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Trump : Un règne d’arrogance et de division

Donald Trump, figure controversée de la politique mondiale, a marqué son passage par des décisions polarisantes et une rhétorique incendiaire. Alors que son retour sur la scène politique suscite de nouvelles inquiétudes. Cet article explore les conséquences de sa gouvernance et les dangers d’une vision déconnectée des réalités humaines et géopolitiques.

Donald Trump, l’homme qui s’est autoproclamé sauveur des États-Unis, a laissé une empreinte indélébile sur la scène politique mondiale, mais pas celle qu’il espérait. Son premier passage à la Maison Blanche a été marqué par une arrogance sans bornes et des choix politiques d’une portée dévastatrice. Le bilan ? Une nation plus divisée, un monde plus instable, et des souffrances humaines que ses politiques populistes ont exacerbées.

Derrière son sourire de bienfaiteur et ses promesses de redressement, se cachait un opportunisme pur, une politique qui se nourrissait de la peur et de l’intolérance. Trump n’a jamais cherché à unir ; au contraire, il a intensifié les fractures sociales, raciales et économiques au sein de son propre pays. Ses discours enflammés et son mépris des institutions ont mis en lumière une mentalité dangereuse, axée sur l’égo et la destruction des compromis essentiels à toute démocratie.

Les plus vulnérables, ces Étasuniens oubliés et opprimés, ont vu leurs droits et leurs espoirs piétinés sous son mandat. Les plus touchés par ses décisions ont été ceux qu’il prétendait défendre, mais qu’il a en réalité manipulés à des fins politiques et économiques. À chaque décision, son arrogance a été son plus grand allié, ne laissant aucune place à la compassion ou à la compréhension des réalités humaines.

Aujourd’hui, son retour en scène ne promet rien de bon. Ses détracteurs s’attendent à un passage encore plus destructeur. Sa soif de pouvoir, son discours de haine et son incapacité à écouter risquent d’aggraver les tensions, non seulement aux États-Unis, mais à l’échelle mondiale. Si son premier mandat a révélé un homme prêt à tout pour se maintenir au sommet, son retour pourrait bien marquer la fin d’une ère de diplomatie, de coopération et de réconciliation.

Trump n’a pas été un leader, mais un fléau. Son héritage sera celui d’une époque où la politique a sombré dans l’égocentrisme et l’intolérance. Les générations futures jugeront son passage à la Maison Blanche comme un triste chapitre de l’histoire, un chapitre dont la fin semble encore bien loin.

À cet égard, l’une de ses propositions récentes, qui consiste à vider Gaza de ses habitants et à disperser les Gazaouis à travers le monde arabe, en Égypte, en Jordanie et en Syrie, incarne parfaitement sa vision déconnectée et déshumanisée des réalités géopolitiques et humaines. Cette idée ignoble, qui dénie à un peuple le droit à son territoire et à sa dignité, est une nouvelle illustration de son mépris pour les peuples opprimés et de sa volonté de régner sans égard pour la justice.
Mais Gaza, cette terre sacrée, ne cède pas aux diktats de l’injustice, et le poème qui suit rend hommage à cette résistance indomptable.

Poème : “ Gaza Terre sacrée ”

Trump, tes projets résonnent comme un cri,
Vider Gaza, en faire un paradis pour les nantis.
Mais sache-le, ce peuple fier et résilient,
Ne craint ni la mort, ni le vent violent.

Terre de courage, de larmes et de foi,
Gaza se dresse, malgré l’ombre des lois.
Ton initiative, injuste et raciste,
Trouvera face à elle des âmes altruistes.

Gaza n’est pas à vendre, ni à effacer,
Elle porte en son sein l’histoire à graver.
Et l’Histoire se rappellera, à jamais,
De ceux qui ont résisté, dignes et parfaits.

Sous le soleil brûlant de la Palestine martyre,
Les enfants jouent malgré les ruines et le pire.
Chaque mur écroulé, chaque rue désolée,
Est le cri silencieux d’une injustice voilée.

Mais l’espoir persiste, tel un phare dans la nuit ... ”

Ainsi, au terme de son premier mandat, l’image que Trump avait laissée derrière lui est celle d’un homme qui a su manipuler les foules par ses discours incendiaires, mais qui a échoué à créer un véritable changement positif. Si sa politique a pris racine dans la division et l’arrogance, l’Histoire, elle, ne manquera pas de le juger pour ses actes. Ce qui devait être un renouveau a finalement révélé un appétit insatiable pour le pouvoir, et un mépris flagrant pour les principes d’unité et de justice.

Les peuples, accablés par les conséquences de ses choix, ne peuvent que regarder avec inquiétude de son retour à la Maison Blanche. Car si l’histoire nous apprend une chose, c’est que les tyrans, même lorsqu’ils se parent de titres grandioses, ne peuvent éternellement masquer leur vraie nature.
Et cette vérité, le poème suivant la met en lumière, en dévoilant, sans fard, les rouages de son arrogance et de sa gouvernance.

Poème :

Trump, te vois-tu en sauveur,
Messie des défis, porteur d’ardeur ?
Ton masque dissimule un opportunisme,
Bien loin d’une noble vision d’altruisme.

Tu exploits les failles, brises les systèmes,
Pour tes intérêts, écrasant les âmes sans problème.
Les vulnérables, laissés dans l’ombre,
Sous ton règne, leurs espoirs succombent.

L’Histoire, ce juge froid et lucide,
Ne retiendra pas tes actes timides.
Elle n’érigera pas ta grandeur bruyante,
Mais une vulgarité criante et pesante.

Les grands leaders unissent les cœurs,
Inspirent la lumière, ravivent la lueur.
Toi, tu divises, polarises sans fin,
Ton passage marqué par le mépris serein.

Le monde te voit, tyran imbu de pouvoir,
Dans ta tour d’ivoire, ignorant l’espoir,
Tes mots sont des armes, ton ego démesuré,
Ta soif de contrôle, ton orgueil exacerbés.

Trump, te crois-tu si grand, si fort,
Maître des marées, architecte de tort ?
Ton aura s’effrite, ta gloire se dissipe,
La vérité s’élève, ton masque se déchire.

Les peuples souffrent sous ton joug,
Tes choix cruels, une défaite qui les engloutit.

Tu te parades en sauveur, en roi lumineux,
Mais tu es, en réalité, un tyran odieux.
L’Histoire te jugera sans ménagement,
Tes actes mesquins, tes mots insensés,

Tu n’as pas été un guide, mais un fléau,
Les générations te maudiront, ton nom exécré, si bas.
Les grands hommes, les vrais leaders,
Ne cherchent ni gloire ni honneurs éphémères,

Ils unissent les peuples, inspirent les âmes,
Laissant derrière eux une lumière qui ne s’éteint pas, sans drame.
Toi, Trump, tu laisseras derrière toi,
Un monde brisé, divisé par ta loi,

Ton règne sera marqué par la haine et l’arrogance,
Et la tristesse régnera dans les cœurs, sans chance.

Tunis, le 29/01/2025

»» https://mustapha-stambouli.blogspot...
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Michel PEYRET
Une façon de dépasser le capitalisme Le livre de référence L’essai de l’historien Jean Sève intitulé Un futur présent, l’après-capitalisme (La Dispute, 2006). Ce livre propose une interprétation du mouvement historique actuel dans le sens du dépassement possible du capitalisme. Il énonce ce qu’il envisage comme des preuves de l’existence actuelle de « futurs présents » qui seraient autant de moyens de ce dépassement du capitalisme déjà à l’oeuvre dans le réel. Sur la question (…)
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« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

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