S’il fallait une preuve de ce qu’affirme le Docteur Bachar al-Jaafari quant au fait que ni l’Armée syrienne, ni son Commandant en chef, le Président Bachar al-Assad, ne gazent le peuple syrien, elle est sous vos yeux [1].
Il s’agit de la vidéo ayant enregistré la première vague de civils libérés de la prison qu’était devenue la ville de Douma [Ghouta orientale] tombée aux mains dudit Jaïch al-Islam d’obédience saoudienne. Nous traduisons un seul témoignage pris au hasard, en sachant que tous les autres, même les enfants, parlent d’encore plus de maltraitances et de souffrances, notamment de leur occupation première consistant à creuser les souterrains comme partout où sont passés lesdits « révolutionnaires » aux yeux des gouvernants occidentaux, et qu’un grand nombre a été capturé lors du massacre de la ville ouvrière de Adra fin 2013 [2] :
Vers 5’50’’ : Cela fait cinq ans que mon mari, mes trois enfants et moi-même sommes retenus prisonniers. Ils nous ont enlevés en nous disant qu’ils allaient nous exécuter à l’arme blanche. Mais ils nous ont laissés en vie pour couper le bras de l’État et, sous prétexte de négociations et de libérations, récupérer ce qu’ils pouvaient en denrées alimentaires, boissons ou autre. Lorsque le Président Bachar al-Assad a décidé de nous libérer et que l’Armée est entrée dans Douma, il a tenu parole. Mais avant et alors que l’Armée se massait autour de Douma, Abou Qousay, le commandant des jouyouch [pluriel de Jaïch : armée] a entrepris de nous déplacer d’un endroit à un autre par les souterrains. D’ailleurs, j’en sors. Regardez, le bas de ma robe est tout poussiéreux. Ils nous gardaient dans les caves. Cela fait 5 ans que nous sommes dans l’obscurité, sans voir le soleil et la lune, sans sentir le vent. Quant à la nourriture, c’était par grammes [l’un des enfants avait dit plus tôt : nous les appelons Messieurs grammes et Messieurs métal, car les prisonniers devaient parfois se contenter de 100 grammes de confiture, par jour, et résidaient derrière des murs renforcés par des plaques de zinc trouées].
Vers 10’04’’ : Je remercie beaucoup, beaucoup… l’Armée arabe syrienne et le Président Bachar al-Assad. Cinq ans prisonnière, c’est vrai, mais maintenant je sens que je ne l’ai pas été, vu la sortie que nous venons de vivre aujourd’hui. Une sortie dans la dignité devant l’Armée arabe syrienne. Aujourd’hui, j’ai oublié ma souffrance. Une libération qui nous honore. Une Armée fantastique. Mon Dieu, que Dieu la protège. [NdT]
Merci Monsieur le Président,
La déléguée des États-Unis a dit que la Russie dépensait de ses ressources afin de soutenir ce qu’elle qualifie de « régime » en Syrie. Ma question en retour est : quels sont donc les bénéficiaires des ressources états-uniennes dépensées en Syrie ? Les enfants syriens auxquels ils auraient envoyé du lait et des médicaments, les gangs terroristes ayant commis les crimes les plus odieux contre le peuple syrien et auxquels ils ont fourni armes et munitions, ou les avions de votre coalition qui ont tout rasé sur leur passage, notamment à Raqqa ?
Et qu’en est-il de ses menaces répétées contre mon pays à chaque réunion, ou presque, du Conseil de sécurité. Avouerait-elle que son administration n’accorde aucune importance à ce Conseil, à cette Organisation internationale et aux principes du Droit international ?
Examinons la crédibilité de ce qu’a dit la collègue déléguée des États-Unis, lorsqu’elle a demandé à ce que le Conseil se mette en mouvement « pour rendre justice » en Syrie. Notez que je ne lui réponds pas en termes de « régime américain », car ce serait commettre une faute juridique dans cette enceinte.
