4

Le Renouveau Communiste : Vers un Avenir Solidaire et Durable

Dans un monde en quête de justice sociale, de préservation écologique et de progrès humain, il est urgent de repenser nos modèles économiques et sociaux pour répondre aux défis du XXIe siècle. Voici les fondements d’un projet audacieux qui place l’humain et la planète au cœur de ses priorités. Une vision pour construire une société plus équitable, participative et harmonieuse.

Introduction

Face aux défis mondiaux actuels, il est essentiel de réinventer le communisme pour bâtir une société plus juste, durable et humaine. Il s’agit de reconnaître les erreurs du passé tout en posant les bases d’un renouveau qui soit en phase avec les réalités contemporaines. Nous proposons ici les dix piliers d’un modèle audacieux, tourné vers l’avenir, qui place l’écologie, la solidarité et les droits fondamentaux au cœur de son projet. Ensemble, imaginons un renouveau porteur d’espoir pour les générations futures.

Les 10 Piliers d’un Nouveau Communisme

1. Un Communisme Écologique

La préservation de la planète est au centre de ce projet. La transition énergétique vers les énergies renouvelables, la réduction des émissions de carbone et la gestion responsable des ressources naturelles sont des actions cruciales pour répondre aux urgences climatiques. Toutefois, la mise en œuvre de cette transition devra être progressive et bien coordonnée à l’échelle mondiale, en veillant à l’équité entre pays développés et en développement.

2. Solidarité et Justice Sociale

Lutter contre les inégalités est un impératif. Ce modèle propose des politiques redistributives, un accès universel aux services essentiels tels que la santé, l’éducation et le logement, ainsi qu’un revenu minimum garanti. Ces mesures permettent de garantir à chacun une existence digne, tout en évitant la création de dépendances ou de structures étatiques trop centralisées.

3. Économie Collaborative et Équitable

Les modèles économiques centralisés et rigides du passé doivent céder la place à des systèmes plus flexibles et inclusifs. Ce nouveau communisme valorise les coopératives, les circuits courts et la gestion locale des ressources. Si l’objectif est de replacer l’humain au centre de l’économie, l’approche devra s’adapter aux défis logistiques et maintenir une coopération étroite entre acteurs locaux et nationaux pour éviter les dérives locales et assurer une répartition équitable des richesses à grande échelle.

4. Respect des Libertés Individuelles et Participation Citoyenne

L’égalité ne doit pas se faire au détriment des libertés individuelles. Ce modèle garantit la liberté d’expression, d’association et d’initiative, tout en impliquant chaque citoyen dans les décisions grâce à des institutions transparentes, inclusives et démocratiques. Toutefois, il convient de veiller à ce que la participation citoyenne ne soit pas seulement formelle, mais réellement active et influence le processus décisionnel.

5. Croissance Qualitative et Non Quantitative

Rompre avec l’idée de croissance infinie, ce modèle privilégie le bien-être humain et la préservation de la planète, en mesurant le progrès à travers des indicateurs humains et environnementaux. Une croissance qualifiée, fondée sur le respect des limites écologiques et sur l’amélioration des conditions de vie, est préférable à une croissance économique débridée. Toutefois, cela nécessite un consensus international et une adaptation à chaque contexte local, notamment dans les pays émergents où la priorité reste parfois la lutte contre la pauvreté.

6. Éducation et Conscience Collective

L’éducation est un levier fondamental pour la transformation de la société. Il s’agit de repenser les systèmes éducatifs pour former des générations capables de relever les défis écologiques, sociaux et économiques du XXIe siècle. Sensibiliser les citoyens aux enjeux contemporains et aux valeurs de solidarité, de durabilité et de coopération est essentiel. Toutefois, la mise en place de réformes éducatives doit être progressive, et respecter les spécificités culturelles et économiques des sociétés.

7. Lutte contre l’Armement et Promotion de la Paix

Dans un monde marqué par les conflits, il est impératif de réduire les dépenses militaires, de renforcer la diplomatie et de promouvoir des solutions pacifiques pour garantir un avenir sans guerre. Ce pilier promeut une sécurité collective fondée sur la coopération internationale et la désescalade des tensions. La reconversion des industries militaires vers des secteurs productifs et durables sera nécessaire pour éviter une instabilité économique.

