur avait pas ménagé non plus le Grand Soir d’ailleurs, avec tout l’éventail de la petite-bourgeoisie "marxiste" pseudo-radicale et plus-à-gauche-tu-meurs. M. Mélenchon, comme cet article, reste dans la ligne altermondialiste qui, comme son nom l’indique, est mondialiste. Rien à ajouter...

24/04/2016 18:52 par legrandsoir

un soutien que ne leur avait pas ménagé non plus le Grand Soir d’ailleurs, avec tout l’éventail de la petite-bourgeoisie "marxiste" pseudo-radicale et plus-à-gauche-tu-meurs

Vous vous faites plaisir et mal à la fois.

Rien à ajouter...

C’est sûr, au moins ?

24/04/2016 19:30 par Micmac

Oh, que c’est fatigant le degré 0 de la politique...

"Machin a fait ceci, a dit cela, donc Truc est ceci et cela". "Machin est un traître donc Truc qui l’a soutenu quand il n’était pas encore un traitre est un traitre". "Truc a dit ça il y a 30 ans...". Basta ! Vous vous relisez des fois ?

Au hasard, par exemple :

"M. Mélenchon s’est définitivement discrédité l’an passé en soutenant jusqu’au bout la démarche fondamentalement européiste (fondamentalement capitaliste) des deux compères Tsipras & Varoufakis, un soutien que ne leur avait pas ménagé non plus le Grand Soir d’ailleurs, avec tout l’éventail de la petite-bourgeoisie "marxiste" pseudo-radicale et plus-à-gauche-tu-meurs. M. Mélenchon, comme cet article, reste dans la ligne altermondialiste qui, comme son nom l’indique, est mondialiste. "

Ben voyons... Discrédité aux yeux de qui ? Vous êtes bien péremptoire...

Mélenchon a soutenu Tsipras et Varoufakis avant que Tsipras ne cède, ce qui était quand même la moindre des choses, puis a beaucoup regretté qu’il ait cédé, tout en reconnaissant qu’on ne lui a quand même pas rendu la vie facile. Je vois pas en quoi ça pose un problème. Je trouve ça très cohérent et ça me va.

Européiste, mondialiste, et autres étiquettes qui ne veulent rien dire... La seule chose qui compte est la politique qui sera appliquée par la personne qui arrive au pouvoir. Avec ou sans UE, suivant le nombre de couleuvres que l’UE est prête à avaler. La sortie de l’UE n’est pas un programme politique, en aucun cas. Sortir de l’UE pour continuer à faire du MEDEFisme, ça change quoi ?

De même, un autre exemple du degré 0, les "primaires à gauche", qui ne servent qu’à désigner un homme ou une femme, mais sur quel programme ? On veut désigner un candidat à gauche sans même avoir de programme commun ! Mais c’est au delà du ridicule ! Je me fout éperdument de qui sera élu, ce qui m’intéresse, c’est la politique que cet élu mènera.

Et puis les primaires, on a vu la grande réussite des précédentes : Hollande président, et une politique Thatchero-Reaganienne pour laquelle presque personne n’avait voté à gauche ! Youpi, y a qu’à recommencer pour connaitre à nouveau le succès...

Donc, oui, je pense que Mélenchon a eu bien raison d’enjamber cette guignolerie, et je suis bien contant qu’il l’ait fait.

24/04/2016 19:40 par lairderien

L’un des meilleurs texte de soutien argumenté jamais lu pour soutenir Mélenchon et l’idée d’une 6ème république qu’il porte.
Et je vous vois bien au "Sous-secrétariat d’Etat à la Main Tendue" d’ailleurs si on lit bien votre billet, vous avez déjà commencé votre ministère.

24/04/2016 20:29 par paco

En restant dans le même système électoral et politique ( "démocratie représentative") je ne vois pas ce qui peut changer pour le peuple ..... et l oligarchie financière et banquière qui nous mène allégrement à la grande banqueroute généralisée ...
C est au peuple de voter les lois et se prendre en main avec une assemblée constituante révocable et une constitution écrite par le peuple pour le peuple...vaste programme post coup d état !!
Ceci dit c est au peuple de faire la révolution et ne pas attendre la bourgeoise mariée à la noblesse de 1789...

24/04/2016 22:18 par Feufollet

Avec tout le mal que j’ai déjà écrit sur JLM
Force est de constater qu’il reste le moins pire
Mais voilà, l’heure est encore au possible rêve

24/04/2016 22:25 par Vania

BRAVO M VIvas pour ce texte. J’adhère à 100 % !

25/04/2016 00:14 par Bourguignon

« Il ne s’agit pas de vouloir importer dans la France d’aujourd’hui les méthodes cubaines et vénézuéliennes d’hier, ni de prendre pour modèle leur fonctionnement, ni d’affubler quiconque du béret du Che, ou d’un treillis, ou d’une « franela » rouge. »

Quoique....ça aurait de la gueule avec le rhum, la musique et les cigares, non ?

25/04/2016 09:52 par Jérôme Dufaur

Cher Maxime,

Votre article appellerait de nombreux commentaires. Mais vu que personne ne les lira, je vais m’abstenir.

Je me contente donc de reprendre un commentaire laissé à la suite d’une lettre ouverte de Jean Ortiz publiée sur ce site il y a quelques jours :

"L’intéressé lui-même pourrait faire avancer ces "débats" entre pro et anti Mélenchon,

En répondant une bonne fois pour toute à ceux qui émettent des doutes et critiques à son encontre.

C’est ce que je lui ai proposé dans une autre lettre ouverte... qui date du 8 mars et... qui attend encore sa réponse.

Comme elle n’a pas eu sa place ici. Elle l’a ailleurs : jlm2017.unblog.fr"

Je précise juste que je ne fais pas ma pub* mais que je relaie une démarche qui me semble d’intérêt général
Une démarche qui, semble-t-il, n’intéresse pas le principal intéressé. C’est bien dommage. J’espère juste que ce n’est pas révélateur...

*j’ai créé ce blog, moche et merdique, à la va vite et je n’ai pas l’intention d’y poster autre chose.

25/04/2016 10:13 par cunégonde godot

Micmac :
Mélenchon a soutenu Tsipras et Varoufakis avant que Tsipras ne cède, ce qui était quand même la moindre des choses, puis a beaucoup regretté qu’il ait cédé, tout en reconnaissant qu’on ne lui a quand même pas rendu la vie facile. Je vois pas en quoi ça pose un problème. Je trouve ça très cohérent et ça me va.

Dès le début, comme je l’ai plusieurs fois dénoncé ici, le positionnement de Syriza était problématique puisqu’il affichait sa détermination à rester dans l’Europe, dans l’OTAN, se plier à ses diktats en général, sauf celui de la dette publique, qui est avant tout une dette bancaire.
Syriza est même allé jusqu’au référendum, et... s’est assis sur les résultats de celui-ci afin de mieux assommer son électorat. MM. Tsipras et Varoufakis n’ont donc cédé sur rien puisqu’ils n’avaient rien demandé d’essentiel à même de redresser leur pays. M. Mélenchon, la "radicale" gauche-de-gauche et la presse auto-proclamée "progressiste" ont bruyamment soutenu ce processus qui maintient la Grèce la tête sous l’eau. M. Varoufakis aujourd’hui est toujours considéré comme une grande figure de la contestation européiste tout en se baladant de micro en micro pour prôner le "sauvetage de l’Europe", ce qui revient à prôner le sauvetage de l’argent des banques et de l’oligarchie européiste. Voilà les faits ! Pendant ce temps, on nous trimbale avec la 6e république, des Nuits Debout et des potagers sous les dalles (sous les navets la plage !). Au secours !...

25/04/2016 10:40 par Louis St O

c’est fou de voir ceux qui ne vont jamais lire son blog ou ses livres et ses conférence en vidéo et ce permettent de critiquer.
Moi aussi j’étais socialiste et pourtant. à les entendre en dirait qu’il ne ce sont jamais trompé ou alors il n’ont rien essayé. Ce qui est sûr c’est que depuis 2011, il ne c’est pas beaucoup trompé.
« En restant dans le même système électoral et politique.. »
C’est pour ça qu’il y aura une 6ieme constitution et c’est le peuple qui décidera.
Je croix que Maxime VIVAS à fait un inventaire (qui n’est pas exhaustif) mais qui commence à voir la trajectoire.

Vous en connaissez beaucoup qui veulent mettre le SMIC à 1700€ , veulent nationaliser des banques et produire autrement c’est à dire de façon plus écologique, rejette les "libre et non faussé" qui empêchent les pays du tiers monde à se développer.

Vous en connaissez beaucoup qui ne renie rien de ce qu’ils ont fait et qui le dise qu’ils se sont trompé.

Si vous en connaissez un dites-nous qui ?

Merci M. Vivas je suis d’accord à 100% avec vous.

Louis

25/04/2016 15:08 par Marysette

MELENCHON
La seule solution
Arrêtons le massacre
Arrêtons le désastre
ET SOYONS REALISTES
Il n’y a pas d’autre piste ...

25/04/2016 18:05 par eris

@scalpel et @cunegonde godot
Excusez moi mais dites nous donc votre programme les deux faignants parce que si vous n’approfondissez pas vos arguments je vous considère comme deux trolls tout droit sorti du café du commerce ;
Allez les petits dites nous donc comment sortir de ce merdier,allez je veux tout savoir car à priori vous avez la solution hein ?

25/04/2016 18:58 par lecrabe

Mélenchon, le nouveau Chavez, l’héritier de Castro...
...à ceci près que ni l’un ni l’autre n’avait fait toute une carrière de politicien dans un parti dominant de mèche avec les US, ni n’avait eu la chance de passer sur son TF1 national pour annoncer son combat d’envergure, et quand ils marchaient, on entendait plus le bruit des godillots que des casseroles....
Mais peu importe, ces petites mesquineries ne sauraient entacher cette candidature pleine de promesses, et puis j’avoue sans honte que c’est toujours un plaisir d’entendre des discours de gauche à la télé.

Ceci dit, suite à l’aventure du FdG, il m’est personnellement inenvisageable de glisser à nouveau un bulletin Mélenchon dans une urne électorale, mais avec le soutien du Grand Soir, je ne doute plus que Mélenchon sera au deuxième tour en 2017, ce qui est sincèrement une bonne nouvelle.
Je me ferai donc une joie de remplir le formulaire de pardon que le ministère de la main tendue ne manquera pas de distribuer aux citoyens repentants une fois Jean-Luc Président.

Bien à vous camarades, et c’est promis, c’est la dernière fois que j’émets des réserves à son endroit d’ici l’élection. On en reparlera en Juin 2017, bonne chance à vous.

25/04/2016 19:19 par palamède Singouin

Le vote Mélenchon n’a de sens que si l’on considère qu’il peut être élu Président et qu’une majorité est susceptible de le soutenir à l’Assemblée (resterait ensuite à faire avec l’énorme pouvoir de nuisance du Sénat qui restera dans l’opposition ainsi que celui du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’Etat).

A supposer que ces conditions soient réunies, la question est de savoir quelle sera la réaction de la bourgeoisie capitaliste si elle se sent menacée. A mon avis elle ne reculera devant rien pour défendre ses privilèges, et sa Milice (flics + militaires, tous majoritairement gagnés aux idées du FN) distribueront autres chose que des marrons dans la gueule et des coups de pieds dans le ventre. Mélenchon pourrait même prétendre finir comme Rosa Luxembourg, avec les larmes de crocodiles des collabos - Joffrin, Onfray, BHL...- et les applaudissements de Sarko, Valls...etc...

Sinon, le vote Mélenchon pour faire 3° ou 4° au premier tour avec 10, 15, 18% - et même battu au 2° tour - n’a aucun intérêt.

J’ai assisté récemment à des interventions de représentants de la Bolivie et du Venezuela dans le cadre du festival CulturAmerica à Pau, cher à Jean Ortiz. Tous deux insistaient sur le fait que les révolutions mises en route dans leur pays soufraient de n’avoir pas « théorisé » la révolution par les urnes.....A méditer.

« Que faire ? » Se demandait déjà Lénine...............