Mon propre test serait que son pays et son administration autorisent la divulgation des résultats de l’enquête de l’UNSCOM quant à la recherche des prétendues « Armes de Destruction Massive » en Irak. Une commission spéciale des Nations Unies présidée à une certaine période par le Suédois Hans Blix ; laquelle commission, comme vous le savez, n’a rien trouvé au bout de 18 années d’enquête : ni armes chimiques, ni Coca-Cola, ni Pepsi-Cola ! Malgré cela, fin 2008, lors d’une session semi-secrète, ce Conseil a décidé d’annuler son travail et d’enterrer ses archives dans des caisses métalliques dont les codes d’ouverture sont seulement connus du Secrétaire général et, notez bien, à condition qu’elles ne soient ouvertes que 60 ans plus tard. Qu’y a-t-il donc de si honteux dans ces archives pour qu’elles soient enterrées pendant 60 ans ? Propos adressés à la déléguée américaine.
Monsieur le Président,
Le gouvernement de mon pays condamne avec la plus grande fermeté l’agression israélienne perverse de ce matin sur l’aéroport T4, dans le gouvernorat de Homs, tuant et blessant plusieurs citoyens. Cette agression, qui constitue une violation flagrante de la résolution 350 (1974) et des résolutions du Conseil de sécurité en rapport avec la lutte antiterroriste, n’aurait pas été possible sans l’immunité et le soutien illimité et continu accordés par l’administration américaine à Israël ; ce qui lui permet de persévérer dans la pratique du terrorisme d’État et de continuer à menacer la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.
Naturellement, aujourd’hui, le fait que les délégués des pays occidentaux n’aient fait aucune mention de cette agression israélienne montre clairement que les gouvernements de leurs pays en sont les partenaires et les protecteurs.
Et, il est regrettable que mon cher ami, M. de Mistura, n’ait pas entendu Netanyahou reconnaître, aujourd’hui, qu’Israël avait commis cette agression [3]. D’où ma surprise en l’entendant dire que les Nations Unies étaient incapables d’en identifier les auteurs. Alors M. de Mistura, vu que Netanyahou vous dit qu’il en est l’auteur, pourquoi vous taire sur Israël et ne pas dire qu’il est l’agresseur ?
Cette agression israélienne est une réponse indirecte aux victoires de l’Armée syrienne qui a réussi à expulser les groupes terroristes armés de la capitale, Damas, de ses banlieues et d’autres régions syriennes ; ceci, après que ces groupes se soient acharnés à tuer les enfants du peuple syrien, à enlever des civils et à les détenir pour s’en servir comme boucliers humains, à faire pleuvoir plus de 3000 obus sur Damas en seulement 3 mois, lesquels obus ont tué 155 civils et ont blessé 865 autres, principalement des femmes et des enfants.
Le gouvernement syrien affirme que ces agressions israéliennes répétées n’ont pas réussi, ni ne réussiront à protéger les agents d’Israël parmi les organisations terroristes, tout comme elles ne sont pas parvenu, ni ne parviendront à empêcher l’Armée syrienne de poursuivre ses opérations décisives contre le terrorisme.
Monsieur le Président,
Martin Luther King a dit : « Le mensonge est une boule de neige qui grandit au fur et à mesure que vous la roulez ». Il semble que cette sage citation soit applicable en tout lieu, en tout temps. En effet, les gouvernements de certains pays sont pétris de mensonges ; mais, heureusement, manquent de précision quand ils les tissent à l’image du Baron Münchhausen, célèbre personnage de fiction allemand. Combien de coqs ont cru que le soleil s’était levé pour les entendre chanter ?
En effet, le mensonge pratiqué par certains États Membres permanents du Conseil de sécurité est devenu une sorte d’arme de destruction massive.
C’est par le mensonge qu’ils ont volé la Palestine.
