Ellilou m’enlève les mots de la bouche.
D’un côté je me régale d’avance.
D’un autre côté je redoute de frémir autant d’horreur qu’à la lecture du livre d’Howard Zinn. Certes, nous n’avons pas massacré autant d’amérindiens que nos collègues Etatsuniens, mais notre passé (et présent) colonial ne vaut pas beaucoup mieux. Quant au racisme, droit de vote, casse des syndicats, etc... je sais d’avance que les parallèles seront nombreux.
La couverture du livre (si tant est que ce soit la version définitive) est bien trouvée. On ne peut pas s’empêcher de la comparer avec cette fameuse photo de travailleurs sur les gratte-ciels des USA. ni s’empêcher de se faire la remarque suivante : la photo américaine est bien plus connue en France que la version française.
En règle générale, nos références culturelles sont plus américaines que françaises.
Je ne dis pas celà par chauvinisme. Je suis très profondément de (d’extrême-extrême-extrême-etc...) gauche. Mais pourquoi, lorsque l’on entre dans une librairie moyenne, par exemple, trouve-t-on autant d’ouvrages anglo-saxons, et si peu de livres provenant d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine ou même, oui, de France, en proportion ? Pareil pour les films au cinéma, pour les séries à la télé, etc etc etc...