Thème Bolivie

Une nouvelle vague révolutionnaire traverse la Bolivie, par Jorge Martin.

Trois articles à la suite : . Une nouvelle vague révolutionnaire traverse la Bolivie, par Jorge Martin. . Brève chronologie de la crise bolivienne, par R.B. . L’ancienne cité d’argent et l’enfer de ses mineurs, par Irene Caselli. Une nouvelle vague révolutionnaire traverse la Bolivie. La Riposte, 2 juin 2005. Le lundi 16 mai, une nouvelle mobilisation massive des travailleurs et paysans boliviens a éclaté. C’est l’adoption de la loi sur les Hydrocarbures qui a déclenché cette (…)

Au coeur de l’enfer minier de Bolivie, par Frédéric Dubois.

Sur patagoniabolivia.net, deux reporters décrivent la mondialisation depuis en bas. Le Courrier, 8 Janvier 2005 Journalistes, militants, baroudeurs, Dawn Paley et Frédéric Dubois parcourent actuellement le sud du continent américain. Plus particulièrement, les deux jeunes Canadiens déambulent parmi les milliers d’exploitations minières qui usent et abusent des hommes comme de l’environnement. Depuis deux mois, leurs articles et leurs photos fleurissent sur leur site (…)

Mythes des Tapiete du Chaco bolivien ( 2/2 )

Roberto FERNANDEZ-ERQUICIA
1ère Partie ICI Paris, avril 2004 « Les Anciens racontent qu’à l’origine, les Tapiete[[ Les Tapiete sont une ethnie originaire du Chaco, qui vit à Samayhuate, Cutaiqui et Cercada, haciendas situées sur la rive gauche du Rio Pilcomayo, près des frontières du Paraguay et de l’Argentine. Ils font partie de la famille ethnolinguistique des Tupi-guarani . Sur le territoire bolivien, les Tapiete n’atteignent pas 60 personnes. Comme beaucoup de peuples originaires des régions frontalières, (…)

Mythes des Tapiete du Chaco bolivien ( 1/2 )

Roberto FERNANDEZ-ERQUICIA
Paris, mars 2004. « Les Anciens racontent qu’à l’origine, les Tapiete étaient des animaux terrestres avant de devenir des oiseaux. Les uns étaient des Yulos, d’autres des corbeaux, d’autres encore des Khakaras. Mais tous étaient Tapiete et vivaient en paix, disent nos grands-parents. » Notice sur les Tapiete du Chaco bolivien Les Tapiete sont une ethnie originaire du Chaco, qui vit à Samayhuate, Cutaiqui et Cercada, haciendas situées sur la rive gauche du Rio Pilcomayo, près des (…)

La Bolivie, Bush et l’ Amérique latine.

Immanuel WALLERSTEIN
La Jornada, Mexico, DF, samedi 22 novembre 2003. Le soulèvement bolivien, qui a renversé un président, a provoqué une énorme et inhabituelle couverture de presse aux Etats Unis et en Europe. Ce fait est surprenant dans la mesure où des pays comme la Bolivie sont généralement ignorés (ou peu couverts), y compris par les meilleurs périodiques. L’explication est peut-être dans l’accumulation d’événements révélateurs, ces deux dernières années, d’un changement politique en Amérique latine. (…)

Bolivie : Les occupations de terre reprennent

Des milliers de paysans minifundistes et d’agriculteurs sans terre ont commencé, une fois de plus, à occuper diverses grandes propriétés agricoles de latifundistes et de hiérarques du régime de Gonzalo Sanchez de Lozada, l’ex-président qui s’est enfui de Bolivie le 17 octobre dernier. Dans la localité de Sorata, dans l’altiplano, 4 propriétés de dimensions moyennes ont été occupées par des paysans suivant les consignes de « Mallku » Felipe Quispe, le chef de la Confédération syndicale (…)

La Bolivie, le pays qui veut exister.

Eduardo GALEANO
Une immense explosion de gaz. Voilà ce qu’a été le soulèvement populaire qui secoua toute la Bolivie avant d’aboutir à la démission, le 17 octobre, du président Sánchez de Lozada. Il s’est enfuit en laissant derrière lui un nombre considérable de morts. Le gaz naturel devait être envoyé en Californie pour un prix dérisoire à travers des terres chiliennes qui, en d’autres temps, avaient été boliviennes. L’envoi du combustible via un port chilien a tourné le fer dans la plaie : la Bolivie (…)

Bolivie : Le nouveau président continue la politique de Lozada

Les masses insurgées s'étaient à peine repliées et la tourmente sociale était encore en voie d'apaisement lorsque, dès sa première semaine au poste de président, Carlos Mesa Gisbert, a clairement signifié que le néolibéralisme continuerait à être pleinement appliqué en Bolivie, dans la continuité des mesures politiques prises par le président déchu, Gonzalo Sanchez de Lozada. C'est là un sérieux revers pour les organisations sociales et politiques qui lui faisaient confiance. La désillusion et le malaise se font ainsi sentir dans le MAS (Mouvement vers le Socialisme) dirigé par Evo Morales.

Bolivie : le nouveau président montre son vrai visage

Le président Carlos Mesa, le remplaçant de Sanchez de Lozada qui a dû fuir comme le rat qu'il était devant la colère de son peuple, vient de trahir ses promesses en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. On aurait pu croire qu'il aurait attendu un peu avant de montrer son vrai visage de serviteur du capitalisme mondial ! ! ! E t bien non...

« La Bolivie change de président » : titre en « une » du Monde ! (« plus inodore, tu meurs... »)

Gérard FILOCHE
Dimanche 19 octobre 2003 La France sait à peine ce qui s’est passé à La Paz. Le dimanche 12 octobre à 19 h, l’armée a tué les gens comme des chiens... Toute la journée, ils ont tiré sans sommation sur tout ce qui bougeait, sur des jeunes jouant au foot comme sur ceux qui manifestaient. Avec des chars et des mitrailleuses. Rien : 94 morts qui valent 20 secondes au JT en France Le Quai d’Orsay déclarait encore le 17 octobre, alors que les massacres étaient quotidiens : « La France, (…)

Bolivie : Communiqué du réseau solidarité Huayna Willa

HUAYNA WILLA, réseau de solidarité avec le peuple de Bolivie et de El Alto communique les derniers faits qui se sont déroulés lors de la journée du 15, la nuit du 15 au 16 et de la journée du 16 octobre 2003