23 août 2011
Tripoli : La culture des îles par bombes à fragmentation humaine
Gaëtan PELLETIER
Je devrais aller au lit et me foutre de Tripoli. C’est loin Tripoli. J’habite au Canada. Je regardais, ce soir, « le peuple » se lancer sur Tripoli. Il y a du pétrole et du sang. Des femmes et des enfants invisibles. Mais bien des hommes armés et jubilant.
Il y a de l’espoir de se délivrer de « quelque chose ». Un tyran ? Les âmes de poètes ne comprennent pas la haine, ni les complots. Je me suis dit que le seul au pays à pouvoir offrir autant d’armes à son peuple était Kadhafi lui-même. (…)


