15 Avril 2013 - Violations technologiques : ils ont eu l’ambition de diminuer les votes pour Maduro et d’augmenter ceux pour Capriles
Manipulation de la rumeur : les pirates des comptes de hauts fonctionnaires sur le réseau Twitter et les violations technologiques des pages Web, qui font partie de la guerre sale menée par l’opposition, ont cherché à "diminuer les votes pour Maduro et augmenter ceux pour Capriles" estime ce lundi la sociologue Maryclen Stelling.
Cette "stratégie de la peur" électorale "a été mise en oeuvre et a atteint son but d’une manière ou d’une autre" au cours de l’élection présidentielle, a dit l’analyste.
"Oui, je crois que (cette stratégie) a affecté le vote de manière importante, même si ce n’est pas la seule variable à analyser"
Enfin, Maryclen Stelling a analysé que pendant la campagne présidentielle le candidat anti-chaviste s’est consacré à diminuer Maduro en tant qu’être humain, que professionnel, et l’a attaqué sur son origine sociale et son niveau d’éducation dans l’intention de le situer à un bas niveau et de faire ainsi des adeptes pour les élections.
15 Avril 2013 - Y a-t-il eu piratage informatique des votes en faveur de Capriles ? Qu’est-ce qui s’est passé avec les données de la CNE ?
Depuis hier soir 14 Avril, dès que Golobovision (et autres) ont été au service de Capriles, on a pu observer dans la tête de leur porte-parole, Ramón Aveledo, un brusque changement par rapport au nombre de votes qui se portaient depuis 4 heures de l’après midi en faveur de Nicolas Maduro. Il y avait quelque-chose... et j’ai été surpris que le Señor Aveledo se soit présenté aussitôt, avec une attitude de défi hardie et provocante, devant les caméra en disant que si, ils respectaient bien le CNE, mais qu’il fallait superviser et surveiller jusqu’au dernier vote, dans la mesure où son commando de campagne donnait des chiffres en faveur [de Capriles] (...)
Quel piège était tendu contre Maduro et le CNE ?
Le commando de campagne de la MUD [droite], en demandant un contôle des votes (...) manie un couteau à double tranchant qui peut lui coûter très cher. En effet, s’il est démontré qu’il y a eu fraude informatique à l’encontre de Maduro et qu’il y a lieu de soupçonner que des millions de votes ont été détournés électroniquement du candidat Maduro à celui de la MUD (Capriles)
(...) ceci disperserait les doutes et calmerait les esprits (...) Une fois effectué le contrôle, il serait déterminer s’il y a eu fraude ou non et [si oui] qui l’a commise.
16 Avril 2013 - Un virus informatique est envoyé depuis le compte de Globovision en Colombie
Le compatriote [Vénézuélien] Feijoo Jiménez lance une alerte à propos d’un virus informatique en circulation avec le titre du Conseil National des Élections (CNE) qui dit que celui-ci accepte que Maduro perde les élections.
Image sur le site
En attendant, une "Communauté Internationale" accorde son respect au président Maduro : le Brésil, la Russie, la Chine, l’Uruguay, le Costa Rica, le Mexique, le Pérou, Cuba, le Guatemala, l’Iran, l’Equateur, la Bolivie, etc... Ainsi que des organismes internationaux comme l’UNASUR et le MERCOSUR.
En attendant, Capriles dit qu’il renonce à sa marche contre le CNE d’aujourd’hui mercredi (celle-ci était interdite par Maduro et l’armée y veillait) et il dit aussi qu’il renonce à la violence : "La paix est le chemin, comme disait Ghandi, et (...) ma voie est le pacifisme."
Mais, et c’est étrange, le gouvernement vénézuélien, complètement conspirationniste et complotiste sans doute, est toujours sur ses gardes !