Auteur Thierry DERONNE

« Le Monde » lâché par la BBC : Stephen Sackur démasque la droite vénézuélienne et ses rêves de coup d’État

Thierry DERONNE
Dès les premiers jours de l’insurrection de la droite vénézuélienne, Paulo Paranagua (du journal français « Le Monde ») avait tenté de donner un visage humain aux « enfants de Pinochet ». Le 14 avril 2017, une interview complaisante nous campe Julio Borges, un des leaders de l’extrême droite, en sympathique combattant pour la démocratie qui ne rêve que d’« élections libres » et, la main sur le cœur, jure ne pas vouloir de coup d’Etat. Un double mensonge pourtant facile à démonter. En ce (…)

« Le président qui parlait aux vaches » ou comment les médias transforment un président élu en « dictateur »

Thierry DERONNE
Les médias français nous ont régalé de photos truquées où disparaissaient la bague trop luxueuse de Rachida Dati et les bourrelets ventraux de Nicolas Sarkozy. La cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron nous a confinés dans des images serrées masquant l’absence du peuple tout autour. Le Canard enchaîné a révélé que les services de l’Elysée ont téléphoné à France 2 pour que soient évités les plans larges. A l’international, Libération avait fait fort avec un titre choc (« Le credo (…)

La rage raciste de l’extrême droite vénézuélienne

Thierry DERONNE
Vous craignez que Maduro soit un dictateur soutenu par des hordes bolivariennes ? Vous regrettez que nos télés ne nous montrent pas les images et les vidéos les plus dures sur les affrontements à Caracas ? Alors, vous allez être comblés. Eloignez les enfants. LGS On croyait avoir tout vu de la part de l’extrême droite vénézuélienne (rhabillée en « combattante de la démocratie » par les médias français) : formation par les paramilitaires colombiens, terrorisme, attentats à l’explosif, (…)

L’addition

Thierry DERONNE
« Dépêché à Caracas pour cause de campagne présidentielle en France ? » s’écria le vieux Petkoff, amusé du paradoxe qui ramenait son vieil ami « le doctor Paulo » sous les lambris viscontiens du Four Seasons. Le cinéphile devenu journaliste s’efforça de rire, fermant un œil complice pour l’abrazo. Au fond de lui-même il était d’une humeur massacrante. Certes, le laptop posée sur le couvre-lit moiré l’avait rasséréné. Paris publiait in extenso son article sur les morts au Venezuela et sur la (…)
13 

Comment redescendre du lierre de Mr. Bourdin et cultiver notre propre jardin

Thierry DERONNE
De mai à juillet 2016, les médias espagnols firent de la « dictature bolivarienne » un thème central de la campagne électorale. Passé le scrutin, ils n’en ont pratiquement plus parlé (1). C’est pour la même raison que les médias français dominants, dont les mensonges sur le Venezuela rempliraient plusieurs bibliothèques, redoublent d’ardeur dans une campagne présidentielle, où la plus-value de 18 ans de désinformation quotidienne revêt un intérêt très particulier… Ainsi, le 19 avril 2017, (…)

Venezuela, pierre de folie

Thierry DERONNE
Il y a quelques années dans un cours magistral diffusé par la Sept/Arte, l’historien Marc Ferro comparait les actualités cinématographiques de la deuxième guerre mondiale. En observant les visages de ceux qui agitent des fleurs au passage de Hitler ou de Pétain, l’envie vous prenait d’arracher ce “nous autrefois” à son inconscience. Caracas, mai 2016. Comme la Constitution le lui permet, la coordination de la droite (MUD) a remis au Centre National Électoral (CNE) les signatures (…)

VENEZUELA : PAYSAGE AVANT LA BATAILLE

Thierry DERONNE
Avec l’élection de deux tiers de députés de droite vient de se répéter le scénario médiatique qui accompagna la défaite électorale des sandinistes au Nicaragua en 1990. Le pays semble rentrer dans l’ordre néo-libéral, on reconnaît que la « dictature » est une démocratie, on félicite les perdants pour leur reconnaissance immédiate des résultats. Mais pourquoi Caracas, au lendemain du scrutin, était-elle si triste ? Pourquoi une telle victoire n’a-t-elle déclenché la moindre liesse dans le (…)

Le Venezuela s’apprête à voter

Thierry DERONNE
Encouragée par la victoire du néo-libéral Macri en Argentine et les manœuvres de la droite brésilienne pour destituer Dilma Roussef, la droite vénézuélienne espère remporter la majorité des sièges de l’assemblée nationale lors des législatives du 6 décembre. Sa domination médiatique et la guerre économique du secteur privé menée depuis deux ans, lui ont permis de se contenter du service minimum pour sa campagne. De son côté, le camp bolivarien, qui a remporté jusqu’ici la plupart des (…)

Le Venezuela lance la campagne des législatives

Thierry DERONNE
Ce village est un terrible résumé de ce que fut et de ce qu’est encore aujourd’hui, la Colombie d’Alvaro Uribe. Sauf qu’il se trouve du côté vénézuélien, à 300 mètres de la frontière et qu’il est ironiquement baptisé “La Invasión”. « Je fuyais les paramilitaires et je panique car ici je retrouve mes bourreaux » raconte un réfugié colombien. Avec ses caves secrètes pour cacher les victimes d’enlèvement, ses bordels où étaient violées des centaines de fillettes, “La Invasión” est aussi (…)

Venezuela : la presse française lâchée par sa source ?

Thierry DERONNE
Parmi les vieux tours de magie des médias français, de Jean-Hébert Armengaud (Courrier International) à Natacha Tatu (nouvel Observateur) (1), il y a la transformation de la droite vénézuélienne en sympathique club de combattants pour la démocratie. Une élite à laquelle la CIA accorde un crédit limité selon Wikileaks. Enchâssée dans son seizième siècle – avec domestiques mulâtres et modes fébrilement importées du monde blanc, elle reste dans l’impossibilité de sauter par dessus son propre (…)

Canal Z, l’aventure de l’appropriation populaire des médias au Venezuela

Thierry DERONNE
Après 40 ans de critique de médias passés sous contrôle de grands actionnaires privés ou imprégnés de logique commerciale, à quoi bon perdre encore le temps à tirer sur les “pianistes” – journalistes qui se déchainent contre un référendum en Grèce ou transforment en “dictatures” des démocraties d’Amérique Latine ? La solution n’est-elle pas plutôt de démocratiser la propriété des médias ? Après Tatuy TV, Lara TVe, nous poursuivons avec Canal Z notre enquête sur l’appropriation populaire de (…)

Pourquoi, comment et où le vrai Robert Ménard était connu depuis 2007

Maxime VIVAS, Thierry DERONNE
Venezuela. Le 28 mai 2007 à 10 heures. Robert Ménard, personnalité mondialement super-médiatisée donnait une conférence de presse antichaviste à l’hôtel Hilton de Caracas. Depuis l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, le Venezuela ne comptait aucun journaliste tué, ou emprisonné, aucun journal censuré ou fermé (pas même RCTV !). Ailleurs, en Amérique-latine, ils tombaient comme des mouches (moins qu’en Irak, tout de même). Mais Robert Ménard, financé par des officines écrans de la CIA, (…)