Pendant des décennies, les États-Unis se sont opposés aux projets européens visant à recevoir de l’énergie de la Russie. Ils veulent que l’Europe achète du pétrole et du gaz étasunien plus cher.
the Lemniscat @theLemniscat - 15:56 UTC - Sep 27, 2022
Le plan des EU a toujours été d’empêcher l’UE d’acheter le gaz russe.
2014
Rice : « Vous voulez changer la structure de la dépendance énergétique. Vous voulez dépendre davantage de la plateforme énergétique nord-américaine... pour avoir des pipelines qui ne passent pas par l’Ukraine et la Russie ».
https://youtube.com/watch?v=aF0uYIjaTNE
L’industrie de l’Europe, et surtout celle de l’Allemagne, dépend de l’énergie bon marché fournie par la Russie. Sans elle, l’Europe sera désindustrialisée et fera faillite.
Les États-Unis avaient menacé de désactiver les pipelines reliant l’Europe à la Russie.
ABC News @ABC - 9:59pm - 7 Feb 2022
Président Biden : « Si la Russie nous envahit... alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin ».
Journaliste : « Mais comment allez-vous faire, exactement, puisque... le projet est sous le contrôle de l’Allemagne ? ».
Biden : « Je vous promets que nous serons en mesure de le faire ».
abcn.ws/3B5SScx
Actuellement, les États-Unis sont en train de gagner leur guerre contre les industries et la population de l’Europe, principalement de l’Allemagne. Les sabotages d’hier sur les pipelines Nord Stream I et II, qui sont censés acheminer le gaz naturel russe vers l’Allemagne, signifient que la guerre contre l’Allemagne est entrée dans sa phase chaude.
Une question demeure : qui en est coupable ?
La Russie n’a aucune raison de détruire les pipelines qu’elle possède. Il s’agit d’actifs précieux à long terme et le gaz qui s’en est échappé hier valait à lui seul quelque 600 à 800 millions de dollars.
Un gazoduc qui pouvait être fermé et rouvert constituait pour la Russie un moyen de pression qui lui donnait un certain pouvoir de négociation. Un gazoduc détruit ne donne aucun moyen de pression à la Russie. C’est vraiment élémentaire. On ne peut pas faire abstraction de cela.
Pendant la guerre en Ukraine, la Russie n’a pas cessé de livrer du gaz à l’Europe comme convenu contractuellement. Au contraire, les pays européens, la Pologne, l’Ukraine et l’Allemagne ont bloqué les pipelines terrestres et sous-marins qui acheminaient le gaz vers l’Allemagne.
La population allemande a protesté contre la fermeture du gazoduc Nord Stream II ordonnée par les États-Unis. (Nord Stream I était récemment hors ligne parce que Siemens était empêché par les sanctions d’entretenir ses turbines de compression).
RadioGenova @RadioGenova - 18:02 UTC - Sep 26, 2022
Des milliers de personnes à Gera en Allemagne protestent contre la politique d’Olaf Scholz et l’explosion des prix de l’énergie et du gaz. Ils demandent la fin des sanctions contre la Russie et la réouverture du gazoduc Nord Stream 2. Des manifestations ont également lieu dans d’autres villes allemandes, mais les médias européens les censurent.
Vidéo intégrée
Un jour après les manifestations, les pipelines ont été sabotés :
AZ @AZmilitary1 - 12:51 UTC - Sep 27, 2022
C’EST ICI
Des images du site d’une fuite de gaz sur la section sous-marine du Nord Stream.
La vidéo a été publiée par l’armée danoise.
Plus tôt, le Kremlin a déclaré qu’il s’agissait très probablement d’un sabotage.
Le gouvernement allemand a exprimé la même opinion.
Vidéo intégrée
L’attaque d’hier contre le système Nord Stream n’est pas sans précédent :
professional hog groomer @bidetmarxman - 15:51 UTC - 27 sept. 2022
En 2015, l’enquête sous-marine annuelle de routine sur les pipelines de Nord Stream 1 est tombée sur un véhicule télécommandé équipé d’explosifs juste à côté de l’une des lignes dans les eaux suédoises.