25/04/2016 22:20 par legrandsoir

J’ai assisté au même endroit à une conférence de Romain Migus, ami précieux et collaborateur du GS, sociologue et journaliste vénézuélien (originaire de Bourges), actuellement conseiller du ministre des Affaires étrangères équatorien. (Vous pouvez le voir aussi dans la vidéo (avec Jean Ortiz) en ligne depuis des semaines en une du Grand Soir). En cette occasion, j’ai passé des heures avec lui à Pau et nous avons longuement discuté.
Romain Migus est aussi membre de la commission internationale du PG.
Il m’a dit ce que vous dites et que le PG sait : si JLM est élu, l’adversaire se déchaînera avec une férocité insoupçonnée.
Nous entrerons dans un combat révolutionnaire.
Là où je ne vous suis pas c’est quand vous supposez que l’Assemblée restera ce qu’elle est et là où vous me peinez c’est quand vous me dites ne pas vouloir tenter l’aventure.
MV

25/04/2016 19:22 par DD

Le problème pour JLM c’est la confusion de ses plans A et B. C’est qu’il n’a pas de mots assez durs contre les langues régionales alors qu’il se complait dans la dictature européiste. Qui est le plus dangereux pour la France, son patrimoine culturel où la dictature du tout anglais que nous servent à en crever les nervis de Bruxelles/Washington ?
C’est qu’il n’a pas compris, c’est que nous avons besoin de notre État souverain, de sa monnaie, et oui de ses frontières, pour mettre en oeuvre, en interne, une politique prolétarienne, et en externe une coopération internationale, notamment pour soutenir les peuples en lutte...
Ce qu’il n’a pas compris, c’est qu’il faut sortir de cette glu fascisante.
A-t-il seulement bien entendu, en Angleterre et en Allemagne, le sieur Obama disserter en maître absolu sur cette grande colonie des États- Unis que certains appellent l’Europe ?
Si oui, alors je voterai peut-être pour lui.

25/04/2016 22:07 par legrandsoir

[JLM] n’a pas de mots assez durs contre les langues régionales

Pas des mots assez durs ?
Il n’est pas juste de dire les choses comme ça. De réduire ainsi.
Donnez à lire SVP ce qu’il en dit (extraits et/ou liens vers des articles et/ou des vidéos).
Vous le devez à nos/vos lecteurs.
Merci de participer ainsi au débat.
MV

25/04/2016 19:37 par pauvred'eux

Puisqu’on entend souvent les mêmes argu’m’..ties concernant l’appel à voter au second tour 2012 pour Ohl’andouille. Admettons qu’en ne ne le faisant pas, Mélenchon (suivi aveuglément par la meute décérébrée de ses aficionados et de ses groupies) fait réélire Sarko. Aujourd’hui des tas de gens diraient : "bon maintenant on vire le petit et on vote PS parce c’est tout ce qui reste de crédible." En virant Sarko en 2012, nous n’avons plus le "recours" Hollande et Ps.

25/04/2016 20:55 par Scalpel

@ eris

Pas de démocratie et encore moins de progrès dans le carcan UEurOtan actuel. C’est pourtant simple à comprendre.
Il a été conçu comme la prison des peuples qu’il ne cesse de se révéler.
En sortir est dès lors un préalable primordial pour la réappropriation du politique par le peuple, comme le rappelle l’esbrouffe du collabo Tsipras, pendant grec de JLM et d’Iglesias, dont les hypermédiatisations respectives ne sont pas précisément un gage de résistance.
Comme le PRCF le M’PEP ou L’UPR (dont c’est la raison d’être et qui fut pionnier sur ce front) le préconisent.
Le parti qui a mes faveurs (dernier cité) souhaite un CNR 2.0 : nationalisation de tout ce qui a été lâché au privé depuis une trentaine d’année, reconstitution des services publics, TF1 redevenue publique etc....
Son programme tient à peine dans une conférence fleuve de 5 heures, je vous en épargne le détail. D’un clic vous en apprendrez tout ce que vous désirez savoir.

En fait je me retrouve autant dans le programme de ce parti (j’y ai appris en 2 ans et y ai gagné une maturité et une hauteur de vue vertigineuse sur la nature du système qui nous asservit bien supérieur à celles dues à 20 ans de lecture du Diplo qui par exemple dans le très gros dossier de Martine Bulard sur l’UE paru l’an passé -en juin je crois- ne mentionne pas une seule fois les GOPE...Le par ailleurs excellent Fakir, oublie l’existence de l’incontournable Walter Hallstein dans son propre dossier historique sur l’UE) que dans l’exposé programmatique de Lordon intitulé"clarté".
Les deux journaux, interrogés sur ces grossières lacunes, répondront dans le premier cas par un stratosphérique "on ne peut pas parler de tout" et dans le second par le silence. Avec tout le respect et l’affection pour l’auteur du génial Merci Patron.
Voilà en quelques lignes brouillonnes, parce qu’écrites dans l’urgence et dans un laps de temps trop court au terme d’une journée éprouvante, un aperçu de ce qui incarne à mon humble avis l’infime espoir de réchapper au désastre.

Le fainéant que vous supputez bien témérairement en moi consacre l’essentiel (pour ne pas dire la totalité) de son temps libre à s’informer et militer. 2500 tracts à moi tout seul lors des dernières régionales en plein zef glacial brestois. Avec échange systématique (1 à 10 minutes). Aux européennes, 400 affiches collées à mains nues (par souci d’économie, ASS oblige), toujours en plein froid, à pied, le bocal Parfait pour tout récipient. Quel fainéant en effet.

Je prétends en outre qu’un candidat à la présentielle reprenant à son compte l’odieuse propagande des génocideurs de palestiniens sur un Iran menaçant de "rayer Israel de la carte" (comme le rappelle Christophe Oberlin, éminent observateur, Israël n’est pas tant un pays qu’un lobby) ne peut être considéré comme quelqu’un de sérieux, compétent et honnête. Ses ratiocinations oiseuses et autres effets de tribun sur une alter UE totalement impossible feraient sourire si ce n’était si dramatique.
En 2012, ignare que j’étais, j’aurais pu voter pour lui...mais aujourd’hui...jamais.

25/04/2016 21:14 par legrandsoir

Le mot "Fainéant" n’était pas bienvenu, de toute façon.
On ne comprend pas bien comment vous allez empêcher Juppé ou Macron ou M Le Pen (ou d’autres du même tonneau) d’être élu. J’ai l’impression que pour vous, c’est râpé puisque la seule solution vous insupporte vis-cé-ra-le-ment.
Passez-me voir début 2018 au Ministère de la Main Tendu, on en bavardera en buvant un verre de mousseux.
M.V.

25/04/2016 21:07 par legrandsoir

@ Lecrabe

Je me ferai donc une joie de remplir le formulaire de pardon que le ministère de la main tendue ne manquera pas de distribuer aux citoyens repentants une fois Jean-Luc Président

Mais vous êtes déjà pardonné, voyons ! En temps utile, passez au Ministère, je vous ferai un certificat pour que ne soyez pas embêté. Mais pas un mot aux autres (Cunégonde, Scapel...). Je ne pourrai pas pour tous.

25/04/2016 21:39 par Scalpel

Prends moi la main camarade MV, j’ai cinq doigts moi aussi, on peut se croire égaux.

25/04/2016 22:09 par legrandsoir

Touché (au coeur) ! Vous savez que je suis, moi aussi, de Toulouse ?
Mais revenons au sujet : comment empêcher le désastre de 2017 ?

25/04/2016 22:43 par Geb;

Désolé, même si je n’approuve pas obligatoirement les propos de Cunégonde et Scalpel, la phrase suivante ne peut que faire bondir dans la réponse qui suit :

Allez les petits dites nous donc comment sortir de ce merdier,allez je veux tout savoir car à priori vous avez la solution hein ?

C’est pas parce qu’on n’est pas capable de piloter un aéronef qu’on ne peut pas se rendre compte que les ou le pilote vous envoie au tapis.

Savoir comment sortir de ce merdier ça devrait être le rôle de tous ceux qui prétendent à nous diriger ou nous représenter, même si on peut rêver d’un jour ou tout un chacun aura son brevet de pilotage.

Or le moins qu’on puisse dire c’est que la personne précitée a eu depuis quelques 40 ans la possibilité de démontrer ses capacités de représentant des ses électeurs et de dirigeant politique ;

Pour l’instant on ne peut que constater qu’il est loin de faire l’unanimité sur ses "réussites" politiques passées, et même présentes. Pour celles à venir, on pourra toujours les présumer par défaut vu que les représentants capables ne se bousculent pas au portillon, (A qui la faute ???), mais vue la situation faudra bien autre chose et quelqu’un de plus grande confiance pour sortir de là par le haut.

Qu’on ne soit pas aussi capable que lui en politique, même d’ailleurs s’il est juste un peu meilleur lui-même, ne signifie pas qu’on ne puisse faire le constat que sa cuisine ne convient pas au commun des mortels qu’il prétend ou a prétendu représenter un jour ou l’autre.

Parce que dans le fond, si on connaissait la solution et qu’on soit capable de la faire appliquer, pourquoi avoir besoin de lui ou d’un autre ; on pourrait aussi bien se démerder sans lui et par nous-même au besoin en prenant sa place.

Donc, reprocher aux passagers de critiquer le pilote qui risque de crasher l’avion sous prétexte qu’ils ne savent pas eux-même piloter, (Mais ils ont quand même payés les billets pour arriver sain et saufs à bon port), je trouve que c’est un peu fort à faire avaler.

26/04/2016 06:54 par Jean Cendent

Bonjour , une question , hors sujet ( mais c’est pour l’éducation populaire )

Sur son blog Jean-Luc Mélenchon dans un article de 2012 Laïcité et concordat ( interview du journal La Vie ) parle ; de sa famille, de religion, de Mitterrand, de l’homosexualité, de l’église, de la mort, de franc-maçonnerie, etc....
Sur la Franc-maçonnerie, Jean-Luc Mélenchon dit qu’il est croyant mais pas pratiquant .
Il y a des « concepts » inventés, créés par l’humanité que je peux comprendre, pas tous ( effectivement, c’est bizarre, je suis pas un esprit supérieur, un Super Cerveau / Mister Mastermind ) et partager ou pas, la logique, le but , l’avis, etc...
Et celui-ci malgré tout ce que j’ai pu en lire, en bien ou en mal, n’étant pas ( comme concept ) :
une religion, un club d’histoire sur les Francs, une entreprise autogérée d’ouvriers du bâtiment, une association culturelle, l’empire du secret, un mouvement politique, un syndicat, une coopérative, une nuit debout, une loi, une secte, une réunion d’anciens ou de futurs amis, du fromage, de la musique, du pain, une voiture, du plastique, de la confiture, de l’or, du fer, du bois, un vélo, un livre, l’air, l’eau , la terre, l’espace , le vide etc......l’infini .
Je m’interroge toujours : la Franc-maçonnerie cela sert à quoi, pense quoi, veut ou ne veut pas quoi, danse quoi, chante quoi, joue quoi, cherche quoi, se regroupe pourquoi, etc...
Bref , LA FRANC-MAÇONNERIE C’EST QUOI ?

- Si, il y a victoire de JLM en 2017 et que l’état bourgeois et le capitaliste ne se sentent pas menacé c’est que :
soit Jean-Luc est un magicien et que le capitalisme reconnaît sont rôle néfaste sur l’humanité et abdique sur tous ses privilèges : pouvoirs, argents, économies, forces de répression, etc ...
ou soit c’est Mitterrand II donc ...?
- Ou comme cela c’est toujours « pratiqué » le capitaliste et l’état bourgeois sortent leurs griffes d’aciers et les "appels aux armes" ne seront peut être plus que des simples provocations au fin fond de la forêt de Fontainebleau ou de Bouconne ( pour LGS ).
Exemple dans le genre, coup d’état, la république espagnol dans les années 30.
Mais soyons positif nous marcherons debout mais pas que la nuit.

S’il faut voter pourquoi ne pas voter pour des gens que l’on connaît et considère vraiment ? Sans pub, sans financement, sans argent . Non impossible c’est pas cela la vrai démocratie ! Ouais, ouais je ne sais pas pourquoi mais je m’en doutais un peu ...
Bon, je vote pour Maxime Vivas alors !

26/04/2016 11:21 par legrandsoir

Bon, je vote pour Maxime Vivas alors !

Donnez-moi plutôt une procuration, j’en ferai bon usage.
MV

26/04/2016 08:16 par Scalpel

"Bidonville" est mon hymne révolutionnaire préféré. Rien qu’à l’évoquer j’en ai des frissons.

Permettez moi, toujours dans cette fraternelle optique de la main tendue, seule à même de faire chuter les pères Ubu, de vous suggérer la publication d’un texte trouvé sur le site d’un mouvement de libération nationale, émanant d’un juriste de gauche anglais, consacré, d’un point de vue juridique et constitutionnel, à la possibilité d’une autre Europe (slogan usé jusqu’à la trame depuis 37 ans), enfin sociale.

Lecture : 11 min

Danny Nicol, professeur de droit public à l’université de Westminster, a publié il y a quelques semaines un intéressant article sur le portail Internet de l’Association britannique du droit constitutionnel.

« UNE AUTRE EUROPE EST-ELLE POSSIBLE ? » par Danny Nicol, professeur de droit public à l’université de Westminster

Article publié sur le portail de la UK Constitutional Law Association

L’Union européenne est-elle un récipient vide dans lequel n’importe quelle substance politique peut être versée ? Peut-elle accueillir non seulement le conservatisme néolibéral, mais aussi le socialisme keynésien, l’écologie radicale et même le socialisme démocratique pro-nationalisation ? Une nouvelle campagne au Royaume-Uni, « Une autre Europe est possible » [“Another Europe is Possible”], voudrait nous faire croire cela et incite à voter pour le référendum sur l’UE en affirmant que l’UE peut être transformée en une entité plus socialiste, « pas [par] un réseau de politiciens mais par les militants de base à travers le Royaume-Uni ».

