WEIMAR A ATHENES, jusqu’a la nausée ou la revolution ?
Mercredi 7 novembre 2012 3 07 /11 /Nov /2012 22:38
Grèce : le Parlement suspend le débat sur les mesures d’austérité
Le Monde.fr | 07.11.2012 à 20h56 - Mis à jour le 07.11.2012 à 21h45
Des renforts de forces anti-émeutes ont afflué sur la place du Parlement.
Le débat sur les nouvelles mesures d’austérité au Parlement grec a été suspendu mercredi 7 novembre en raison d’une grève des employés de l’Assemblée, qui protestent contre la baisse de leurs salaires et de leurs primes prévue dans le projet gouvernemental. Une manifestation qui se déroulait au moment des débats sur la place devant le Parlement a été dispersée par la police.
La retransmission télévisée des discussions sur le projet de loi d’austérité pluriannuel qui devait être soumis au vote des députés dans la soirée a été arrêtée. Le débat, houleux depuis le matin, poursuivi par les trois cents députés s’est encore tendu lorsque le ministre des finances, Yannis Stournaras, a annoncé que les coupes prévues des salaires des haut fonctionnaires concernaient aussi les employés du Parlement, traditionnels favoris du clientélisme local. Mais, face à la décision de ces derniers de se mettre immédiatement en grève, il a annoncé, au risque de compromettre l’adoption de la loi, le retrait de cette mesure, sous les huées.
ÉCHAUFFOURÉES VIOLENTES
L’adoption du nouveau paquet de mesures d’austérité, d’un montant global estimé à 13,5 milliards d’euros, est en effet une condition préalable au versement des 31,5 milliards d’euros d’aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire internationale (FMI), dont la majeure partie doit servir à recapitaliser les banques du pays.
Le projet de loi pluriannuel 2013-2016, que la coalition gouvernementale alliant droite, socialistes et gauche modérée doit en principe réussir à faire passer, même au prix de dissensions internes, prévoit d’ici à 2016 des économies budgétaires de 18 milliards d’euros. Les mesures sont centrées sur de nouvelles coupes dans les retraites, les salaires dans le secteur public, les prestations sociales et les dépenses de santé. Le texte accentue aussi la dérégulation des marchés du travail et des services réclamée par les bailleurs de fonds, et repousse à 67 ans, contre 65 ans, l’âge légal de départ à la retraite.
Quelque 70 000 personnes s’étaient réunies dans le calme devant le Parlement à l’appel des syndicats, mais de petits groupes ont déclenché des échauffourées en fin d’après-midi. La police grecque, cible de projectiles jetés par des manifestants cagoulés, a tiré des gaz lacrymogènes sur la foule. Face à la combativité des fauteurs de trouble, environ 300 selon une source policière, des renforts de forces anti-émeutes ont afflué sur la place pour parer à des tirs de coktails molotov.
Grèce : le Parlement adopte de justesse de nouvelles mesures d’austérité
ATHENES (Sipa-AP) - Les députés grecs ont adopté de justesse dans la nuit de mercredi à jeudi le nouveau plan de rigueur réclamé par les instances internationales.
De forts remous ont agité les rangs de la majorité durant ce vote puisque sept députés des deux principaux partis de la coalition (socialistes et conservateurs) se sont abstenus ou ont voté contre. Immédiatement après le vote, ces sept dissidents ont été radiés par leurs partis respectifs. De leur côté, les députés du troisième parti de la coalition, la Gauche démocratique, se sont abstenus comme ils l’avaient annoncé.
L’Union européenne et le FMI avaient suspendu au vote de cette loi le versement d’une tranche de 31,5 milliards d’euros de prêts promis au pays exsangue qui pourrait manquer d’argent dès le 16 novembre prochain.
Ces mesures pour 2013-2014, fortement impopulaires, prévoient une baisse du montant des retraites, des hausses d’impôts, ainsi que le passage de la retraite de 65 ans à 67 ans. La Grèce, qui entre dans sa sixième année de récession, affiche un taux de chômage de 25%.
Mercredi, des affrontements avaient éclaté entre des manifestants et la police à Athènes. Plus de 80.000 Grecs s’étaient rassemblés autour de Parlement pour protester contre les mesures d’austérité.
....oui refuser de payer la dette, faire un audit et déclarer "odieuse" la part qui l’est. Et puis réquisitionner les banques (la nationalisation oblige de les payer et je crois que les Grecs ont bien assez payé jusqu’ici !).
Quant aux européens, je ne sais s’ils sont aussi stupides que nous, les Français, mais malgré la marche vers l’austérité pas un de nos syndicats qui n’ait appelé à la grève générale en solidarité avec les Espagnols, les Portugais et les Grecs (c’est aussi une grève "préventive" vu ce qui nous attend aussi). Il sont lamentables et les gens trop égoïstes et repliés sur leurs petites personnes, alors être solidaires avec les autres... J’arrête la moutarde me monte au nez ...
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/lyophilisation-generale.html#more
l’impossible aveu :
Les plus grandes banques systémiques du monde en faillite technique en 2012 : Deutsche Bank, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale...
Par Thomas, le Cimbre, le 3 novembre 2012, http://www.renovezmaintenant67.eu
meme les policiers portugeais l’ont compris :
Portuguese police hold anti-austerity demo in Lisbon
Portuguese police officers protest in front of parliament in Lisbon on November 6, 2012.
Over a thousand Portuguese police officers have held a demonstration in Lisbon to protest against the austerity measures the government is imposing on them.
The police officers gathered in central Lisbon on Tuesday evening before holding a demonstration in front of parliament to censure the crisis-hit country’s plans to cut the police budget next year, AFP reported........
http://www.presstv.ir/detail/2012/11/07/270836/portuguese-cops-hold-antiausterity-demo/