C’est par le mensonge qu’ils ont attisé la guerre dans la presqu’île coréenne.
C’est par le mensonge qu’ils ont envahi le Vietnam.
C’est par le mensonge qu’ils ont envahi la Grenade.
C’est par le mensonge qu’ils ont disloqué la Yougoslavie.
C’est par le mensonge qu’ils ont occupé l’Irak.
C’est par le mensonge qu’ils ont détruit la Libye.
C’est par le mensonge qu’ils ont fabriqué dans leurs laboratoires les organisations terroristes takfiristes telles Al-Qaïda, les Talibans, Daech, le Front Nasra, Jaïch al Islam et la liste continue.
Et c’est par le mensonge qu’ils tentent de démolir et de préparer, aujourd’hui, une agression contre la Syrie.
Ce qui est remarquable est qu’aujourd’hui la rhétorique négative assurée par la déléguée américaine est en totale contradiction avec celle du ministre de la Défense de son pays, le général Mattis ; lequel a accordé une entrevue au journaliste Ian Wilkie, publiée dans Newsweek sous le titre que je cite en anglais : « Now Mattis Admits There Was No Evidence Assad Used Poison Gas on His People » [4][5]. Ici, il ne s’agit donc pas du ministre syrien de la Défense, mais du ministre américain.
Monsieur le Président,
Dès le 10 décembre 2012, c’est-à-dire avant l’attaque au gaz sarin suggérée par les employeurs des groupes terroristes contre Khan al-Assal le 19 mars 2013, nous avions prévenu, par un courrier officiel de référence A/67/628, que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France avaient lancé une campagne prétendant que le gouvernement syrien allait utiliser des armes chimiques. À l’époque, nous avions averti que ces allégations risquaient d’ouvrir la voie à la fourniture d’armes chimiques aux groupes terroristes armés par les gouvernements des États qui les soutiennent, pour ensuite en accuser le gouvernement syrien.
Ce qui s’est passé ces dernières années de Khan al-Assal à la Ghouta, en passant par Kafr Zita, Altamna, Tell Mannas, Khan Cheikhoun et beaucoup d’autres villes et villages, prouve sans aucun doute possible le sérieux de ce contre quoi nous avions mis en garde tout au long de ces 5 à 6 dernières années.
La précipitation des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France à provoquer réunion sur réunion, sur la foi d’informations fabriquées, participe désormais d’une crise profonde dans laquelle ils voudraient mouiller le plus possible les autres membres du Conseil de sécurité.
Depuis 2013, ces trois États ont travaillé à la création d’un énorme éléphant fait de mensonges et de tromperies, au point qu’il circule aujourd’hui dans cette salle et piétine de tout son poids la crédibilité de ce Conseil.
En effet, il semble qu’en appelant à cette dernière réunion, ils cherchaient à soutenir les terroristes et à perturber l’accord conclu par ces derniers avec l’État syrien à Douma. Mais ces États ont tardé quelque peu, car les terroristes voulaient que cette réunion du Conseil de sécurité ait lieu avant qu’ils ne soient obligés de conclure un accord leur imposant de sortir de leurs fiefs et de déposer leurs armes. Ils ont tardé à tenir les promesses faites aux terroristes et il aurait mieux valu qu’ils ne s’exposent pas, une fois plus, à repasser le même disque usé de faux rapports établis par des mercenaires sous « casques blancs », tels que fondés par l’officier de renseignement britannique, James Le Mesurier.
La preuve de leurs mensonges et de leurs allégations préfabriquées est la sortie des habitants de Douma sains et saufs. 170 000 civils sortis sains et saufs, tandis que ces terroristes ont choisi de conclure un accord avec l’État syrien en tant que dernier recours pour eux-mêmes et leurs familles. D’ores et déjà, nombre de bus ont commencé à les transporter, avec leurs familles, vers « Jarablous » à partir du moment où ils ont refusé de régulariser leur situation, alors que la grande majorité des habitants ont préféré se réfugier auprès de l’État et sont restés chez eux.