8. Innovation Technologique Éthique et Responsable

La technologie doit être au service de l’humanité, et non utilisée comme un outil d’exploitation ou de domination. Ce modèle envisage un développement technologique respectueux des principes éthiques et garantissant un accès équitable aux avancées. Les technologies doivent jouer un rôle clé dans la transition écologique, la réduction des inégalités et l’amélioration des conditions de vie, tout en prévenant les dérives liées à la surveillance et à la concentration des pouvoirs.

9. Solidarité Internationale et Coopération

Le renouveau du communisme ne peut se limiter à une échelle nationale. Les défis globaux, tels que le changement climatique, les crises migratoires et les inégalités mondiales, nécessitent une solidarité internationale accrue. Ce modèle appelle à une coopération fondée sur le respect mutuel, la justice et un partage équitable des ressources. Il rejette toute forme d’impérialisme ou de néocolonialisme, tout en favorisant un cadre de gouvernance mondiale démocratique.

10. Santé et Bien-être Universels

La santé est un droit fondamental, non un privilège. Ce modèle garantit un accès universel à des soins de qualité, une prévention renforcée et une prise en charge globale du bien-être physique et mental. Ce projet entend réduire les inégalités en matière de santé, tout en renforçant les systèmes de soins publics et solidaires. Toutefois, il est crucial d’assurer une coordination internationale pour l’accès aux médicaments et technologies médicales dans les pays les plus défavorisés.

Conclusion

Ce programme ambitieux repose sur des valeurs de justice, de durabilité et de participation. Il vise à réconcilier l’humanité avec elle-même et avec son environnement. Le nouveau communisme, en se distanciant des erreurs du passé, propose une réponse audacieuse aux crises contemporaines. Ce modèle peut offrir une alternative aux défis mondiaux actuels, mais sa mise en œuvre nécessitera une coopération internationale sans précédent et une adaptation aux spécificités de chaque contexte local.

Ensemble, construisons une société où chaque individu peut s’épanouir, dans un monde respectueux de l’environnement et des droits humains. Un avenir solidaire, durable et équitable est possible, mais il dépend de notre capacité à remettre en question les modèles existants et à œuvrer collectivement pour le bien commun.

20/12/2024

 https://mustapha-stambouli.blogspot.com/2024/12/le-renouveau-communiste-vers-un-avenir.html
Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

22/12/2024 17:34 par françois gerard

Oui, il est inévitable qu’un renouveau communiste se mette en place, l’imposture libérale devient insupportable pour des millions et des millions de gens à travers le monde . On appelle ça la dialectique une chose produit son contraire

23/12/2024 18:45 par Dominique

Marxisme et Capitalisme sont les deux roues du char du techno-capitalisme globalisé et matérialiste. Les marxistes ne nous ont d’ailleurs toujours pas expliqué comment, sans leur ennemi officiel, le Capital, ils allaient bien pouvoir construire leur version de la société industrielle. De ce fait, il leur échappe que le Capital n’est qu’un outil, l’outil économique du techno-capitalisme, un outil qui fut mis en bourse et ainsi financiarisé au tout début de la catastrophe industrielle afin de pouvoir la financer.

Le Capitalisme financiarisé est donc inséparable de la société industrielle.

Les écologiste d’avant Mai 68 l’avaient bien compris, eux qui avaient appliqué l’analyse marxiste (un fantastique outil pour trouver les causes des dysfonctionnements de la société quand il n’est pas dogmatique) au mode de travail industriel. Ils en ont tiré deux conclusions, une sociale, l’autre écologique.

1) La spécialisation hyper poussée du mode de travail industriel implique une hiérarchie tout autant poussée qui n’a fait et ne fait toujours que renforcer les hiérarchies basées sur la richesse et le pouvoir. Il est dés lors totalement illusoire de vouloir réformer le mode de travail industriel, nous devons le combattre afin de pouvoir retrouver nos libertés, dont celle de travailler en liberté.

2) Il y a deux sortes de technologies, les technologie démocratiques et les technologies autoritaires.

 Les technologies démocratiques sont celles qui peuvent être développées, mises en œuvre et contrôlées par la communauté au niveau local. Exemple : Les moulins à vent de Don Quichotte et encore, qu’à la condition que la force mécanique soit utilisée pour entrainer des dispositifs eux aussi réalisés et contrôler de façon locale comme un moulin pour moudre le blé. On voit aussi que les technologies démocratiques sont durables car réalisée avec des matériaux locaux et facilement recyclables.

