Il est indéniable que La loi-pour organiser des élections législatives à fin de faire assoir une chambre nationale constituante et qui a pour mission de rédiger une constitution, de désigner un président de la République et un gouvernement provisoires pour un mandat législatif d’une année au maximum selon l’article n° 6 de la loi 2011- n° 35 du 10 mai 2011 , laquelle stipule : « L’assemblée nationale constituante se réunit après la proclamation des résultats définitifs des élections par la commission centrale de l’instance supérieure indépendante pour les élections. L’assemblée nationale constituante élabore une constitution pour le pays dans un délai ne dépassant pas une année à compter de la date de son élection » - est une erreur impardonnable et inhérente exclusivement aux académiciens tunisiens en matière de droit constitutionnel, qui ont participé à la rédaction de cette loi et ils sont Aujourd’hui seuls qui endossent la responsabilité morale historique ainsi que les conséquences gravissimes qui ont entraîné le pays vers une destination inconnue. Toutes les analyses géostratégiques convergent pour confirmer que la Tunisie affaiblie sur le plan des institutions étatiques peut à tout instant basculer dans une guerre civile tragique, puisque ces législateurs, par cette loi ont été les initiateurs de la fracture socioculturelle du peuple tunisien pour le diviser en deux camps d’ennemis fratricides. Tous les deux sont prêts à découdre pour régler définitivement leur contentieux politique. Or le pays ne peut supporter une telle purge politique sans assombrir dans une phase de somalisation dont les issues nul ne peut les prédire. La vive réaction du secrétaire général de L’ONU qui a condamné avec véhémence l’assassinat politique du brillant opposant le feu Choukri BELAID, en reprochant sans équivoque le manquement pertinent de l’assemblée nationale constituante tunisienne à sa mission. Or nul au monde démocratique ne peut défendre depuis la date du 23 octobre2012 la légitimité éteinte de la chambre nationale constituante sauf ceux qui ont rédigé la loi électorale en question et qui est transformée en véritable baril de poudre prêt à exploser face au portail occidental qui ne badine pas avec ce genre de conflit.et qui ne compte aucun ami quand il s’agit des menaces de ses principes fondamentaux. La question est de savoir Pourquoi précisément Ms les professeurs, Iyad Ben ACHOUR, Sadock BELAID, Kais SAIED et d’autres académiciens du droit législatif au nez et à la barbe de leurs homologues, dans le monde, ils continuent à cautionner à tord pour soutenir la légitimité de la chambre nationale constituante. Cette institution provisoire qui est devenue caduque depuis son expiration légale en vertu de la loi. Or le mérite de cette ambigüité scandaleuse démontrant un véritable débâcle au sein même de la famille législatrice qui arrive en tout évidence à un stade troublant pour confondre le licite et l’illicite en matière purement basique de droit tout court, soulève en soit beaucoup de questions en ce qui concerne la crédibilité de cette famille académicienne en droit législative, sa compétence, sa neutralité, sa maturité ou tout simplement s’agit-il tout simplement d’un détour de la révolution emballé dans un coup d’état de droit constitutionnel inventé par les académiciens de droit constitutionnel tunisiens. ? Cela nous rappelle bien le coup d’état médical du dictateur de Ben ALI qui a passé sous silence par ces académiciens du droit législatif. Il est certain que l’histoire ratifie dans la mémoire collective du peuple tunisien les traces de toute traitrise porté à son destin et qu’elle ne pardonne aucune connivence contre nature à son encontre.
M SEGOUALI/ CH