Aussi, il est désormais prouvé que les campagnes menées par certains États -parmi lesquels des États Membres de ce Conseil- quant à la détérioration de la situation humanitaire dans la Ghouta orientale étaient fausses, comme ce fut le cas pour Alep et ailleurs, où les entrepôts des groupes terroristes se sont révélés bondés de médicaments et de denrées alimentaires, réservés à leurs acolytes et vendus aux civils à des prix exorbitants
À ce stade, ma question est de savoir si la provocation de cette réunion du Conseil de sécurité, par les trois États précités, a pour but de légitimer l’agression israélienne de ce matin contre la Syrie, ou de torpiller l’accord voulu par leurs instruments sur place. Et ici, je ne peux que remercier la délégation de la Fédération de Russie qui a également appelé à cette réunion en l’intitulant, à juste titre, « Les menaces contre la paix et la sécurité internationales » [6].
Monsieur le Président,
Nous avons porté à l’attention du Conseil de sécurité, de l’OIAC [Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques] et de ce qui était désigné par « Mécanisme d’enquête conjoint » 145 lettres, la dernière en date du 1er avril 2018. 145 lettres et je remercie mon collègue délégué du Kazakhstan pour avoir signalé que vous ne lisez, ni ne répondez à ces courriers.
Des lettres contenant des informations précises sur les produits chimiques toxiques en la possession de groupes terroristes, notamment le chlore et le sarin. Et nous avons averti, à maintes reprises, que ces groupes préparaient les crimes par usage d’armes chimiques contre des Syriens innocents, qu’ils travaillaient par le biais de leur bras médiatique appelés « casques blancs » à fabriquer des preuves, et qu’ils filmaient des mises en scène hollywoodienne dans le but d’accuser le gouvernement syrien, de dresser l’opinion publique contre lui et contre ses alliés, pour ensuite tenir des réunions du Conseil de sécurité, telle celle d’aujourd’hui, afin de créer les prétextes justifiant n’importe quelle agression militaire sur la Syrie.
Il semble, Monsieur le Président, que les réalisateurs de cette œuvre terroriste sanguinolente ont, là aussi, manqué de précision lorsqu’ils ont tissé leurs mensonges. En effet, à chaque épisode de la série concernant le prétendu usage d’armes chimiques par le gouvernement syrien, nous constatons que ces produits n’intoxiquent absolument pas les éléments des groupes armés, que seuls les femmes et les enfants sont touchés, qu’il suffit de les décontaminer à l’eau devant les caméras, que les secouristes n’ont nul besoin de masques de protection et que l’Armée syrienne n’a recours à ces produits, qu’elle ne possède pas, que lorsqu’elle avance vers la victoire. Étrange histoire !
Monsieur le Président,
Face à ce clan féroce dépourvu d’un minimum de crédibilité et qui s’appuie sur des informations fabriquées, diffusées sur les réseaux sociaux par les sympathisants des groupes terroristes armés et de leurs employeurs, je déclare à partir de cette tribune que le gouvernement syrien est prêt à faciliter l’arrivée d’une mission d’enquête de l’OIAC sur le site présumé de l’incident de Douma, le plus vite possible, afin de vérifier ces allégations, tout comme il soutient la demande russe de tenir une audience autour d’une mission d’évaluation de la situation à Raqqa.