Le même optimisme transparaît dans le Mouvement pour la démocratie en Europe 2025 [Democracy in Europe Movement 2025, DiEM 2025] dans lequel M. Varoufakis occupe le premier plan.

Avec la férocité de tigres protégeant leurs petits, ces progressistes attaquent ceux qui veulent réduire l’UE à un foyer du néolibéralisme. « Pouvez-vous nommer une seule institution non dominée par le néolibéralisme ? » avait avancé Marina Prentoulis de la section britannique de Syriza au lancement d’« Une autre Europe » : « Les gouvernements nationaux aussi poursuivent un programme néolibéral. »

C’est un fait qui en dit long que Syriza, un parti mettant en œuvre l’austérité à la demande de l’UE, se voit accorder le premier rôle dans cette aventure prétendument anti-néolibérale. Les différences constitutionnelles entre l’UE et la plupart des États européens sont négligées. Les possibilités d’avancées sociales dans toute communauté politique dépendent pour une part importante de la structure constitutionnelle de cette entité. Si ceux qui cherchent à obtenir de telles avancées sont sérieux dans leur volonté d’atteindre une société plus égalitaire, ils doivent évaluer avec attention les capacités institutionnelles d’un régime politique donné. En fait, dans le contexte de l’Union européenne, il n’y a eu aucun débat de cette nature au sein de la gauche britannique. Ce n’est pas vraiment une surprise. La longue histoire des échecs des socialistes britanniques peut être attribuée au moins pour partie à la constante absence de volonté de réfléchir sérieusement aux questions de stratégie.

Pourtant, en dehors du pays merveilleux correspondant au slogan d’« Une autre Europe est possible », les constitutions ont une réelle importance. Prenez les États-Unis par exemple : un pays avec une constitution difficile à modifier, sauf par réinterprétation judiciaire. Son système de gouvernement est réputé pour ses organes de contrôles et de contre-pouvoirs [checks and balances], même s’il n’y a généralement aucun contrôle sur la Cour suprême autre que celui qu’elle juge bon d’exercer sur elle-même. Le résultat est que le progressisme a toujours été désavantagé. Le New Deal, la santé publique et le contrôle des armes à feu ont été en conséquence sapés et retardés à cause de divers aspects de la Constitution américaine. Cependant, en comparaison avec les structures de l’UE, le système de gouvernement des États-Unis brille presque comme une lueur d’espoir.
La révision des traités

Cela est dû au fait que les traités de l’UE ne contiennent pas seulement des mesures de protections du capitalisme, à l’instar de la Constitution des États-Unis : ils pérennisent aussi des politiques de fond qui correspondent aux fondements mêmes du néolibéralisme.

Laissez-moi donner quelques exemples.

– Tout d’abord, l’article 107-8 du TFUE habilite la Commission européenne à passer les aides d’État au crible de la compatibilité avec le marché unique. Cela inclut les aides d’État au secteur public. Le système permet également aux entreprises privées de contester les subventions d’État au nom de la libre concurrence.

– Deuxièmement, les dispositions des traités relatives à la libre circulation ont conduit la Cour de justice à proscrire les actions syndicales qui entraveraient de manière « disproportionnée » la liberté de mouvement des biens, des services, des capitaux et des travailleurs — voir les arrêts Viking et Rüffert de la Cour de justice européenne.

– Troisièmement, l’article 49 du TFUE accorde aux entreprises le droit à la liberté d’établissement. Cela inclut le droit d’établir des filiales et des succursales dans d’autres États membres. Il est difficile d’imaginer en quoi la nationalisation de filiales et de succursales constituerait une limitation légale à la liberté d’établissement. Pour faire bonne mesure, l’article 106 du TFUE donne aux entreprises le droit de poursuivre les gouvernements à chaque fois que des monopoles publics enfreignent les règles de libre concurrence établies par l’UE, ce qui inclut les services de santé publics.

Rien de tout cela n’aurait vraiment d’importance si ces dispositions étaient faciles à modifier ou à abroger. Cependant, en tant qu’elles sont des dispositions du traité, ces politiques ne peuvent être changées qu’avec l’accord de tous les États membres. La procédure de révision des traités est définie par l’article 48 du TUE. En vertu de la procédure ordinaire, les États membres doivent approuver d’un commun accord les modifications à apporter aux traités. En vertu des procédures simplifiées de révision (utilisée pour changer la politique de l’Union), le Conseil européen doit statuer à l’unanimité. Dans chaque cas, les changements doivent être confirmés par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

Le point capital est donc que, quelle que soit la procédure utilisée, il suffit d’un seul gouvernement national pour empêcher une modification des traités. On devrait attendre l’absence complète de tout gouvernement néolibéral pour changer les traités dans une direction socialiste. Un tel événement relève du fantasme.
La législation européenne et le TAFTA

Certains pourraient penser qu’en dehors du champ de la révision des traités, la vie des progressistes devrait être plus facile. Avec des amis au Parlement européen et au Conseil, le droit communautaire dérivé pourrait, d’une façon ou d’une autre, offrir l’occasion d’avancées socialistes. Je n’en suis pas si sûr.

Prenez la privatisation des services publics. La position socialiste serait sûrement que les États membres devraient pouvoir déterminer la taille de leur propre secteur public. Cependant, la législation communautaire en matière de libéralisation tend à renforcer les privatisations. Nationaliser des secteurs comme le gaz, l’électricité, les télécommunications et les services postaux est interdit en raison de l’octroi aux entreprises des droits d’accès aux marchés. Cela interdit une extension du secteur public similaire à celle conduite par le parti travailliste de 1945. Les nouvelles entreprises publiques doivent rivaliser avec des entreprises privées dans un marché capitaliste.

Mais cet accord n’est pas socialiste : il équivaut à la « propriété publique compétitive » requise par Anthony Crosland dans ses efforts à gagner le parti travailliste au capitalisme, après l’ère de 1945 (voir C. A. Crosland, The Future of Socialism, London, éd. Constable, 2006). Les entreprises publiques sont alors tenues d’agir davantage comme des entreprises privées, en particulier lorsque les dispositions des traités sur les aides d’État sont prises en compte. Une législation semblable sur les chemins de fer est actuellement en cours de rédaction dans les institutions européennes.

Il pourrait être répondu que la législation communautaire de libéralisation est le produit de la démocratie européenne et qu’elle pourrait être abrogée de manière démocratique. Cependant, le Conseil et le Parlement européen n’agissent pas dans un environnement constitutionnel idéologiquement impartial. Alors que les mesures de libéralisation ont été adoptées à la majorité qualifiée au Conseil, leur abrogation sera plus difficile à obtenir, à cause de la difficulté à identifier une base juridique appropriée pour une telle législation.

Imaginez qu’un gouvernement national cherche à introduire dans la législation communautaire le droit pour tous les États membres de choisir librement si leur secteur des énergies, de la poste, des télécommunications et des chemins de fer doit être public ou privé. Il aurait à s’en remettre à la Commission — l’architecte même de la libéralisation européenne — de faire une proposition au Conseil et au Parlement. De plus, la seule base légale éventuellement crédible serait l’article 352 du TFUE, qui requiert que le Conseil vote à l’unanimité. Retour à la case départ : un seul gouvernement national peut empêcher une avancée socialiste.

Une autre mesure qui agite les cercles socialistes est le TAFTA, le traité de libre-échange transatlantique actuellement en négociation avec les États-Unis. Il y a l’inquiétude que les entreprises pourront poursuivre les gouvernements si des dispositions législatives nuisent à leurs profits. En supposant que les termes du TAFTA soient arrêtés avant les prochaines élections législatives au Royaume-Uni, la perspective de voir l’UE y renoncer relève de fantasmes encore plus farfelus.

En supposant que le retrait soit autorisé, il n’y a aucune disposition dans le TUE ni dans le TFUE qui stipule comment l’UE se retire d’un traité. Faudrait-il s’appuyer sur l’article 352 du TFUE, avec son unanimité requise, qui permet encore une fois à un seul gouvernement néolibéral de préserver l’adhésion de l’UE au TAFTA ? Il se pourrait que la seule manière de se débarrasser du TAFTA serait — comble de l’horreur — de violer la loi internationale, chose beaucoup plus facile à entreprendre pour un État que pour l’UE.
Conclusion

Au moment d’opérer leurs choix stratégiques, il y a toujours eu des composantes de la gauche britannique qui ont choisi de nier l’importance des dispositions constitutionnelles. Ils ont plutôt préféré se raccrocher à la croyance en une auto-combustion.

Avec le zèle des sectes évangélistes de « born again » [« nés de nouveau » « régénérés » : nom que se donnent les convertis au christianisme évangélique aux États-Unis], avec qui ils ont beaucoup en commun, ils se convainquent eux-mêmes que les gens, vont d’une manière ou d’une autre, se soulever et balayer tous les obstacles à la justice sociale, y compris les obstacles constitutionnels. L’écoulement des décennies et des siècles, au cours desquels rien de semblable ne s’est passé, n’atténue en rien leur foi.

Dans ce contexte où aucune objection ne peut être faite aux gens qui poussent à une Europe plus à gauche, ces militants ont la responsabilité d’expliquer comment ils vont réussir à atteindre leurs objectifs face à la nécessité de l’unanimité et du commun accord. Comme cela se présente actuellement, ces exigences rendent impossibles des avancées socialistes notables. À moins que ceux qui travaillent à de tels changements décident de prendre en compte l’obstacle constitutionnel qui s’oppose à eux, les seules réformes progressives qui se concrétiseront resteront du domaine de leur imaginaire.

Danny Nicol, professeur de droit public à l’université de Westminster
29 février 2016
Article publié sur le portail de la UK Constitutional Law Association

26/04/2016 09:06 par macno

@ Scalpel, et à d’autres.
« Pas de démocratie et encore moins de progrès dans le carcan UEurOtan actuel. C’est pourtant simple à comprendre.
Il a été conçu comme la prison des peuples qu’il ne cesse de se révéler.
 »

On est TOUS (enfin, j’ose espérer) d’accord sur ce constat.
Mais dit comme ça c’est simpliste à définir. Hors du « carcan UEurOtan actuel », rien ne dit avec certitude que la vie y serait un long fleuve tranquille ne serait-ce que pour la "Démocratie".
De quelle couleur vous la voudrez la "révolution" qui ne manquera pas d’éclater par la suite « hors du carcan UEurOtan actuel », "légaliste" comme au Brésil ? Ce n’est pas le choix des couleurs qui manque...
Pour le moment, la Russie y a échappé en montrant des "muscles" pas vraiment pacifistes, c’est malheureux d’être obligé d’en arriver là mais le Système ne respecte que la Force...
Le Système n’en a pas abandonné "pour OTAN" ses plans "de couleurs" : « Le secrétaire général de l’OTAN remercie la Turquie pour sa contribution de longue date à l’Alliance » (déclaration le 21 avril 2016 ; les frasques de Erdogan sont donc "oubliées" et allègrement mises "sous le tapis").
L’Économie de la Fédération de Russie résiste tant bien que mal aux sanctions économiques et aux "révolutions de couleur" grâce à des facteurs que la France ne possède pas, notamment des ressources énergétiques et l’immensité de son territoire...
La France pourrait-elle SEULE affronter de telles sanctions ?
C’est une bonne et inquiétante question que tout Politique "responsable" se doit de (se) poser...
Réponse ?
Les points forts économiques de la France ils sont où ?
Dans son chômage de masse, (l’officiel + l’officieux) qui est de combien déjà ?
Dans le Luxe ? Dans la "montée en gamme" ? Dans le tourisme ? etc..
Mais son industrie, elle est dans quel état ?
Un chouia plus d’attentats, et envolés le tourisme, la montée en gamme, le luxe, comme en Tunisie.
Et vive la révolution de couleur !
Même pas en filigrane, Jacques Généreux avait élaboré il y a pas mal de temps (+ de 4 ans) une stratégie que ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur doigt, avait méprisée en la traitant d’"européiste", car elle visait à fédérer une Union de pays, une Force en Europe, pour justement échapper à ce « carcan UEurOtan actuel ».
Cela a très certainement inquiété au plus haut point le Système, car peu de temps après comme par magie le FN se déclarait d’un seul coup favorable à la sortie de l’euro. Ce jour là je me souviens parfaitement de ma réaction qui fut texto : "les c..s ! ils ont bien joué..."
Il fallait à tout prix déconsidérer toute idée, toute stratégie allant dans le sens de sortie de l’UE et de l’euro, et surtout celle qui avait une chance de réussir, celle de Généreux, celle d’une Union de Pays qui aurait été alors capable de constituer une Force.
Le FN, additionné de quelques "sectes" d’europhobes qui par conséquent vont être amalgamées à l’extrême-droite, et le tour était joué !
Je tiens à préciser (pour qu’il n’y ait pas de malentendu), que je ne conçois pas le terme de "secte" de façon péjorative.