 Les technologies autoritaires sont celles qui ne peuvent pas être développées, mises en œuvre et contrôlées par la communauté au niveau local, mais qui au contraire dépende de filières globalisées comme celles de la société industrielle. Les communautés sont alors dépossédées de tout pouvoir sur ces technologie, leur développement, leur mise en œuvre et leur contrôle. De plus, de par leur complexité et les infrastructures inertes et mortifère dont elles dépendent, les technologies autoritaires ne seront jamais durable. Donc là-aussi, nous nous retrouvons face à une non réformabilité structurelle et indépassable.

Perso, je préfèrerais que ce ne soit pas le cas, car dans une société où la majorité des gens sont convaincu que le toujours plus de matérialisme est une finalité acceptable et qui ne se bougent que pour le défendre, ce serait plus facile de trouver ensemble des solutions qu’ils puissent accepter.

Pour le reste en lisant cet article, j’ai l’impression de me retrouver lors de la première semaine de Mai 68 quand les "groupuscules du début" comme les qualifie Ramonet, soit des gens qui avaient eu la naïveté de faire confiance à la gauche et de l’aider à rendre Mai 68 possible, avaient été encore plus dégoutté de cette gauche que des matraques des CRS. Hé oui, les "Non à la guerre" des pacifistes et le "Non à la société de consommation" des écolos avaient été phagocytés et renvoyés à la maison par une gauche dont le programme était Business As Usual (Tout pour la croissance économique) sur fond d’augmentations des salaires même pour les ouvriers qui fabriquent les armes de guerre avec lesquelles d’autres ouvriers s’entre-tuent.

Avec une mise à jour... quand le lis "La transition énergétique vers les énergies renouvelables, la réduction des émissions de carbone et la gestion responsable des ressources naturelles sont des actions cruciales pour répondre aux urgences climatiques. Toutefois, la mise en œuvre de cette transition devra être progressive et bien coordonnée à l’échelle mondiale, en veillant à l’équité entre pays développés et en développement.", je sais que c’est le même programme que celui de l’oligarchie de Davos.

Ou le point 2. "un revenu minimum garanti" et "tout en évitant la création de dépendances ou de structures étatiques trop centralisées." Pareil, c’est le programme de Davos et en plus les deux termes sont contradictoires.

Ou 3. "assurer une répartition équitable des richesses à grande échelle." Une belle promesse qui n’engage que ceux qui y croient et qui, pour les deux raisons évoquées plus haut, est totalement irréalisable dans le cadre du techno-capitalisme.

4. À part la coordination, cette organisation indépendante des partis et de leurs organisations, je ne vois pas comment cela pourrait être possible de donner du sens à la participation citoyenne. Ou une organisation à la cubaine où le parti ne nomme pas les candidats, où une fois élus ils ne touchent pas d’avantages particulier et peuvent être limogés en tout temps par les citoyens et où le rôle du parti se limite au coté organisationnel des discussions des coordinations qu’ils appellent assemblées de quartier et d’entreprises.

À noter que Cuba est, à ma connaissance, le seul endroit où anarchistes et communistes ont réussi à s’entendre, et même si cette entente n’est pas parfaite, elle tient toujours. C’est pour moi une des raisons qui font qu’il n’y a eu ni contre.révolution ni guerre civile après la victoire de la révolution cubaine.

Par contre j’ai pu noter que la majorité des Cubains veulent pouvoir faire comme nous et avoir accès à plus de consumérisme. Comme le plus appelle le plus, l’homme nouveau du Che n’est pas encore pleinement joué. Mais bon, je ne leur en veut pas car c’est nous qui leur montrons le mauvais exemple et aussi car ils savent mieux que nous ce qu’ils ont à faire.

5. "Toutefois, cela nécessite un consensus international et une adaptation à chaque contexte local." On le sait, les deux sont incompatibles car le techno-capitalisme, pour les deux raisons données ci-dessus, n’est pas réformable et que ce sont toujours les gros poissons, donc le "consensus international" et ses règles qui font fit du droit, de l’éthique et de la morale qui gagnent.

6. Vu le reste de l’article, cela cera juste un changement de dogme pour formater les esprits à cette gouvernance mondiale dont vous vous faites les défenseurs dans cet article et dont aucun peuple ne veut.

7. Je pourrais être d’accord s’il était aussi question d’abolir les services secrets et les secrets d’états du complexe militaro-industriel et s’il était spécifié que c’est aux grandes puissances à montrer l’exemple, ce qui permettrait de donner un sens à la coopération internationale.