En disant que nous accueillons favorablement l’arrivée de cette mission le plus vite possible, nous espérons que notre proposition ne subira pas le sort réservé à celle que nous avions présentée, en premier lieu, à l’ex-Secrétaire général Ban Ki-moon, suite à l’attaque de Khan al-Assal en mars 2013. À l’époque, nous lui avions demandé d’aider le gouvernement syrien à enquêter, immédiatement, sur ce qui s’était passé. Il lui avait fallu 4 mois et 11 jours pour envoyer le Docteur Sellstrom. C’est ainsi que le terme « immédiatement » avait été traduit : 4 mois et 11 jours ! Et le jour où le Docteur Sellstrom est arrivé à Damas pour mener l’enquête à Khan al-Assal, les terroristes sévissant dans la Ghouta ont été chargés d’utiliser de nouveau l’arme chimique. Le Docteur Sellstrom a dû changer de destination pour se rendre dans la Ghouta au lieu de se rendre à Khan al-Assal. Pour votre information, depuis mars 2013 et jusqu’à ce jour, aucune enquête n’a été menée sur ce qui s’est réellement passé à Khan al-Assal.
Monsieur le Président,
Aujourd’hui, nous accusons directement Washington, Paris, Londres, Riyad, Doha et Ankara d’avoir fourni à Daech, au Front al-Nosra, à Jaïch al-Islam, à Faylak al-Rahmane et à des dizaines d’autres groupes terroristes apparentés des produits chimiques toxiques afin de les utiliser contre les civils syriens.
Et nous les accusons d’avoir commis ces massacres et fabriqué des preuves pour accuser injustement le gouvernement syrien d’avoir utilisé des produits chimiques toxiques, afin de préparer le terrain à une agression contre la Syrie, de la même manière dont les États-Unis et la Grande-Bretagne ont procédé pour commettre leur crime d’agression caractérisée contre l’Irak en 2003.
OUI, nous disons aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France qu’en Syrie et en Irak, nous avons vaincu la noirceur absolue du fléau Daech en 3 ans et non en 30 ans, comme ils l’avaient envisagé pour réussir à saper la stabilité de la région.
OUI, nous disons aujourd’hui à la Saoudie que nous avons vaincu son bras terroriste dans la Ghouta orientale et je parle des gangs de Jaïch al-Islam.
OUI, nous disons au Qatar et à la Turquie que nous avons vaincu leurs deux bras terroristes dans la Gouta orientale et je parle du Front al-Nosra et de Faylak al-Rahmane.
Et je dis à tous ceux qui nous ont exporté une opposition armée, génétiquement modifiée en opposition modérée, que nous avons vaincu leurs exportations empoisonnées. Nous appelons ces exportateurs à supporter les conséquences du retour de certains survivants dans leurs territoires d’origine. Finalement, le problème est simple : restent toujours, à nos frontières avec la Turquie et avec Israël au Golan, des dizaines de milliers de bons terroristes modérés, avec leurs armes légères, leurs barbes longues, leurs étendards noirs et leurs casques blancs… À qui voudrait les adopter de s’adresser à leurs employeurs. Ils sont prêts à partir se réfugier en Europe et en Occident.
Monsieur le Président,
La République arabe syrienne réaffirme qu’elle ne dispose d’aucune arme chimique, quelle qu’elle soit, y compris le chlore toxique, et qu’elle réitère sa condamnation de l’usage d’armes chimiques en tout lieu, à n’importe quel moment et en toutes circonstances ; tout comme elle réaffirme sa volonté de coopération illimitée avec l’OIAC afin de s’acquitter de ses obligations inscrites dans la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, de leur stockage ainsi que de leur utilisation.
Pour finir Monsieur le Président,
Le Centre russe de Réconciliation en Syrie a annoncé, aujourd’hui, que les investigations menées par des experts militaires russes dans la ville de Douma ont prouvé l’absence de toute trace témoignant de l’utilisation d’armes chimiques. Et les analyses portant sur les malades hospitalisés dans cette même ville, menées par des médecins militaires russes, n’ont révélé aucune anomalie en faveur de leur exposition à une substance toxique. Autrement dit, tout ce à quoi nous assistons est un genre de cinéma hollywoodien.
Dr Bachar al-Jaafari
Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies
09/04/2018
Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal
Source : The Syrian Mission to the United Nations