26/04/2016 09:30 par Marcanne

Accord complet avec votre billet, qui dit bien mieux que je ne l’aurai fait pourquoi je voterai Mélenchon en 2017.!

Je l’utiliserai pour soutenir autour de moi la seule candidature pouvant donner un peu d’espoir dans la présidentielle de 2017.

Soutien à #NuitDebout
ET
Soutien à JLM2017

26/04/2016 11:40 par cunégonde godot

Dans l’article de Danny Nicol tout est dit, et bien dit (dans le style, typiquement anglo-saxon, de celui qui est passé par la philosophie analytique).

Merci Scalpel !

26/04/2016 12:14 par L. A.

@ DD
Que vous osiez écrire que Mélenchon « n’a pas de mots assez durs contre les langues régionales [sic] alors qu’il se complait dans la dictature européiste [re-sic] », c’est votre affaire. Que personne ne réagisse ici à une telle affirmation gratuite (et éculée) de deux contrevérités aussi flagrantes, c’est plus étonnant.
@ M. Vivas
Merci de nous rappeler que, s’il y a bien des « fils de pute » et des Renaud qui se répandent partout, il n’y a, en revanche, qu’UN Mélenchon pour nous représenter. Et merci pour ce soutien clair et net que vous lui (nous) apportez, c’est assez courageux de votre part, et ça fait du bien de le savoir.
L. A. (contempto-flagorneur, ça dépend)

26/04/2016 12:17 par palamède Singouin

@ MV

C’est le Sénat et non pas l’Assemblée dont je dis qu’il restera dans l’opposition. Et pour la simple raison que le mode d’élection des sénateurs et les déroutes de la gauche à toutes les dernières élections locales interdisent tout changement de majorité.

Je n’exclue pas de "tenter l’aventure", même si je pense qu’elle n’ira pas plus loin que le soir du 1° tour.

La question théorique me semble être la suivante : comment espérer changer durablement et en profondeur la société en respectant des règles du jeu dictées par un ennemi (le mot ne me semble pas trop fort !) qui, lui, n’a aucune intention de les respecter ? Cf. la félonie de quelques centaines de "représentants du peuple" après le NON au référendum sur le TCE.

La question est simple, mais la réponse tient de la quadrature du cercle.

En résumé, le vote Mélenchon peut-être un élément parmi d’autres susceptibles de mettre en mouvement des évènements assez imprévisibles mais très probablement violents. Personnellement je compte plutôt sur un méga-krach financier international, une catastrophe écologique majeure ou une 3° guerre mondiale déclenchée par un Sarko, un Valls ou un Hollande en quête de popularité sondagière (mais plus vraisemblablement par Mme Clinton ) pour faire bouger les choses. Sinon, on peut aussi attendre la venue du Messie ou des extra-terrestres.....

26/04/2016 13:04 par Geb;

Je l’utiliserai pour soutenir autour de moi la seule candidature pouvant donner un peu d’espoir dans la présidentielle de 2017.

J’aurais préféré, pour tenter d’être convaincu, que tu exprimes : "La seule candidature qui si elle était par miracle gagnante ferait basculer la donne en faveur d’une nouvelle situation politique en France favorable à ceux qui l’ont soutenue".

Parce que à voter POUR un espoir, autant aller brûler un cierge.

Personne ne se bat à mort pour "un espoir". A la rigueur on se bat "sans espoir" pour un idéal irréalisable sur le moment en se disant que ça montrera la voie aux suivants. Mais à se battre pour quelque chose de concret ça ne peut se faire que si on imagine que ça va se réaliser et surtout durer dans l’avenir.

En plus je ne sens pas de mouvement dirigé SUR un but projeté A TRAVERS JLM, mais simplement une volonté relative pour qu’il soit élu en lui laissant la détermination des buts et des moyens.

Pour moi ça n’est pas ça la Démocratie. La Démocratie c’est de mettre en place un candidat sur des buts précis et des objectifs contrôlés ; l’affaire ne s’arrête pas à une éventuelle victoire électorale..

26/04/2016 14:36 par Cheikh Bouamama et Maria Bonita

Le plus étonnant dans le texte de M. Vivas, c’est l’absence de références à l’impérialisme. Certes, l’hexagonal, n’est plus aussi impérial qu’au du temps des colonies. Mais il existe et il fait des guerres, déstabilise, pille, fomente, et détruit, s’allie aux Etats féodalo-théocratiques -Arabie Saoudite, Qatar, et groupes terroristes qui font "du bon boulot" en Syrie . En ce sens il joue son rôle au sein ce que l’on pourrait appeler la nouvelle division internationale du travail de l’Impérialisme.
Autre étonnement, qui recoupe le constat fait ici, M. Vivas ne dit pas un mot sur le soutien apporté par J.L. Mélenchon à l’agression Otanienne, suivie de la destruction d’un État souverain, la Libye, position votée au Parlement Européen par le FDG, qui fut à l’origine d’ailleurs d’un profond désaccord avec le regretté Chavez, qui avait proposé en février 2011, la formation d’une commission internationale "pour dégager une solution pacifique sans besoin de recourir aux armes ni d’envahir la Libye". Commentant la position du Vénézuela qui dénonçait la préparation de l’attaque impérialo-sioniste contre la Libye, J.L.M eut ces mots  :"Ses analyses -celles de Chavez- partent toujours d’un point de vue strictement latino-américain. Pour lui, l’ennemi principal, ce sont les États-Unis d’Amérique. On comprend pourquoi. Chavez se prononce pour une médiation et contre une intervention militaire. Sa position n’est pas d’appuyer Kadhafi. Si c’était le cas, je la condamnerais. Le président Chavez doit comprendre que l’intérêt des progressistes du monde est qu’aucun tyran ne vienne à bout de son peuple ». Ainsi donc au nom de la lutte contre la tyrannie JLM s’est fait l’allié de ceux qui détruisent des États souverains. De plus déjà à l’époque on savait que le massacre des Libyens par Keddafi était l’équivalent du fameux charnier de Timisoara.
A la question qui suit :Comment jugez-vous l’attitude de Nicolas Sarkozy dans le dossier libyen ? Il répond : La politique menée est conforme à l’intérêt de la France : être lié avec le monde maghrébin . Il n’y a pas de futur possible pour la France si elle est opposée au sentiment majoritaire des populations au Maghreb, c’est-à-dire pour la liberté et contre les tyrans. La France a joué deux très mauvaises cartes avec la Tunisie et l’Égypte. Nicolas Sarkozy s’est rendu compte qu’il était allé trop loin". Ces propos datent du 22 mars 2011, ils sont disponibles sur son blog.
Leçon de choses : Ainsi Monsieur Mélenchon peut converger et soutenir Sarkozy au nom de la conformité de sa politique avec "l’intérêt de la France". Chapeau !
Ce que monsieur Mélenchon ne voulait pas comprendre, et ne veut toujours pas, c’est que l’impérialisme se foutait comme d’une guigne, de Keddafi, de Saddam Hussein, et aujourd’hui de Bachar El Assad. La préoccupation de l’impérialo-sionisme c’est l’existence d’Etats-Nations républicains- ça n’est pas la démocratie, mais c’est la condition de sa construction- dans le monde arabe, amazigh, et musulman. Car les tyrans ça n’ a jamais été le problème de l’OTAN et de l’impérialisme. Mieux c’est ce qu’ils ont toujours soutenu et favorisé-Amérique du Sud, monde arabe et musulman, Asie, etc.
Alors de grâce messieurs les progressistes européens faites en sorte que la question de l’impérialisme ne soit plus l’impensé de vos positions et analyses lorsque vous traitez des positions de la gauche, FDG inclus de vos Etats-Nations

26/04/2016 17:47 par Maxime Vivas

@ Cheikh Bouamama et Maria Bonita
Vous vous y êtes mis à deux pour ruiner mon argumentaire, mais il vous manqué un troisième qui m’aurait lu et vous aurait aidé, car votre première phrase est : « Le plus étonnant dans le texte de M. Vivas, c’est l’absence de références à l’impérialisme ».
Notons d’abord que, pour parler d’une élection française, je fais des escapades à Cuba, au Venezuela, en Grèce, en Russie, en Chine, en Israël, en Palestine, que je me prononce pour la sortie de l’OTAN et que je cite Marx.
Et puis, s’agissant des impérialistes, il y a ce passage : « Ils [des pays latino-américains] s’affranchissent de la « Doctrine Monroe » par laquelle l’Amérique-latine était l’arrière-cour des USA et un terrain d’intervention pour les marines. Des pays qui étaient voués aux coups d’Etat made in CIA, aux régimes militaires d’une incroyable cruauté. Des pays mis en coupe réglée par des firmes US qui bâtissaient des fortunes sur la misère ».
L’impérialisme est absent de mon texte, n’est-ce pas ? On comprend pourquoi je ne réponds pas sur tous les points du vôtre où bien d’autres affirmations s’affranchissent du vrai, parfois en reprenant des infos des médias qui sollicitent la vérité. C’est leur métier et leur mission.
Maxime Vivas
PS. Vous le saviez que JLM a été trotskiste, sénateur socialiste, qu’il voyage en première et même qu’il serait franc-maçon ? En plus il éructe et insulte les journalistes.

26/04/2016 19:26 par DD

@le grand soir/MV : "pas de mots assez durs sur les langues régionales"

J’ai effectué quelques recherches sans grand mal, la littérature étant particulièrement abondante en la matière.
Le 14 mai 2008 au sénat, alors que le sénateur Gérard Le Cam évoque l’association Diwan, JLM s’écrie sans attendre son tour de parole "Diwan, c’est une secte !"
Puis il qualifie la langue bretonne de "langue de la collaboration" car unifiée en zone occupée. Mais pas le français qui était alors aussi la langue de Pétain, de Laval... et de la division Charlemagne. (c’est juste pour proférer une ânerie semblable à la précédente.)
Pour être objectif, JLM s’est ensuite excusé, le 26 novembre 2011 à Brest, d’avoir traité la très populaire association Diwan de secte, en ces termes : Ce que j’ai pu dire de Diwan, c’était lors d’un aparté sur un autre sujet et c’est un horrible malentendu. Diwan n’est pas une secte...on a pas le droit de dire que Diwan est une secte.
Mais on admettra que tout ceci est assez dur... D’autant plus qu’il s’est opposé dès le départ au financement public et partiel de ladite association.
La suite est une longue litanie, un acharnement qui tire prétexte de son opposition (probablement justifiée) à la charte des langues minoritaires, avec des incises remarquables du style " je ne suis pas d’accord avec l’enseignement par immersion, même pour le breton, l’anglais, l’allemand... 26 11 2011" Ce qui ne laisse pas au moins de surprendre. Impossible de tout citer, c’est trop long. Je maintiens donc mon propos, et ma comparaison avec l’ambigüité au sujet du maintien dans l’Europe fascisante et américaine.

26/04/2016 22:10 par Jean Cendent

Bonjour,
Bien vue, mais vous vous déconsidérez, vous avez autant de « valeurs » que Jean-Luc Melenchon . En tant qu’être humain donc faillible, pourquoi penser que Mr Mélenchon est plus viable que Mr Vivas ou Citoyenne Z pour incarner dans les institutions démocratiques, le peuple par le « simple » fait qu’il décide de se présenter à une élection. Quel genre d’être humain peut penser pouvoir représenter des millions de personnes ? les hommes et les femmes politiques ont une propension à s’estimer, êtres destiné à ....ou élus de.... à représenter le.... ou bien être la providence historique de .... Mais pas à être les « domestiques ou très humbles » serviteurs du peuple.
Bon assez de polémiques stériles ? Donc, rassemblons nous peuple des gauches toutes catégories « AOC » pour y aller très fort et pour de bon . L’ère du peuple va enfin arrivé . Ah ça ira ça ira ça ira ....puis si victoire, aux armes citoyens parce qu’en face dixit Emmanuel Todd : Mais c’est terrible parce que s’ils savaient, s’ils savaient à quel point les mecs en face d’eux, les patrons, l’Etat, le Parti socialiste, les banques sont organisés. Ce sont des machines.
Et aussi comme le souligne fort bien @palamède Singouin

La question théorique me semble être la suivante : comment espérer changer durablement et en profondeur la société en respectant des règles du jeu dictées par un ennemi (le mot ne me semble pas trop fort !) qui, lui, n’a aucune intention de les respecter ?

La langue française a une orthographe phonétiquement difficile, après on se demande pourquoi les gens font des fautes, exemple :
soit le « tie » de démocratie se prononce comme pour une partie de l’humanité pensait que la Terre était plate et le centre de l’univers jusqu’à....
ou alors démocratie s’écrit démocraçie ou encore démocrassie comme il fut un temps à Paris, pas si lointain ( il me semble ) ou même les morts votaient avec ou sans procuration comme quoi la France est une grande démocratie ou crassie .
Enfin comme dirait un célèbre nouveau immortel ( ancien nouveau philosophe )les voies de l’Académie Française sont impénétrables.