Le câble ombilical avait été coupé. La nationalité du drone n’a jamais été révélée.
En 2015, Pipeline Journal rapportait :
[L]es militaires suédois ont réussi à neutraliser un véhicule télécommandé (drone) truffé d’explosifs découvert près de la ligne 2 du réseau de gazoducs offshore Nord Stream Natural Gas.
Le véhicule a été découvert lors d’une opération d’enquête de routine dans le cadre de l’évaluation annuelle de l’intégrité du gazoduc Nord Stream. Comme il se trouvait dans la zone économique exclusive (ZEE) suédoise, à environ 120 km de l’île de Gotland, les Suédois ont fait appel à leurs forces armées pour enlever et finalement désarmer l’objet.
...
L’identité nationale du drone n’a pas été vérifiée jusqu’à présent, car de nombreux pays utilisent des véhicules sous-marins sans pilote (UUV [NDT : Unmanned Underwater Vehicles]) de construction similaire, a déclaré [Jesper Stolpe, porte-parole des forces armées suédoises].
Pour détruire un pipeline sous-marin, il faut plus qu’une charge creuse délivrée par un ROV/drone.
Javier Blas @JavierBlas - 15:18 UTC - Sep 27, 2022
Quelle est la résistance d’un tuyau Nord Stream ? Très forte !
Le tuyau en acier lui-même a une paroi de 4,1 centimètres (1,6 pouce), et il est recouvert de 6 à 11 cm de béton armé. Chaque section de la canalisation pèse 11 tonnes, et ce poids passe à 24-25 tonnes après l’application du béton.
Ce ne sont pas des tremblements de terre qui ont détruit les pipelines. Il s’agissait de plusieurs explosions massives et bien ciblées :
Un sismologue suédois a déclaré mardi qu’il était certain que l’activité sismique détectée sur le site des fuites de gaz du gazoduc Nord Stream en mer Baltique était due à des explosions et non à des tremblements de terre ou à des glissements de terrain.
Bjorn Lund, sismologue au Réseau sismique national suédois de l’université d’Uppsala, a déclaré que les données sismiques recueillies par lui et ses collègues nordiques montraient que les explosions avaient eu lieu dans l’eau et non dans la roche située sous le fond marin.
Les explosions ciblées n’étaient pas petites :
Dagny Taggart @DagnyTaggart963 - 15:56 UTC - 27 sept. 2022
Les sismologues suédois de l’université de Lund ont noté qu’"au moins 100 kg de TNT (peut-être plus) ont été utilisés pour détruire les pipelines."
Voici l’endroit où les pipelines ont été touchés.
La mer Baltique est contrôlée par l’OTAN. Ceci à partir de juin 2022 :
BALTOPS [NDT : Baltic Operations], avec son haut degré de complexité, a mis à l’épreuve notre préparation et notre adaptabilité collectives, tout en soulignant la force de notre Alliance et notre détermination à fournir un domaine maritime avec une liberté de navigation pour tous", a déclaré le vice-amiral Gene Black, commandant de la Sixième flotte américaine et des forces navales d’attaque et de soutien de l’OTAN (STRIKFORNATO [NDT : Strike Force NATO]).
Dirigé par la Sixième flotte des États-Unis, BALTOPS 22 était commandé et contrôlé par STRIKFORNATO. Depuis le quartier général de l’état-major à Oeiras, au Portugal, le contre-amiral James Morley, commandant adjoint de STRIKFORNATO, était chargé de veiller à ce que les participants atteignent tous les objectifs de l’entraînement.
(...)
