Bonjour.
Il faut revenir au programme du CNR modernisé et renforcé.
Un retour historique.
Tout le PIB à la cotisation
Ainsi, quand la cotisation sociale augmente, elle fait grandir le PIB en réduisant la part du profit et des revenus liés au marché du travail car elle augmente le nombre de personnes payées grâce à elle : les soignants (caisses d’assurance‑maladie), les retraités (caisses de retraites), les chômeurs (Unédic), les parents (caisses d’allocations familiales). Elle prouve que l’on peut travailler — et qu’on travaille mieux, plus heureux et pour des productions plus utiles — sans employeurs et sans actionnaires.
La cotisation n’est pas un coût sur le travail, c’est une contribution décisive au PIB qui change le sens du travail.
Le taux de cotisation est passé de 0% du salaire brut plafonné dans les années 1920 à 16% dans les années 1930, après la législation sur les assurances sociales et sur les allocations familiales et à 32% en 1945 avec la sécurité sociale. Les luttes salariales ont permis d’imposer à nouveau son doublement entre 1945 et le milieu des années 1990, où il atteint 66% du salaire brut total (22% de cotisations dites « salarié » et 44% de cotisations dites « patronales »). La sécurité sociale n’est pas une « dépense publique » financée par un « prélèvement obligatoire » : c’est une production publique qui génère un ajout de valeur anticapitaliste. Et c’est parce que depuis quinze ans le taux de cotisation stagne, voire recule, que notre économie s’installe à la fois dans la récession et dans la fuite en avant capitaliste.
http://www.reseau-salariat.info/3d02042ea4f8daa3b5dda0f837ed0971?lang=fr
La France sous le programme du CNR (cotisation, le nouveau paradigme écono..?) a failli passer à l’étape de l’État Démocratique ?
Faut-il continuer à chercher quand on a trouvé ????