8. "La technologie doit être au service de l’humanité, et non utilisée comme un outil d’exploitation ou de domination. ...." Une utopie impossible dans le cadre de la société industrielle, sa hiérarchie du travail industriel et ses technologies toutes plus autoritaires et mortifères les unes que les autres.

9. Ça me fait plaisir de lire que vous parler de Justice. En effet, c’est la seule chose qui fasse peur aux dirigeants actuels du désastre - que l’histoire les rattrape et que leurs crimes soient jugés :

De la rivière à la mer, ici, partout et maintenant, Justice pour tous et pour tous les peuples !!!

Par contre pour moi l’idée de Justice implique de pouvoir travailler en liberté, ce qui est incompatible avec la forme de travail industrielle et ses hiérarchies, donc avec "tout en favorisant un cadre de gouvernance mondiale démocratique.".

10. "Toutefois, il est crucial d’assurer une coordination internationale pour l’accès aux médicaments et technologies médicales dans les pays les plus défavorisés." On a vu avec le covid. Heureusement pour les habitants des pays défavorisés qu’ils n’ont eu qu’un accès limité à ces injections géniques expérimentales dont les effets les plus probants sont leurs innombrables effets secondaires toxiques.

Ce dernier point pour moi est le clou sur le cercueil car sans le dire, il reprend l’agenda de dépopulation de la caste davosienne (il suffit de lires leurs propres déclarations pour le savoir). Par exemple, même si les médias de grand chemin n’en parlent plus depuis longtemps, les sportifs continuent de tomber comme des mouches et pour les autres, comme ils n’ont pas de fans club assermentés, tout ce qu’on sait est que les témoignages continuent d’affluer. Donc là aussi :

De la rivière à la mer, ici, partout et maintenant, Justice pour tous et pour tous les peuples !!!

Pour voir plus loin, par exemple ===> A propos de Deep Green Resistance

23/12/2024 22:30 par xiao pignouf

Marxisme et Capitalisme sont les deux roues du char du techno-capitalisme globalisé

J’ai presque envie de simplifier cette formule ainsi : « Marxisme et Capitalisme sont les deux roues du char du capitalisme » et de vous demander quel est donc le rôle du marxisme dans la marche de ce véhicule.

24/12/2024 21:54 par Dominique

Capitalisme et Marxisme sont deux concepts matérialistes qui servent à financer le système technologique, système que nous pouvons aussi désigner sous le terme de techno-capitalisme. Le terme techno-capitalisme peut prêter à confusion si l’on ne considère pas que les marxistes n’ont jamais expliqué comment ils allaient bien pouvoir, sans leur ennemi officiel, le Capital, construire leur version du système technologique. La raison est simple, le Capital a été mis en bourse pour financer l’industrie et il en est inséparable. Les deux forment un tout. Les sommes d’argent en jeu sont telles qu’il n’y a pas eu et qu’il n’existe toujours pas d’autre moyen financier pour cela qu’une économie financiarisée dans les bourses. Et ce n’est pas la virtualisation de l’économie qui changera cela, sauf pour le pire vers encore plus de contrôle totalitaire par une petite élite même pas élue dont les états et leurs gouvernements seront encore plus les servants serviles qu’aujourd’hui.

En pratique, le marxisme a toujours donné des formes de capitalisme d’état, par exemple en Chine aujourd’hui ils appellent ça du "socialise de marché" - un parfait oxymore.

De plus l’économie, donc le Capital, n’est rien de plus qu’un outil, donc un moyen. Il n’est donc pas un ennemi, c’est celui qui l’utilise pour se financer, le système technologique, qui est l’ennemi.

Marx a eu au moins l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que ses théories manquaient de cohérence. Sans réussir à trouver pourquoi. Son progressisme technologique l’aura sans doute aveuglé. Désigner ainsi le Capital comme l’ennemi est pour moi la principale incohérence dogmatique de Marx, du marxisme et des marxistes. Une incohérence lourde de conséquence car cela leur fait considérer qu’être l’esclave de la machine qui est en train de niquer le vivant dont nous faisons partie revient à vivre et travailler en liberté.

Un autre blog intéressant sur la résistance à l’anéantissement technologique et sa servitude : Frapper là où ça fait mal (par Ted K).

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft : Diffusion du contenu autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
 Contact |   Faire un don