Le contre-amiral John Menoni, commandant du deuxième groupe d’attaque expéditionnaire, a également noté plusieurs cas où les forces ont dépassé les méthodes de guerre connues pour repousser les limites avec les nouvelles technologies en mer et à terre. « Qu’il s’agisse de chasser les mines à l’aide d’UUV, de faire du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance à partir d’un UAV observable ou de démontrer la valeur du concept émergent du Corps des Marines d’opérations de base avancées expéditionnaires (EABO [NDT : Expeditionary Advance Base Operations]), nos hommes et nos femmes continuent de développer les tactiques, les techniques et les procédures qui, en fin de compte, contribuent de manière significative à la connaissance du domaine maritime et augmentent la létalité de nos forces. »
En mer, les navires ont affiné leurs manœuvres tactiques, la lutte anti-sous-marine, l’entraînement au tir réel, les opérations de lutte contre les mines et le ravitaillement en mer. Le sous-marin suédois participant à l’exercice, le destroyer de défense aérienne HMS Defender (D 36) de la classe Daring du Royaume-Uni et les aéronefs des autres nations participantes se sont entraînés à la guerre anti-sous-marine. Pendant ce temps, les opérations de déminage ont constitué un domaine idéal pour tester les nouvelles technologies.
Des scientifiques de cinq nations ont apporté en mer Baltique les dernières avancées en matière de technologie de chasse aux mines des véhicules sous-marins sans pilote (UUV) afin de démontrer l’efficacité de ces véhicules dans des scénarios opérationnels. Le groupe de travail BALTOPS sur les mesures de lutte contre les mines s’est aventuré dans la région de la Baltique pour s’entraîner à la localisation, à l’exploitation et au désarmement de munitions dans des points d’étranglement maritimes critiques.
Alors que les manœuvres Baltops 22 ont déjà eu lieu en juin et juillet de cette année, la sixième flotte américaine a quitté la mer Baltique il y a seulement quelques jours (en allemand, ma traduction) :
Un grand groupe de la flotte de la marine américaine passe Fehmanbelt [détroit entre l’Allemagne et le Danemark].
Mercredi matin, le navire d’assaut amphibie USS Kearsarge, escorté par les navires de débarquement USS Arlington et USS Gunston Hall, était en route vers l’ouest. Auparavant, ces navires faisaient partie d’unités américaines qui participaient aux manœuvres de l’OTAN et faisaient escale dans de nombreux ports d’Allemagne, de Scandinavie et des États baltes.
L’USS Kearsarge, navire amiral de l’association et plus grand navire de guerre de l’US Navy, qui a été en action dans la mer Baltique au cours des 30 dernières années, a 40 hélicoptères et avions de chasse ainsi que plus de 2000 soldats à bord, les navires d’escorte environ 1000. Les quelque 4 000 soldats rentrent chez eux sur la côte est des États-Unis après leur déploiement de six mois.
Une partie des opérations du Kearsarge en mer Baltique a été consacrée à l’essai de technologies spéciales de destruction de mines sous-marines :
Chaque année, BALTOPS met l’accent sur la démonstration des capacités de chasse aux mines de l’OTAN et, cette année, l’U.S. Navy continue d’utiliser l’exercice comme une occasion de tester les technologies émergentes, ont déclaré les Affaires Publiques des forces navales américaines sur le secteur Afrique-Europe le 14 juin.
En soutien à BALTOPS, la 6ème flotte de l’U.S. Navy s’est associée aux centres de recherche et de guerre de l’U.S. Navy pour apporter les dernières avancées technologiques en matière de chasse aux mines par véhicule sous-marin sans pilote en mer Baltique afin de démontrer l’efficacité du véhicule dans des scénarios opérationnels.
L’expérimentation a été menée au large des côtes de Bornholm, au Danemark, avec des participants du Naval Information Warfare Center Pacific [Centre d’Information Naval de guerre zone Pacifique], du Naval Undersea Warfare Center Newport [Centre Naval de guerre sous-marine de Newport] et du Mine Warfare Readiness and Effectiveness Measuring [Mesure de l’état de préparation et de l’efficacité de la guerre des mines], tous sous la direction de la Task Force 68 de la 6ème flotte américaine.
