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Tunisie : ce n’est pas une révolte mais une révolution anti-impérialiste qui ne s’arrête pas

Les forces révolutionnaires tunisiennes et les larges masses populaires avancent pour défaire l’opération orchestrée par les impérialistes pour tenter de sauver le régime néo-colonial et priver le peuple de sa grande victoire du 14 janvier. les pas sont significatifs :

Des policiers unis aux manifestants.

 La destruction de l’appareil d’état néo-colonial avance avec la participation de policiers dans les manifestations qui n’obéissent plus aux ordres du gouvernement benaliste et demandent pardon aux masses pour leurs actes répressifs. Les 130 000 policiers étaient la colonne vertébrale de la dictature.

 L’apparition d’organes de pouvoir populaires direct en substitution des organes administratifs de l’état. Ils se dénomment Conseil de défense de la Révolution et Conseils citoyen qui assument le pouvoir administratif. Le peuple de Sidi Bou Ali, dans la province de Sousse, réuni en assemblée a élu un Conseil local qui ne reconnait pas le gouvernement benaliste et qui assume les fonctions politiques incluant le dialogue avec l’armée .A Kasserine un conseil populaire formé de partis de gauches, syndicat et groupe juvénile a pris le pouvoir local ...

Comité populaire pour combattre les bandes de terroristes benalistes.

 Création d’une avant garde révolutionnaire unie, le Front 14 Janvier qui réunit les camarades du PCOT et du PTDP, les Patriotes Démocrates, les Unionistes Nasséristes, les baassistes, la Ligue de Gauche Ouvrière et deux autres groupes qui se donnent comme objectif la création d’un gouvernement provisoire sans présence du parti pro impérialiste, le RCD, et la convocation d’élection pour une Assemblée Constituante chargé de rédiger une nouvelle constitution.

L’action orientée par les organisations communistes et anti-impérialistes est fondamentale. Nous avions prévus un rapprochement entre le PCOT et le PTDP qui s’est produit. Sur la photo le camarade Hammadi et d’autres patriotes.

 Une forte mobilisation des masses contre le gouvernement benaliste présidé par Mohamed Gannoushi où se sont retiré les secteurs bourgeois qui se sont mobilisé le 14 mais qui n’ont pas initié ni suivit le mouvement anti-impérialiste en marche.

La consigne des masses est maintenant : RCD (mafia social-fasciste de Ben Alà­) Dégage

 Isolement des révisionnistes traitres de l’Ettadjid dirigés par Ahmed Ibrahim qui appuient encore le gouvernement benaliste sans Ben Ali.

 Intense travail politique des organisations d’avant garde pour gagner l’appui du demi-million d’affiliés à l’Union Générale des Travailleurs de Tunisie (UGTT) dont les bases pressent les dirigeants pour radicaliser la Révolution et ne pas flancher devant la bourgeoisie compradore.

La victoire n’est assurée mais les masses et l’avant garde montrent une capacité élevée d’initiative politique, de lucidité et de combat. Maintenant le point central est de gagner les secteurs honnête et patriotiques des forces armées pour qu’elles détruisent le régime néo-colonial et appuient les revendications démocratiques. Nous supposons que l’espionnage français fait pression activement les officiers tunisiens pour qu’ils ne s’alignent pas sur leur peuple. VICTOIRE POUR LA RÉVOLUTION NATIONALE ANTI IMPÉRIALISTE TUNISIENNE ! SEMENCE DE LA RÉVOLUTION ARABE !

Source : Túnez no es una revuelta sino una Revolución antiimperialista que no cesa

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Ramon CHAO
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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