- Jean-Luc Melenchon voyage en 1er classe* à le maudit bourgeois je savais bien camarade Vivas que le personnage était louche. Et même qu’il n’a pas fait le voyage comme beaucoup ( la liste est trop longue ) de chez les Toto à Tonton en deltaplane mais en Concorde, alors niveau écologie ? Par contre il en est revenu mais à mis beaucoup de temps ( trop ?) en montgolfière, peut être est ce pour cela que plane le doute ?
Comme Nuit Debout tout est mauvais dans leur ragoût
Chez Mélenchon rien n’est bon dans son cochon
Proverbe de la baie ou de l’abbé ou de l’a b ? ( source très incertaine )

Pas d’explication sur : LA FRANC-MAÇONNERIE C’EST QUOI ?
Bon, je vais consulter les archives du GS sur le sujet .

*Donnez à lire SVP ce qu’il en dit (extraits et/ou liens vers des articles et/ou des vidéos).
Vous le devez à nos/vos lecteurs.
Maxime pas gentil avec moi qui ai pourtant suivi ses conseils ( le blog de JLM )

26/04/2016 22:23 par macno

@ DD
Voilà qu’est abordé maintenant le problème des langues régionales, ça manquait...
Il n’est absolument pas question de porter un jugement sur le fond, mais vous ne croyez pas que c’est un point de détail à débattre "après", si après il y a, bien entendu...
Puisque c’est comme ça, moi aussi je vais apporter mon grain de discorde : je ne pense pas que le réchauffement climatique soit essentiellement du aux activités humaines, na ! En cherchant bien, c’est bien le drame si je ne trouve pas autre chose...
Alors comme Mélenchon a dit que etc, etc, etc, je vais aller bêler tout seul dans mon coin...
"Petite précision", l’élection à venir n’est à ce que je sache pas celle d’un monarque, enfin, normalement....
Quoique en faisant bien l’historique du passé on pourrait parfois se poser des questions...
Mélenchon a bien insisté qu’il ne voulait justement pas de ce rôle de "monarque".
Alors comme me répondait souvent un ami quand je posais trop de questions sur les travaux dans des chantiers : "t’occupe pas de la marque du vélo, pédale !"
[ je tiens à préciser "vélo", pas "pédalo"...]
Et si on pédalait...
Non ?
Pour certains le vélo est si pourri que ça ?
Ils en ont un autre meilleur à proposer ?

26/04/2016 23:26 par Maxime Vivas

@ DD
Donc "JLM s’écrie sans attendre son tour de parole "Diwan, c’est une secte !", puis, il dit qu’il y a eu quiproquo, que Diwan n’est pas une secte, etc. C’est une info ça ?
Votre première affirmation, que j’ai contestée, n’est pas étayée par votre second commentaire et surtout pas par ce qui précède d’où ressort seulement un acharnement à trouver un os et la difficulté à y parvenir.
Je vous avais invité à prouver ce que JLM dit sur les langues régionales.
Je veux bien le faire, mais il est 23 H 30 et je travaille pour le GS à lire et à préparer des articles.
Soyez sympa, aidez-nous.

27/04/2016 00:19 par eris

bonsoir,
Bon alors,qui va sur le débat de fond ?qui parle de tafta ?de ceta ?d’inversion des normes concernant le code du travail ?qui défend les syndicats contre la criminilisation de ses adhérents ?qui prend position pour les good years,les air france ?qui dénonce les accointances des médias avec les financiers ?qui démontre point par point comment fonctionne la bce ?etc...mais aussi qui propose une sortie par le haut avec une projection d’avenir dans le temps long dans le cadre d’une règle verte ?qui propose de financer autrement que dans un carcan budgétaire comme si l’état étais une entreprise du cac 40 ?qui propose de sortir des institutions existante pour une constituante ?qui propose la sortie de l’otan et du pacte atlantiste ?Juppé avec ses casseroles judiciaires ?Sarkozy avec ses casseroles judiciaires ?Hollande avec ses casseroles tout court ?Valls avec ses casseroles islamophobe ?Macron avec sa casserole(sa femme) ?reste qui ?pour de vrais débats de fond Lemaire peut être ?s’il n’est pas déjà une ficelle au derche !
jlm est un lanceur d’alerte et ceux là les puissants veulent les dézinguer,faut pas pertuber le ronron quotidien de nos élites qui s’occupe si bien de nous ;
@ scalpel vous dites que vous avez tracter pour les régionales sans doute pour les municipales,eh bien vous avez eu beaucoup de courage et de motivation vu les embrouillaminis des postulants,perso je préfère les choses claires et déterminées,c’est ce que la majorité des gens attendent alors non scalpel vous n’êtes pas fainéant,vous êtes égaré dans vos croyances mais ne perdons pas espoir,voyez vous une personne rencontré m’énonce une aberration politique que je connais depuis 2 ans,il est vrai qu’il ne faut pas être trop en avance,le temps long je vous dit,le temps long....
cordialement

27/04/2016 08:56 par Maxime Vivas

Bon alors,qui va sur le débat de fond ?qui parle de tafta ?de ceta ?d’inversion des normes concernant le code du travail ?

Il n’est pas interdit à nos lecteurs d’être auteurs. Au contraire !

qui défend les syndicats contre la criminilisation de ses adhérents ?qui prend position pour les good years,les air france ?

Je publie en mai un livre ("Les déchirures", préface de Paul Ariès, postface de Vikor Dedaj) qui répond à vos attentes (qui essaie de...).
MV

27/04/2016 01:35 par DD

@MV
Je maintiens mon intervention puis ma réponse.
Je ne trouve pas dans vos écrits de référence à la sortie de l’Europe qui constitue l’essentiel de mon texte. Certes de l’OTAN, mais pas de l’Europe qui en est la soeur jumelle, également américaine. Obama qui se sent très concerné vient de le rappeler à voix haute et claire. Aucune politique prolétarienne ne se fera dans ce carcan. Vous ne répondez pas à la question du recouvrement révolutionnaire de la souveraineté nationale. Cette omission aura probablement un prix pour le candidat Mélenchon.

27/04/2016 09:09 par Maxime Vivas

Le problème pour JLM c’est la confusion de ses plans A et B. C’est qu’il n’a pas de mots assez durs contre les langues régionales alors qu’il se complait dans la dictature européiste.

On en était là de la discussion, vous rompez quand il vous est demandé d’étaye et, hop, ! un autre sujet est avancé.
Et moi d’avoir à répondre sur la complaisance de JLM à l’égard d’une dictature...
Pouce !
NB. Je crois que JLM a un site, le mieux est d’aller y voir directement.

27/04/2016 07:02 par calame julia

Cheik Bouamama et Maria Bonita,
j’avais été outrée par sa réaction sur la Libye et avais pris du recul.
Comme je ne suis encartée nulle part, ce fut le désintérêt de ses interventions
entre autre.
Parmi les personnalités que je suis depuis des années quelque soit le parti politique,
aujourd’hui, il n’en existe aucun qui ait le sens de l’Etat. Cela se ressent dans toutes
leurs interventions. Utiliser les Français à toutes les sauces pour illustrer leurs "idées"
n’est pas avoir le sens de l’Etat. Se faire la gue-guerre entre partis en bouffant dans la
même gamelle, n’est pas un gage de sens de l’Etat. Si vous n’avez pas le sens de
l’Etat, il va devenir difficile de le défendre (même avec sa connexion européenne) dans
d’autres circonstances notamment sur une idée de la mondialisation.

(Il paraît que le coiffeur de Monsieur le président nous coûte huit mille euros par mois.
C’est, en effet, un exemple de sens de l’Etat sur lequel on s’asseoit. Mais le pire c’est
qu’aucun autre politique ne réagit parce que sans doute ils l’estiment dérisoire comme
prix ! quand ils oseraient prétendre "qu’ils le valent bien").

27/04/2016 08:29 par macno

@ Maxime Vivas
Je réitère ma position il est absolument vain d’aborder maintenant des sujets somme toute marginaux comme celui des langues régionales, alors que des bruits inquiétants de crash (ou au minimum de bouleversements monétaires mondiaux, donc de très, très grande ampleur), se font de plus en plus entendre. Ce n’est pas nouveau, ces "bruits" ne sont que la continuité d’une crise de 2008 qui ne s’est jamais éteinte.
Voir cet article de Peter KOENIG (que j’ai d’ailleurs proposé au Grand Soir) :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7091
Bon, c’est du très lourd, et je peux témoigner que depuis le temps que je m’initie péniblement à l’Économie, depuis pas mal d’années, de très nombreuses analyses sont allées dans le même sens :
- "le crash du Système est inéluctable, seule la date reste inconnue".
Pas vraiment réjouissant comme tableau, et combien on aimerait avoir tort de le dresser !
Quel serait alors le rôle de l’euro, de l’UE dans cette affaire ?
Bonne question.
Je n’ai pas de réponse.
Tout ce que je peux dire c’est que depuis la lecture de cet article ce matin qui a bien "remis les pendules à l’heure", j’estime que Mélenchon a eu mille fois plus de raisons de s’être positionné tel qu’il l’a fait, et aussi de l’avoir fait le plus tôt possible.
Mais on peut continuer indéfiniment à tergiverser sur "la marque du vélo", on peut...

27/04/2016 08:48 par Maxime Vivas

@ Maxime Vivas
Je réitère ma position il est absolument vain d’aborder maintenant des sujets somme toute marginaux comme celui des langues régionales,

Je voulais simplement insister sur la nécessité, dans LGS, de donner des information exactes et de ne pas solliciter les faits ou les paroles pour convaincre.
Parce que, Marchais n’a jamais dit "Taisez-vous Ellkabbach," Hollande "Mon ennemi c’est la finance" (mon "adversaire"), Ahmadinejad qu’il fallait rayer Israël de la carte, Chavez que les juifs ont tué le Christ et on ne trouve pas l’ombre d’un atome de rouge-brunisme sur LGS, etc.
Donc, c’est ce rappel que je fais à notre détracteur et, puisqu’il ne veut convenir que son information était plus que tendancieuse, je laisse les lecteurs juges. Cette discussion allait donc au-delà d’un différend sur les langues.

27/04/2016 09:44 par cunégonde godot

DD :
@MV
Je maintiens mon intervention puis ma réponse.
Je ne trouve pas dans vos écrits de référence à la sortie de l’Europe qui constitue l’essentiel de mon texte. Certes de l’OTAN, mais pas de l’Europe qui en est la soeur jumelle, également américaine. Obama qui se sent très concerné vient de le rappeler à voix haute et claire. Aucune politique prolétarienne ne se fera dans ce carcan. Vous ne répondez pas à la question du recouvrement révolutionnaire de la souveraineté nationale. Cette omission aura probablement un prix pour le candidat Mélenchon.

Effectivement, le carcan européiste empêche toute politique prolétarienne, mais pas seulement, il empêche toute politique souveraine et donc toute politique tout court autre que celle qui se décide dans les cénacles bruxellois dans la tenaille des lobbys. Nous pouvons le constater chaque jour. Aucune des "réformes" des socialistes au pouvoir actuellement ne sont des "réformes" socialistes, pas plus que les "réformes" sarkozistes n’étaient des réformes UMP. Ce sont des "réformes" fondamentalement capitalistes (sous couvert d’européisme) en vue de l’annexion de l’Europe entière par le capitalisme anglo-saxon (dernière étape au plan économique : le TTIP). Tous les candidats à la présidence de la République la savent très bien. Entre deux candidats européistes – de gauche, de droite, du centre, d’extrême-gauche ou d’extrême-droite – à la présidence de la République française, il ne peut y avoir aucune différence dans les faits. L’histoire politique de la France depuis la mort de De Gaulle le montre et le démontre – ainsi que celle de tous les pays "européens". Un candidat européiste est un candidat au poste de gouverneur, pas celui de président de la République...

27/04/2016 09:54 par macno

@ Maxime Vivas,
j’avais bien compris votre position et je la partage. C’était effectivement à celui qui avait entamé le sujet des langues régionales que mon commentaire s’adressait en priorité. Pour le coup, je me suis emmêlé les pédales...