Au large des côtes de Bornholm, au Danemark, c’est là que les pipelines ont été touchés. Il y a quelques jours, l’USS Kearsarge se trouvait dans cette zone :
AZ @AZmilitary1 - 13:52 UTC - Sep 27, 2022
Un détachement expéditionnaire de navires de la marine américaine dirigé par le navire d’assaut amphibie universel USS Kearsarge il y a quelques jours se trouvait dans la mer Baltique.
Il se trouvait à 30 km du lieu du sabotage présumé du gazoduc Nord Stream-1 et à 50 km des fils du gazoduc Nord Stream-2.
AZ @AZmilitary1 - 14:12 UTC - Sep 27, 2022
Le 2 septembre, des manœuvres intéressantes ont été effectuées par un hélicoptère américain avec l’indicatif d’appel FFAB123. On a alors supposé que cette planche provenait de l’escadre aérienne USS Kearsarge, et aujourd’hui, on a regardé plus de détails.
Selon le site ads-b.nl, cet indicatif a été utilisé par 6 planches ce jour-là, dont nous avons réussi à établir les numéros de côté de trois d’entre elles. Tous sont des Sikorsky MH-60S.
En superposant l’itinéraire du FFAB123 au schéma de l’accident d’hier, on obtient un résultat plutôt intéressant : l’hélicoptère a volé soit le long de l’autoroute Nord Stream 2, soit entre les points où l’accident s’est produit.
Sur Twitter, pendant ce temps, on pouvait voir des captures d’écran d’autres vols de l’aviation américaine - la capture d’écran suivante a été prise le 13 septembre.
Le MH-60S est équipé de gros capteurs électromagnétiques qui lui permettent de détecter les sous-marins, les mines et, dans les eaux peu profondes de la mer Baltique, les pipelines sous-marins.
Cette photo superposée à deux autres photos affichées ci-dessus est particulièrement intéressante.
L’armée américaine n’est pas la seule force qui se trouvait à proximité de la zone où le pipeline a été endommagé. À une centaine de kilomètres au sud se trouve la base navale polonaise de Kolobrzeg (l’ancienne Kolberg allemande) qui abrite des navires poseurs de mines et le 8ème bataillon du génie de combat naval de Kołobrzeg. Les ingénieurs de combat naval sont des experts dans l’explosion de tout ce qui se trouve sous l’eau, que ce soit des mines ou des pipelines.
En 2021, alors que Nord Stream 2 était encore en construction, la marine polonaise était intervenue et avait mis en danger les navires de pose de tuyaux au même endroit.
Artifaktus @bzyqer -7:49 UTC - 28 sept. 2022
Gdy Wy mycie zęby, przebieracie się w piżamy i szykujecie do snu, jeden niestrudzony Polak wyrusza w swoją łodzią w kierunku Bornholmu mając na sercu dobro Polski a może i Niemiec ....
Traduit du polonais par Google
Alors que vous vous brossez les dents, mettez votre pyjama et vous apprêtez à dormir, un Polonais infatigable part dans son bateau vers Bornholm avec le bien de la Pologne et peut-être de l’Allemagne à cœur....
Au cours de la récente crise ukrainienne, la Pologne a refusé de recevoir du gaz russe. Elle a fermé le gazoduc Yamal qui transporte le gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne. La Pologne a continué à consommer du gaz russe. Elle l’a reçu de l’Allemagne qui l’avait reçu par le gazoduc Nord Stream I de la Russie.
La Pologne et le Danemark ont construit un nouveau gazoduc sous-marin qui le relie au gazoduc qui achemine le gaz norvégien vers les Pays-Bas et l’Europe.
Le gazoduc a été ouvert hier, le jour même où le système Nord Stream a été saboté.
Chancellerie du Premier ministre de la Pologne @PremierRP_fr - 11:25 UTC - 27 sept. 2022
Le #BalticPipe est un investissement conjoint polono-danois dans la sécurité énergétique de la région.
Chancellerie du Premier ministre de la Pologne @PremierRP_fr - 13:43 UTC - 27 sept. 2022
La cérémonie de lancement du gazoduc #BalticPipe avec la participation du PM @MorawieckiM , du PM du Danemark Mette Frederiksen & @prezydentpl @AndrzejDuda.
