La station de radio qui fonctionne depuis 7 ans en rassemblant des Palestiniens et des Israéliens dans des programmes et des entretiens communs a été interdite par les autorités israélienne samedi dernier, sous prétexte que la radio n’avait pas la licence nécessaire —en dépit du fait que la radio se trouve en Cisjordanie et n’est pas sous juridiction israélienne.
La station de radio a été fondée par un groupe de pacifistes israéliens et palestiniens il y a 7 ans et s’appelle " Kol Hashalom" ce qui signifie "La voix de la paix". Ses installations se trouvent à Ramallah où est basée l’Autorité Palestinienne et elle est considérée comme relevant de l’AP selon l’accord d’Oslo de 1993.
Selon le ministre israélien des communications "le ministère a fait des contrôles des diffusions radiophoniques en coopération avec la police israéliennes et pris contre cette station de radio pirate, exactement les mêmes mesures qu’il prend contre toutes les stations pirates."
L’interdiction a suivi une requête du membre de la Knesset israélienne (parlement), Danny Danon, pour qu’elle soit fermée ; il en a appelé au procureur général israélien en exigeant des sanctions immédiates contre la station.
Une lettre a été envoyée à la station le 4 novembre, stipulant que la diffusion était illégale ; la direction de la station a demandé un délai pour répondre en arguant que la station était parfaitement reconnue et autorisée par l’Autorité Palestinienne et que par conséquent elle n’était pas illégale.
Les organisations pacifistes israéliennes sont dans la ligne de mire des membres de la Knesset qui ont voté des mesures draconiennes pour limiter la liberté d’expression et le financement international des groupes pacifistes israéliens.
Mossi Raz, directeur actuel de la radio Kol Hashalom et ancien membre de la Knesset israélienne, dit que cette décision gouvernementale est illégale et qu’il a l’intention de lancer une procédure pour empêcher la fermeture de la radio.
Pour consulter l’original : http://www.imemc.org/article/62531
Traduction : Dominique Muselet
Je l’ai invitée lors d’un prochain séjour à venir jouer avec l’orchestre de Paris et l’Ensemble orchestral de Paris.
Bertrand Delanoemaire socialiste de Paris, Fév. 2005, en parlant de Condoleezza Rice