27/04/2016 12:08 par Autrement

" Cette discussion allait donc au-delà d’un différend sur les langues", dit à juste titre MV. On peut ajouter (même si c’est un sujet restreint) que la position de JLM sur les langues régionales est parfaitement claire et argumentée, si du moins on lit avec honnêteté tout ce qu’il a écrit à ce sujet (et qui figure dans les archives de son blog).
Il approuve pleinement que la législation française permette à notre Ecole, dans des conditions bien définies, de transmettre aux jeunes toute la richesse patrimoniale que constituent les langues régionales.
Mais il se prononce contre l’adhésion de la France à la dite Charte européenne des langues, qui, élaborée par des penseurs de droite pour des pays où les conflits linguistiques deviennent brûlants (comme par exemple la Belgique), prévoit que les textes officiels, législatifs et juridiques, pourraient être traduits et promulgués à égalité de droit dans plusieurs langues régionales (quel chaos interprétatif entre le ou les breton et l’occitan, pour ne nommer qu’eux...!)
En effet, le point de vue républicain qui prévaut jusqu’ici en France, exige qu’il n’y ait qu’une seule langue officielle, commune à tous les citoyens et compréhensible par tous : le français.
Cette position se justifie d’autant mieux que les efforts actuels de l’US-euro-finance pour briser les États au profit de grandes régions concurrentes, ne peut qu’encourager les particularismes délétères, et éloigner encore un peu plus les citoyens des vraies instances de décision.
Le véritable scandale de notre enseignement, c’est la diminution des horaires de l’enseignement du français lui-même : "En 1976, un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d’enseignement du français depuis son entrée au cours préparatoire. En 2015, il en a reçu environ 600 de moins. Il a donc perdu l’équivalent de deux années. C’est comme si, au milieu de son année de cinquième, on le faisait passer en seconde", peut-on lire sur le site de Sauver Les Lettres, ICI.
Cet appauvrissement, qui brime évidemment les enfants des familles défavorisées, va encore être aggravé par la nouvelle réforme des collèges, due à la perversité des lubies pédagogiques de Madame Najat, directement inspirées par l’ultra-réactionnaire l’OCDE. Maïtriser la langue du pays que l’on habite est un atout indispensable dans la vie sociale.
L’urgence est donc de contrer absolument la politique désastreuse des partis dits "de gouvernement" ou y aspirant, PSLRFN, et leurs sous-produits, et pour ce faire, la campagne présidentielle est un moment important, même si, comme l’ont fait remarquer plusieurs intervenants, c’est la convergence des luttes qui sera décisive pour la suite.

Pour tout le reste, je renvoie les intéressés au site de l’OPIAM, "Observatoire de la Propagande et des Inepties Anti-Mélenchon, ICI.

27/04/2016 14:00 par Maxime Vivas

Merci d’avoir apporté des éléments argumentés et étayés qu’un mélenchonphobe a obstinément refusé de nous fournir après avoir émis une accusation très discutable.

27/04/2016 20:25 par Jean Cendent

Dear Sir Nicol
Tout cela pour nous dire, my god que pour sortir de l’europe, la nation c’est mieux par la porte droite, l’éternelle normalitude de la loi of jungle de tradition du goût, because oh my queen le capitalisme est pour le peuple-classe la seule avancée sociale objectivement concrète depuis l’âge des cavernes au créationniste supérieur .
Mais hélas et j’en suis terriblement confus Mister Nicol, l’humour anglais à une finesse d’esprit inaccessible pour les français même fort bien éduqué.
An example,Oh ! yes sir.
Peut on affirmer que le Rock c’est de la merde en Grande Bretagne .
Oh ! no, my god, it’s impossible because the Queen is shocked . Sir Paul McCartney is personnal friend of his majesty.
Ouais ! en même tant cela prouve que le Rock anglais c’est plus très Rebel Rebel .
Fuck you jealous froggie of shit , merci ! Encore un petit effort est les riffs de guitares vont fuser comme à l’époque d’Hendrix, des Who ou des Pistols .
Thank you , Mister Nicol .
En direct de la BBC, Euh ! sorry de la City, la France libre vous parle free, dirty and blood money .

28/04/2016 13:50 par Fald

Cher Maxime Vivas,

Je suis de ceux qui pensent que JLM serait plus légitime s’il avait attendu un peu que les primaires se révèlent au grand public pour ce qu’elles seront, une pantalonnade, avant de se présenter. Mais ce n’est pas ce qui m’amène aujourd’hui.

D’abord une remarque sur le fond politique :

Une chose me dérange chez tous ceux qui veulent , paraît-il, faire une vraie politique de gauche, JLM, PG, PCF, FDG, pour ne nommer que ceux que je peux prendre à peu près au sérieux, c’est quand je tape « programme » dans la case « recherche » de leurs sites et blogs : pas trace de ce qui devrait apparaître en premier, à savoir leur programme.
Je vais me répéter, mais c’est de l’insistance, pas du gâtisme : en 1971 avec leur « programme de gouvernement d’union populaire » et en 1972 avec ce programme dont le seul vrai défaut était d’être commun, le PCF était capable d’éditer et de diffuser un bouquin. Et de mobiliser les masses, dont moi-même et peut-être Maxime Vivas.
Cela supposait des dizaines d’ouvriers du livre maniant des tonnes de plomb et de papier en amont, et des milliers de militants en aval pour la diffusion et la discussion.
Aujourd’hui, tous ceux qui soi-disant proposent de faire autre chose que les reaganno-mitterrandiens sont incapables de proposer du concret, à l’heure ou le PDF et les forums de discussion rendent les choses tellement plus faciles sur le plan matériel, et tellement meilleur marché.
Pareil avec la prétendue 6ème république : si on recherche « constitution » sur les mêmes blogs et sites, c’est le même vide intersidéral que pour « programme ». Le projet est visiblement de convoquer une « Constituante »... qui débutera ses travaux à zéro et mettra cinq ou dix ans pour aboutir à un résultat. On se fout de nous.
Il faut un projet tout de suite, le discuter dans le cadre la campagne, et l’adopter par référendum dès l’élection, si par hasard on est élu.
Mais j’oubliais ! De projet constitutionnel, y-en a pas ! Pas plus que de programme.
Manque d’idées assez précises pour être proposées aux électeurs ?
Trouille face au tir de barrage que ne manqueraient pas de déclencher les réciteurs de certitudes de nos journaux télévisés et autres « spectacles de bavardage » (en français : « Talk-shows ») ?
Paresse ?
Ferme intention de se faire élire sur une coquille vide, comme le petit Oncle du Peuple en 1981, pour continuer après ce que les autres faisaient avant ?
Peu importe : c’est désespérant !

Ensuite une remarque linguistique, là encore, je vais me répéter, mais c’est de l’insistance, pas du gâtisme :

Sans le PCF, La CGT et quelques autres, les jeunes de Nuit Debout parleraient une langue « gutturale ». Donc allemand.

Ce qui motive surtout ma remarque, c’est le mot « guttural ». L’allemand a deux sons dits gutturaux : le « H » aspiré, plan conegut de tos amics gascons quant te parlan de lors hemnas, hilhas et hilhs qu’aiman tant, e que lor harián pas jamai de mau, et le CH derrière les voyelles A, O et U qui se prononce exactement comme la jota espagnole que tu connais mieux que moi. Les autres CH allemands (ceux du fameux « Ich liebe dich ») se disent comme l’ancien X espagnol de l’époque où « Don Quijote » s’écrivait « Don Quixote ». Ils ne sont gutturaux que dans certains dialectes, dont l’un des plus connus est le yiddish (« Jiddisch » = « Judendeutsch » en allemand standard).
Le reste, comme quoi l’allemand serait guttural dans toutes ses sonorités, n’est que confusion entre les éructations des SS et la langue de Bertolt Brecht, qui dénonçait si bien les dites éructations.
Et, je vais de nouveau me répéter, mais c’est de l’insistance, pas du gâtisme : si les Arabes et les Vietnamiens n’avaient retenu du français que les vociférations de nos parachutistes, on les prendrait pour des cons et on aurait raison.

Remarque subsidiaire et, lourdement, je vais me répéter, mais c’est de l’insistance, pas du gâtisme : j’ai passé mon anti-carrière de prof d’allemand à me battre contre les « Européens Convaincus », en particulier les mitterrandiens et leurs successeurs, qui ne pensent qu’à supprimer l’allemand des programmes scolaires français. Pour la plupart des legrandsoironautes, c’est sûrement un détail négligeable, j’y vois au contraire un symptôme significatif de la soi-disant Europe qu’ils nous construisent.

28/04/2016 18:47 par Maxime Vivas

Ce qui motive surtout ma remarque, c’est le mot « guttural ».

Vous n’avez pas tort. J’ai cédé à la facilité pour frapper dru et cru en un seul mot.
Pourquoi faut-il que je trouve mélodieuse la langue de mes parents en préférant la musique des discours révolutionnaires latinos à celle des vociférations d’Adof ? Un peu sans doute parce que j’ignore l’allemand que je n’ai pas appris.
Mea culpa.
MV

28/04/2016 17:41 par Esteban

@Jean Cendent
Sans vouloir vous offenser -c’est certain que vous, vous vous comprenez-, mais moi je comprend que dalle à vos mixages, avec rock à toutes les sauces et sur tous les fils... :/

29/04/2016 00:25 par Jean Cendent

Bonjour,
Exact la musique c’est plus du ressenti que de la compréhension .
Ici, commentaire n° 14 ( comme juillet ? )
Bon, j’arrête avec le Rock et ses mixages ( excellent ce terme vu l’importance de son rôle ) pour commencer avec le Menuet 100% français ( AOC ) .
Jean Cendent au coin, LGS est un journal militant d’information alternative de politique, pas d’humour et encore moins de musique ( surtout venant de l’empire ).
Oui, GS mais cela commence comme ça et puis on sait comment cela fini...
Silence ! élève Cendent et faite 1000 lignes : on se tait pendant le cours .
Oui, mais le papier c’est aussi du bois et faire cela n’est pas du gaspillage ?
Silence !
Et des questions pour le candidat citoyen Mélenchon, j’ai le droit ?
Tu peux toujours essayer, mais lève le doigt pour demander la permission et dit merci à la fin !
Bien, moi je voudrais savoir si Mr Melenchon connaît l’injustice sociale et discriminante du PS & Compagnie qui sévit dans la culture et :
- S’il apprécie ou pas, mais surtout s’il reconnaît ou pas comme un « vrai » métier, celui de musicien de musique populaire ( même Rock ) et donc son accessibilité à tous d’y parvenir par son travail ( la méritocratie réelle / sans discrimination de classe, plus que le népotisme actuel ) même au peuple-classe n’ayant aucune relation personnelle du fait de son origine sociale, dans cette « éventuelle » profession.
- Et que compte-t-il faire pour les pauvres de cette engeance musicale ? Un copier / coller du PS ou remettre les compteurs à zéro : droits et temps de passages et d’écoutes égaux pour toutes créations même si elles viennent du peuple-classe ? Merci, Monsieur .

Bon vous avez raison si cela n’est pas drôle mieux faut s’abstenir . Merci du conseil . ( pour 2017 ?)

29/04/2016 07:35 par Vincent Lessage

@ Jean Cendent (sauf pour mordre LGS)

LGS est un journal militant d’information alternative de politique, pas d’humour...

Théophraste R. VD et MV, raides comme des piquets (de grève), me prient de vous faire savoir que vous avez raison : ne comptez pas sur eux pour se risquer à l’ironie, à l’auto-dérision, au persiflage, à la raillerie, au sarcasme tandis que Rome brûle. Brassens :
«  Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle,
S’il n’a l’âme et la lyre et les yeux de Néron,
Pendant que l’incendie en fleuve ardent circule
Des temples aux palais, du Cirque au Panthéon !
Honte à qui peut chanter pendant que chaque femme
Sur le front de ses fils voit la mort ondoyer,
Que chaque citoyen regarde si la flamme
Dévore déjà son foyer ! ».

.. Que le gouvernement
Tabasse ses enfants…

…LGS est un journal militant d’information alternative de politique, pas d’humour et encore moins de musique…

Bernard Gensane qui est, entre autres, spécialiste des Beatles (sur lesquels il a publié plusieurs écrits), approuve sans doute« ce branque » de Malraux qui a « compté la musique pour moins que zéro » (Brassens).

Vous faites perdre du temps, non ? C’est le but ?

29/04/2016 11:26 par ganne claude

excellent ! l’article m’a beaucoup plus et la conclusion est excellente . le candidat de mon coeur est O B mais vu le rapport de force actuel, notre très grande faiblesse face à messieurs les néo-libéraux et leurs actionnaires, ne pas dépenser d’energie pour un-e candidat-e à 1ou 2 % ( désolé Clémentine ) . Ne pas non plus perdre du temps dans une discussion sans fin et fastidieuse sur le sexe des anges à savoir les mérites, les défauts et les qualités de JLM . JLM a des qualités politiques importantes par le temps qui court : a) un acquis sa campagne de 2012 et son score final b) il a su dire publiquement au PCF son désaccord à propos de ses alliances électorales avec les solfériniens ...sur le sujet, rappeler la célèbre phrase de Marx dans le Manifeste Communiste ( et pas le Manifeste du P C comme le falsifie "l’humanité" ) " les communistes ont les mêmes intérets que les prolétaires ( et pas des "intérets partidaires" de comptage final de mandats d’élus autorisant les "combinaziones" ... ) c) il a contribué au lancement du M6R et donc ouvert les vannes d’un mouvement "citoyen" qu’il nous revient de veiller à ce qu’on ne le "corsète" pas pour le mener à un processus autogestionnaire et à la démocratie directe ; ce qui quand même contredit un tantinet les accusations portées à JLM d’être un apprenti-bonaparte ( rappel : chacun sait que Bonaparte fut celui qui liquida le processus révolutionnaire dans la France de la fin du 18ème siècle ) d) il s’appuie sur un cadre d’alliance anti-libéral, cadre qui convient aussi à la faiblesse de notre rapport de force face aux politiciens serviteurs de la contre révolution de Messieurs Friedman, Hayek, Golman Sachs et confrères . Aujourd’hui même les keynesiens ( tenants d’un capitalisme à visage humain ) sont acceptables pour autant qu’ils sont ouvertement contre les néo-libéraux ... plus loin on reviendra sur le fond anti-capitaliste de l’affaire ; Aujourd’hui JLM est le seul e,n mesure de battre électoralement et donc de marginaliser le candidat néo-libéral de "gauche" et c’est celà l’enjeu politique de la situation telle qu’elle est et la clef du passage à autre chose ! Voilà pourquoi il nous revient de mener une campagne : pour vous débarasser de la loi travail, de toutes les mesures de regression sociale portées par les directives de l’Europe telle qu’elle existe aujourd’hui, soutenez puis votez pour JLM AFIN QU’IL SOIT AU 2ème TOUR LE CHAMPION des sans capital contre le représentant de la droite extrême ou de l’extrême droite, représentant des actionnaires et autres fraudeurs fiscaux ...