Le Baltic Pipe est un projet d’infrastructure stratégique visant à créer un nouveau corridor d’approvisionnement en gaz sur le marché européen.
Le pipe de la Baltique a une capacité de seulement 10 milliards de mètres cubes par an. Le système Nord Stream pourrait transporter jusqu’à 110 milliards de mètres cubes par an. Tout ce dont les industries européennes ont besoin pour fonctionner.
Pour en savoir plus sur l’implication de la Pologne, probablement en coopération avec les États-Unis, lisez ces spéculations éclairées de John Helmer :
Les explosions à Bornholm sont la nouvelle frappe polonaise pour la guerre en Europe contre le chancelier Olaf Scholz. Jusqu’à présent, la Chancellerie à Berlin est silencieuse, ce qui est révélateur.
Il convient de rappeler aux Polonais que d’autres pays ont également la capacité de saboter les pipelines sous-marins.
Radosław Sikorski est un ancien ministre de la défense et ministre des affaires étrangères de la Pologne. Il est aujourd’hui membre du Parlement européen. Hier, il a posté une photo du gaz s’échappant des pipelines Nord Stream endommagés et a remercié les États-Unis de les avoir fait sauter.
Sikorski est marié à l’écrivaine néoconservatrice Anne Appelbaum qui est notoirement connue pour ses tirades anti-russes et anti-allemandes largement publiées dans les médias américains.
En 2014, pendant le coup d’État de Maidan en Ukraine, une autre néoconservatrice notoire, la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland, a dit à l’ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey Pyatt, qui devrait devenir le nouveau premier ministre de l’Ukraine. Elle a exprimé de façon célèbre son opinion sur les préoccupations européennes : "Fuck the EU" a dit Nuland. Elle est actuellement sous-secrétaire d’État américaine aux affaires politiques.
Au cours des dernières décennies, l’Allemagne a financé la zone euro à hauteur de 1,24 trillion d’euros. (Voir également ce fil de discussion). Cela a été possible parce que l’Allemagne exportait beaucoup de produits industriels et avait un excédent annuel de son commerce. Avec le déclin de l’industrie allemande dû à un manque d’énergie bon marché, cet excédent disparaîtra. L’Europe, dans son ensemble, deviendra un continent pauvre.
Philip Pilkington @philippilk - 21:23 UTC - Sep 27, 2022
9/ La guerre énergétique européenne restera probablement dans l’histoire, avec le traité de Versailles et les guerres commerciales des années 1930, comme l’une des plus grandes erreurs de politique économique de l’histoire.
10/ Autre chose : lorsque Trump a été élu sur un programme de protectionnisme plus doux, de nombreuses personnes ont, à juste titre, pointé du doigt les années 1920 et 1930 et mis en garde contre ces politiques. Ces mêmes personnes semblent avoir soutenu ces politiques beaucoup plus proches des années 1920/30 l’année dernière. Ironique.
Cela n’est pas le fruit du hasard ou du destin. Il fait partie d’un plan néoconservateur à long terme visant à maintenir la suprématie des États-Unis sur le monde. L’axe anglo-américain est la seule partie à bénéficier des récents événements.
Les États-Unis auraient averti l’Allemagne du sabotage du système Nord Stream (en allemand).
Cela rappelle l’avertissement du président Joe Biden concernant une invasion russe en Ukraine au début de cette année.
Il est facile de prédire de tels événements quand on est celui qui a l’intention de les provoquer.
Les États-Unis savaient que l’Ukraine allait lancer une attaque contre les républiques du Donbas. Les États-Unis savaient que la Russie allait intervenir pour aider ses frères. La Russie l’avait dit. L’attaque ukrainienne a commencé par des préparations d’artillerie le 17 février. La Russie est intervenue le 24 février.
Ce qui précède est un recueil des faits actuellement disponibles. Vous pouvez en tirer vos propres conclusions.