29/04/2016 11:56 par Moundi

« II a souvent été écrit dans nos colonnes que Le Grand Soir, site d’information militante alternative, se veut rassembleur,... »

Ca serait crédible si c’était écrit dans d’autres colonnes que celle de GS et surtout si c’était vrai…

« Ces pays clament fièrement « Même pas peur ! » et ils s’affranchissent de la « Doctrine Monroe » par laquelle l’Amérique-latine était l’arrière-cour des USA et un terrain d’intervention pour les marines. Des pays qui étaient voués aux coups d’État made in CIA, aux régimes militaires d’une incroyable cruauté. Des pays mis en coupe réglée par des firmes US qui bâtissaient des fortunes sur la misère. Dans tous ces pays, un homme politique français est considéré comme un frère. Je sais que vous avez deviné qui, mais laissez-moi vous dire où je veux en venir. »

Nous savons tous que cet "homme politique français" est DE GAULLE,
mais nous savons aussi ou vous voulez en venir.

Ce collabo, FdP, mitterrandien, pro Maastricht, pro Hollande, pro guerre de Lybie,… compte renégocier un à un les centaines d’articles des traités ultra libéraux de l’UE s’il est élu, dans la grande lignée de ses amis les FdP Tsipras et Varoufakis.

La seule chose qu’on peut comprendre, c’est que Chavez était mal renseigné en lui ouvrant les bras.

Un vrai résistant résiste de façon concrète au Système, ne nous épuise pas en de vains combats, ne nous divise pas en de vains clivages au lieu de nous rassembler pour faire front commun. Il annonce une stratégie efficace, évite les effets de manches faciles et convenus, cerne l’ennemi, ne se laisse pas piéger par des cibles factices. Un résistant n’est pas un homme de paille médiatique, domestiquant le mécontentement populaire, lui faisant croire qu’on est en marche alors qu’on s’agite sur places.

La première bataille à mener si on veut remporter la guerre, c’est de sortir de l’UE, et de sa face militaire, l’OTAN.

29/04/2016 16:47 par Maxime Vivas

La première bataille à mener si on veut remporter la guerre, c’est de sortir de l’UE, et de sa face militaire, l’OTAN.

La première bataille à gagner est celle de se donner les moyens et la légitimité pour appliquer votre programme.
Sinon, autant faire la danse de la pluie. La politique du touttouriensime pour les élections de 2017 nous conduit au rien du tout, à 5 nouvelles années d’impuissance, de reculs, de casse des acquis sociaux.
Prenons date.

29/04/2016 12:17 par Jacques LACAZE

Faut il n’envisager pour la suite des évènements que la solution électorale et donc le rôle des partis, et surtout des leaders et des classes dominantes ? Les mobilisations de 68 (le Mai étudiants puis le Mai ouvrier) ont quand même démontré que la voie pour le peuple de prendre la parole et de la garder était une possibilité, même si elle n’est pas rentrée dans les faits. On a vu surgir un peu partout dans les villes universitaires, dans les usines occupés de véritables dirigeants, comme dernièrement à Goodyear. Des coordinations ont aussi été mises en place. Bref, le problème de transformer la prise de parole en prise d’une partie au moins du pouvoir est posée aujourd’hui comme hier.
Il est évident que je ne parle pas de ceux qui sous divers noms (les piètres penseurs s’autoproclamant "nouveaux philosophes" par exemple) ont fait avec la complicité des médias et des politiques de droite (toujours l’ancienne et la nouvelle) un holdup, qu’il faut absolument (le 50éme anniversaire approche) dénoncer. Il faut saluer les Nuits Debout qui ont éjecté l’académicien de service.
En octobre 2010, dans le bassin minier du Nord, ou j’habite, alors que je suis né à Toulouse et ai passé ma jeunesse à Caussade !) une coordination des luttes a durée plusieurs semaines et avait imposé aux directions syndicales leur direction pour organiser les interventions aux usines, les manifestations etc. Hier à Lens, manifestation promenade, policée, appelée et dirigée par l’UD CGT sur un parcours parfaitement balisé par la préfecture. En 2010, les décisions étaient prises en assemblées générales, y compris le parcours qui avait été imposé par les manifestants aux forces "de l’ordre".
Bref une alternative à la solution vote "pour laquelle des générations ont lutté et certains y ont laissé la vie" existe. Sans oublier que élection "piège à cons" est d’une actualité brulante. Merci Jean Salem.
Sans doute, qu’il faudrait inclure le (petit problème) des élections dans le grand problème de la mobilisation citoyenne dans les lieux de luttes et de mobilisations, comme un aspect aujourd’hui secondaire. Ce qui implique que l’analyse se fasse à long et moyen termes, et qu’on oublie un peu le parti lepéniste et ses concurrents de droite (l’ancienne et la nouvelle).
J’entends les arguments pro Mélenchon et anti Mélenchon. Mais cette personnalité politique se positionne dans une séquence à court et moyen terme. Je doute qu’elle puisse contribuer à changer les choses. dans la période de ses meetings triomphalistes les sidérurgistes de Lorraine ont effectué une marche jusqu’à Paris. JLM est allé les voir pour les inviter à voter pour lui. Pourquoi n’a t il pas choisi la solution d’appeler les personnes qu’il mobilisait à se joindre aux sidérurgistes en luttes ? Le différence d’orientation est très précisément là !
L’aspect fondamental du changement possible est, ce qui pourrait prendre la forme d’un bloc historique révolutionnaire ou du moins de progrès pour vraiment passer à autre chose.
Posons la question autrement. Mélenchon nous propose une 6éme République et une nouvelle constitution . Bien. La condition est qu’il soit élu et qu’il donne au peuple les moyens de faire cette constitution. L’élection devrait donc le légitimer et le peuple le soutenir pour empêcher les forces réactionnaires de s’en débarrasser manu militari. Ce qu’elles savent très bien faire.
Je pense en définitive que nous sommes devant une alternative :
- recourir à l’élection forme de pratique politique que la bourgeoisie maitrise et manipule très bien tout en sachant s’en passer si nécessaire (coup d’état de de Gaulle), et en considérant le peuple comme capable de soutenir ce projet. Vu le niveau du boscot actuel des élections, je doute !
- se mobiliser et se battre pour que la démocratie qui nait spontanément et d’une façon continue à la base, se développe, se donne les formes de notre époque (la période historique des grandes entreprises de dizaine de milliers de travailleurs est révolue : la France ne s’enrhume plus quand Renault éternue. La bourgeoisie a su économiquement et politiquement trouver la parade), qu’un processus de fédération (Révolution française) s’enclenche.
J’y crois et je pense que c’est possible .....
..... une des conditions est qu’on en discute. C’est possible aussi et autant que nécessaire.

29/04/2016 16:41 par Maxime Vivas

Cher jacques,
Je te lis, te comprends, je ne te désapprouve pas sur bien des points, mais je ne sous-estime pas la voie des urnes, comme voie complémentaire à la mise en mouvement du peuple.
Bref, ne dédaignons aucun outil : vote, campagnes électorales (pendant laquelle d’autres que les mêmes ont un peu accès aux médias) grèves, manifestations...
Amitiés d’un ex-Caussadais.

29/04/2016 16:44 par L. A.

@ Vincent Lessage
Au moins rendons à Alphonse ce qui est à Alphonse. Le poème que vous citez, intitulé À Némésis, est une œuvre de Lamartine et non de Brassens qui en a simplement détourné le premier vers comme leitmotiv (et pour le contredire) dans le refrain d’une de ses (dernières) chansons. Lui, Brassens, il dit « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle ? Elle brûle tout le temps ! ».
Cordialement,
L. A.

29/04/2016 20:37 par Esteban

@Jean Cendent
Je ne vais pas encombrer plus longtemps cet espace mais avant :

"Jean Cendent au coin"..."Silence ! élève Cendent et faite 1000 lignes : on se tait pendant le cours"..."Silence " !..."Tu peux toujours essayer, mais lève le doigt pour demander la permission et dit merci à la fin !"

J’ai beau chercher je ne ne vois pas, qui, ici, a pratiqué cette discrimination dont vous êtes état. Pour ma part je ne me permettrais pas. Je vous ai simplement écrit (car ça été pénible à lire pour moi) que je ne comprenais "que dalle" à votre meli-melo franglais et votre insistance à sortir chaque fois le rock qui sur ce fil me semble inopportun. Pourquoi n’écrivez-vous pas un article traitant du rock tout simplement ?...

29/04/2016 21:07 par tchoo

D’abord excellent article que j’eusses aimé pouvoir écrire
démontrant que, même si l’homme ne peut emporter approbation unanime, il en reste pas moins le porteur d’avancées positives, même si tout est perfectibles et qu’il faudra aller plus loin
Mettons cela ne chantier et nous aurons bien avancé.
Ensuite les réactions suscités, dont les plus négatives sont tellement outrancière, et un brin mensongères, qu’elles provoquent à leur tour l’effet inverse voulue par leurs auteurs
Merci, merci encore !

29/04/2016 22:51 par Jean Cendent

Bonjour,
Malgré la règle XYZ du GS : les "droits de réponse" à la noix

@Esteban, ce n’est que de l’humour ( certes mauvais ) personne ici sur LGS ne m’a discriminé, je ne vous reproche rien, et je vous écris ( avec très certainement les mauvais mots, nom de Marx que je suis mauvais ) que vous aviez raison qu’il fallait mieux que je m’abstienne donc que vous avez RAISON. ( mais moi aussi il m’arrive de comprendre « que dalle » sur certain texte aussi bien, sur le fond que sur la forme ). Merci pour votre proposition d’article c’est une bonne idée mais j’ai déjà joué puis été touché et coulé .

@Vincent Lessage, ce n’est pas gentil de se moquer de mes problèmes dentaires, enfin vous n’êtes pas le seul .
Bien au contraire Théophraste R. VD et MV ont de l’humour et manient très bien le second degré et à ce que j’ai pu lire à la lecture du GS apprécient très certainement la musique ( je leur souhaite que du plaisir et du bonheur en écoutant celles de leurs choix )
J’ai beau chercher je ne vois aucune morsure avec ou sans mon dentier occasionné de ma part à l’encontre du GS et si cela était le cas il me semble que les administrateurs seraient m’en avertir sans intermédiaire .
Je m’excuse devant tout les lecteurs ( 10 000 et + ) du GS de leur faire perdre du temps si tel est le cas. Mais il me semble "encore" que si éventuellement mes petits scribouillis les gênent, ils sont assez grands pour ne pas les lire « les zapper » quand cela leur chante .
Je suis heureux d’apprendre que Mr Bernard Gensane est un spécialiste en autres des Fab Four, mais qu’ai je fait ou dit contre cette personne .
Dans mon dernier scribouillage je pose aussi des questions à Mr Mélenchon candidat à la présidentielle 2017 en tant que musicien autodidacte, en ai je le droit . Ou dois je disparaître « du GS » . ( n’étant pas titré de la médaille diplômante de professeur émérite et adoubé en université de l’ incontestable et seule unique bonne parole, comme pas mal de musiciens ex : les beatles, hendrix, django rienhardt, etc ... )
Ayant déjà que trop abusé du temps du lectorat du GS, je me permets de ne pas tenir compte de vos propos intelligents, légers et subtilement malveillants pour ne pas dire et vous même .
Amis du Grand Soir, merci .
Et sur la fin du film le rideau est tombé .

30/04/2016 01:57 par BRUNO

Je rappelle à tous nos amis détracteurs, contradicteurs & ambiansoeurs ... que Jean-Luc of course, mais il n’y pas que lui hein, avec lui, devant lui, derrière lui, à côté ou au dessus de lui... Ni dieu, ni maître hein... je m’amuse à voir que ceux qui le dénigre le plus, sont ceux qui ont tendance à le fétichiser le plus, quitte à le rejeter violemment : Contre ... Tout Contre... / ( sourire amical hein ! )...

Comme personnellement, je soutiens la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2017 comme je l’avais fait déjà en 2012, je préfère vous rappeler cette excellente interview de Jacques Généreux (PG ) vis à vis de l’ Union Européenne au cas où " l’Unité Populaire de la France Insoumise " parvenait au pouvoir par les urnes ( Rêvons un peu ...) :

Une vidéo à voir et à intégrer pour agir en conséquence. Soyons gourmands !

http://www.dailymotion.com/video/xojla8_14-questions-a-jacques-genereux_news

01/05/2016 18:57 par Feufollet

Qui lira encore un 77 ème commentaire
A part moi ? Peut-être Maxime Vivas
Au fil des paratonnerres alternatifs
J’ai capté des courants d’esprits analytiques
Qui portent un éclairage particulier
Sur ces prochaines échéances électorales USA et France
Selon une déduction analytique vraisemblable (Dedefensa)
Donald Trump et Marine Le Pen seront nos prochains(ne) dirigeants(te) de ces deux nations
Cette prédiction vraisemblable ne serait pas contraire à une amorce de changement
Les deux pouvant représenter une rupture d’avec le système
L’observation pointue de Ph. Grasset
Me conduit parfois à revoir mes paradigmes
Surtout quand il nous démontre que les doctrines gauche/droite
Peuvent se croiser et s’inverser
Accrochons-nous, un droitier est parfois moins dangereux
Qu’une fausse gauchisante
Ou une droitière, parfois moins dangereuse
Qu’un faux gauchisant

02/05/2016 15:03 par calame julia

A force de vouloir être présent pour tout J.-L. Mélenchon tombe dans le travers des autres
Sarkozy et Hollande cad intervenir pour un pet de nonne... Et risque de ne rester qu’un parfait
opposant et pas un méritant pour représenter le pays. C’est juste une question de choix, mais
il faut le faire.

04/05/2016 11:06 par Diviser pour règner

Les mots de propagande de la droite sont : "révolution" (avec, éventuellement, poing levé), "place aux jeunes", etc...
La CIA and Co, par exemple, financent des "révolutions de couleur" ou de fleurs (sauf le rouge, sûrement parce-que c’est déjà pris)

Je voterai Mélenchon parce-que c’est ce que nous, Français, avons de "pas si pire" à opposer aux autres clowns.
Il restera dans l’opposition ? Pauvres de nous...

Si vous ne me "suivez" pas - comme pour les élections européenne où la campagne d’abstention a été forcenée - et bien menée - eh, bien je voterai Hollande !

Pour ne pas que l’extrême droite (comme à Kiev, etc...) prenne le pouvoir ! C’est en effet la meilleure alliée du capital, des banques et des multinationales, qui se débattent devant leur mort annoncée.

A Hollande, on peut toujours lui reprocher de n’être pas "de gauche" (en bonne "alternance" à l’Américaine.) Mais comment "reprocher" à l’extrême droite de faire une politique d’extrême droite ?
Certains voudraient (Poutine ?) que l’extrême droite prenne le pouvoir en Europe (pour qu’on en finisse plus vite ?) Mais, pour les immigrés, c’est bof, bof...

05/05/2016 04:04 par BRUNO

Merci à l’équipe de LGS de me permettre avec son consentement de revenir sur deux points d’achoppement, si j’en crois les lecteurs-commentateurs.

1/ Sur les langues régionales :

On a fait dire des horreurs à JLM sans que celui-ci les ait jamais dites. Ceci étant dit, voici le problème ci dessous exposé en quelques lignes qui s’est posé à un républicain de Gauche convaincu ; un combat républicain gagné plusieurs fois de haute lutte puisque le combat politique est une mémoire ineffaçable.
Lire à ce propos le magnifique livre de Pascal Fautrier et intitulé " Les Rouges " aux éditions du Seuil, qui retrace tous les combats populaire en France depuis 1540 à 2016. ).

Pour revenir au sujet la première crainte il est vrai, c’est qu’à long terme plus personne ne puisse se parler dans un espace politique commun du fait de plusieurs langues, et tandis que l’anglais grignote chaque jour la langue française. Il y a des conseils de ministres qui obligent à parler anglais ainsi que dans certaines facultés françaises, c’est l’anglais que parlent les étudiants quotidiennement étant donné que leurs professeurs ont eu la lubie de faire cours systématiquement en anglais. Un phénomène pas si nouveau dans l’Histoire. Les élites qui collaborent avec leurs maitres adoptent la langue des puissants. Le mot " comprador " par exemple désignait à l’époque coloniale au Portugal et ensuite en Amérique latine un autochtone, fondé de pouvoir d’une firme étrangère, qui servait d’intermédiaire dans des opérations financières et marchandes entre les Européens et les autochtones coloniaux. Du point de vue d’un républicain de gauche attaché au principe de 1789 , la république devant restée une et indivisible, il y avait un risque à ne pas sous-estimer. Mais jusque là, on peut se dire qu’il n y a pas de problèmes et que tout peut harmonieusement encore fonctionner entre français même sous la bannière US qui nous impose sa langue commercial et tout ce qui va avec. En vérité, Jean-Luc Mélenchon a depuis longtemps reconnu la nécessité d’apprentissage des langues régionales mais le problème de sa reconnaissance juridique devenait non seulement complexe mais pouvait ensuite être détournée et utilisée demain pour des buts politiques bien réels de sécession. Avec l’extrême droite régionales embusquées derrière les nouvelles directives européennes, Jean-Luc Mélenchon et le P.G n’était pas dupes de la question. M.Mélenchon n’avait qu’un seul problème au final et il l’a expliqué longuement sur son blog, loin, très loin des caricatures publiées à ce propos qui le calomniait en le faisant passer une fois de plus, pour un méchant jacobin aux dents rouges et le couteau entre les dents. C’est tellement nullissime que je n’y reviendrais pas.

Le journalisme pressé et haletant n’a pas la capacité intellectuelle de la nuance. Les types pissent leurs copies à la va-comme-je-te-pousse car ils sont soit parce qu’ils sont exploités gravement soit parce qu’ils sont des afficionados de la servitude volontaire. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet : Voici la principale raison pourquoi JLM a longtemps hésité et oui, pourquoi lui aussi, il s’opposait de signer l’arrêté européen sur les langues régionales comme l’avait déjà refusé François Mitterand, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkosy : Car avec la constitutionnalisation de la reconnaissance des langues régionales, cela devient sérieux et on entre dans la société procédurale à l’américaine.

Au passage, je rappelle que le combat pour la reconnaissance des langues régionales, ce sont les partis de Gauche qui ont lutté pour elles, dans les années 60 & 70, il ne faut pas l’oublier avant de lire la suite... oui du fait de la dite reconnaissance gravée maintenant dans le marbre de la Constitution depuis que Hollande à signé d’une croix en bas de la page l’arrêté qui institutionnalise les langues régionales.... TOUT INDIVIDU VA POUVOIR POURSUIVRE L’ÉTAT FRANÇAIS POUR SON REFUS DE TRADUIRE TOUTES LES LOIS DANS LES CENTAINES DE LANGUES RÉGIONALES ET TOUS LES ARRÊTÉS ET PROCÉDURES JUDICIAIRES !

Voilà le Hiatus ! Aux dernières nouvelles il y en aurait pour des millions d’euros de frais de traduction, des années de travail et le risque que l’Etat doive s’acquitter d’une amende mirobolante s’il ne s’exécute pas. Un peu comme en Belgique, souvent au bord de la guerre civile pour des querelles d’ identités culturelles fratricides...entre flamands & Wallons. On ne rigole plus là-bas, entre communautés et souvent on se hait ...Voila ce que soulevait comme questionnement profond M.Jean-Luc Mélenchon, pas autre chose. Seuls ses ennemis lui ont fait de mauvais procès sans jamais l’interroger sur ses réticences à les reconnaitre constitutionnellement ces dites langues régionales. Il savait qu’après l’ Etat ne pouvant pas renier sa parole, des millions allaient être engouffrées tandis qu’il y avait - pensait-il alors - bien d’autres urgences sociales....

2/ Sur la Franc -Maçonnerie.
Etant né dans une famille communiste, vous imaginez bien que ce n’est pas vraiment ma culture puisque les communistes étaient considérés comme " personna non grata " à l’intérieur des loges pendant la guerre froide. Ce qui n’empêchait pas des communistes de sympathiser avec des résistants francs maçons dans le combat contre la barbarie nazie pendant la seconde guerre mondiale. Je rappelle aux plus jeunes que les cibles privilégiés des nazis étaient dans l’ordre, les Juifs, les communistes, les gaullistes, les francs-maçons, les socialistes et tous les autres citoyenne ou citoyens résistants, toutes nationalités confondues. Il ne faut jamais l’oublier. Jamais !

Les francs-maçons ont joué un grand rôle aussi dans l’évolution humaniste de la république française et cela dès 1789. Cela aussi, il ne faut pas l’oublier. Et surtout au delà de l’entrisme certain de la droite et voire même de quelques éléments d’extrême-droite aujourd’hui dans le sud de la France, par pure tactique politicienne venimeuse ou simple affairisme, il faut se souvenir que les Francs-maçons ont combattu avec courage et honneur le nazisme. De plus, beaucoup de communards en 1871 étaient francs-maçons et aujourd’hui encore, il y a chaque année dans les loges un anniversaire en l’honneur de la commune de Paris et des communards. On chante même dans certaines loges ce jour là, l’internationale en hommage à Eugène Potier. Là aussi, lisons, travaillons, croisons l’information, faisons preuve de discernement et de subtilités. Cela vaudra mieux que l’écrasement de l’Histoire et de celles et ceux qui l’ont fait, sous le rouleau manichéen de la Réaction, là où l’herbe ne repousse jamais plus, ni ne volent plus, hélas, les merles moqueurs.

Merci.

05/05/2016 04:10 par BRUNO

@ " Diviser pour Régner "

Tess Asplund

http://tempsreel.nouvelobs.com/photo/20160504.OBS9836/une-femme-leve-le-poing-face-aux-neonazis-l-histoire-d-une-photo-symbole.html

Merci à toi Tess. Je ne te connais pas, mais je crois bien que je t’aime déjà.

08/05/2016 20:24 par Diviser pour régner

C’est, à mon sens, précisément ça le "confusionnisme" !

Une femme (belle - ça ne gâche rien) peut très bien croire en toute bonne foi représenter la Révolution en gardant son poing levé...

Mais les tortionnaires le font aussi... Sciemment et pour faire croire au peuple qu’il fait la Révolution et lève son poing (nu)... pour mieux le réprimer après coup (tordu), mais avec des ARMES, cette fois.

Impossible de ne pas citer Anne Wolf dans les commentaires du Grand Soir :
Ici :
"(...) dans nos contrées, ce qui est utilisé ce sont des techniques de confusion qui sèment la division au sein des populations, et où finalement chacun se perd, ne trouvant plus aucune force politique susceptible d’incarner l’ensemble de ses aspirations."

Anne Wolf traduit aussi la grandissime Stella Calloni, dont :
Dormir avec l’ennemi ou l’invasion silencieuse

Et, là, Anne Wolf fait un triste constat : "N’oublions tout de même pas que pendant 5 ans, au siècle dernier, la quasi-totalité de l’Europe s’est retrouvée nazie ou fasciste, sans parvenir à arrêter le monstre par ses propres moyens. Il n’y a jamais eu de dénazification, en Europe,"

(Qui a dit que la vie était un songe ???)

09/05/2016 15:15 par babelouest

Je me garderai d’approuver les commentaires d’Anne Wolf, qui exagère à mon sens, une fois de plus. L’Europe n’était pas nazie. Elle était comme aujourd’hui "sous la coupe des autorités" parmi lesquelles prenaient leurs aises des nazis. Que certains aient cédé aux sirènes de la propagande, rien d’inhabituel. Que soient nés (dans leur tête) des Lacombe Lucien à cette occasion, par hasard, aussi. L’Europe abrite toujours des Nazis, bien entendu. On notera que ceux des années 30 étaient financés par les USA, ceux d’aujourd’hui également. La pierre d’achoppement est là, dans le financement pour des intérêts particulièrement ignobles, ceux des financiers.dont la seule éthique est le Pouvoir à tout prix.

10/05/2016 21:51 par jean-Louis

Bonjour, aucun rapport avec ce très bon article de Maxime, mais je cherche quelqu’un, Maxime pet-être, qui puisse expliquer à Jean-Luc ce que sont réellement les "anti-conspis" :
A la fin d’une bonne vidéo de Jean-Luc avec Jérôme Kerviel, pas vu à la-tele-4-panama-papers-societe-generale-invite-jerome-kerviel Jean-Luc fait la promo du site Spicee de Rudy Reichstadt (entre autres ) !
Merci
Jean-Louis

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