Compte tenu de la pandémie de la COVID-19, le Conseil de sécurité tient toujours ses réunions par visioconférence. Il s’est réuni dans la soirée du 19 août pour discuter de la « situation politique » en Syrie. Une situation sans cesse rapportée et décrite par le Docteur Bachar al-Jaafari, mais dont les conséquences sont de plus en plus désastreuses par la conjonction d’une guerre impitoyable directe puis indirecte qui dure depuis plus de neuf ans, de mesures coercitives unilatérales de plus en plus cruelles décrétées par les États-Unis et l’Union européenne, d’une pandémie au départ bien maîtrisée mais qui semble se propager rapidement vu l’embargo portant sur les besoins essentiels à la vie d’une nation et, par conséquent, l’aggravation de la situation humanitaire en dépit de l’aide des pays amis [NdT]. * * *
Monsieur le Président,
J’aimerais commencer par souhaiter la bienvenue à l'envoyé spécial, mon ami Geir Pedersen, et vous féliciter ainsi que la République amie (…)Lire la suite »
Lundi 3 août 2020
La Syrie face au défunt Droit international et à la défunte Charte de l’ONU ? C’est là un titre extrait de l’intervention du Dr Bachar al-Jaafari, mercredi dernier, devant le Conseil de sécurité frappé de réunionite aigue, maintenant que les visioconférences permettent aux délégués des gouvernements hostiles à la Syrie de se hâter par un simple clic, pour plus de vingt fois sur le métier remettre leur ouvrage.
Un ouvrage de sape des règles et des lois de l’humanité, désormais démasqué par la résistance héroïque de la Syrie, dont la charte souveraine est celle de son indépendance rédigée et défendue par son Peuple et son Armée.
Comment le dire autrement lorsqu’en dépit de tous les crimes commis contre le peuple syrien, les représentants de certains États membres du Conseil de sécurité passent, jour après jour et à tour de rôle d’un projet de résolution à un autre, pour prétendument acheminer leurs aides humanitaires vers des civils syriens toujours étranglés (…)Lire la suite »
Lors de l'Angélus de dimanche dernier, 28 juin 2020, le Pape François a prié pour la Syrie et sa région en ces termes :
« Mardi prochain, le 30 juin se tiendra la IVe conférence de l’Union européenne et des Nations Unies [1][2] pour soutenir l’avenir de la Syrie et de la région. Nous prions pour cette importante réunion afin qu’elle puisse améliorer la situation dramatique du peuple syrien et des peuples voisins, en particulier du Liban, dans le contexte des graves crises sociopolitiques et économiques que la pandémie a rendu encore plus difficile. Pensez qu’il y a beaucoup d’enfants affamés qui n’ont rien à manger, rien à mettre sous la dent. S’il vous plaît, que les dirigeants soient capables de faire la paix. J’appelle à prier également pour le peuple du Yémen et, ici aussi, particulièrement pour les enfants qui souffrent en raison de la très grave crise humanitaire… ». [3]
Devant ces paroles miséricordieuses la question devient : est-il possible que les prières dirigées par (…)Lire la suite »
Ce mercredi 17 juin, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé que les États-Unis imposaient 39 nouvelles sanctions à des personnalités et entités syriennes en vertu du "Caesar Act" [1]. Des sanctions dont il a été beaucoup question la veille, dans le cadre Conseil de sécurité réuni en visioconférence et sous présidence française, tel que nous le rapporte l’organe de presse en langue française [2].
Pour l’équité et plus de précisions, nous traduisons ici la déclaration intégrale de l’envoyé spécial de la Syrie auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari. [NdT]. * * * *
Merci bien Monsieur le Président et je remercie aussi mon cher ami l’envoyé spécial, Monsieur Geir Pederson, pour sa présence et sa participation (en français).
Monsieur le Président,
Lorsque les États-Unis volent ouvertement 200 000 barils de pétrole par jour des champs de pétrole syriens et qu’en plus, ils volent 400 000 tonnes de coton, 5 000 000 de têtes de bétail, mettent le feu à (…)Lire la suite »
Dimanche 27 octobre 2019
Après l’invasion turque de la Syrie le 9 octobre courant, suite à l’annonce du prétendu retrait total américain du nord est de la Syrie [1], et la conclusion de l’accord russo-turc du 22 octobre, le Conseil de sécurité s’est réuni le 24 octobre ; l’ONU réclamant le passage de l’aide humanitaire par la frontière turco-syrienne [2].
Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, le Dr Bachar al-Jaafari, dit tout haut ce que dissimulent les « pleurnicheries humanitaires » des coalisés ayant projeté le dépeçage de la Syrie bien avant d’entreprendre leur massacre programmé de la Syrie et des Syriens [NdT].
Monsieur le Président,
J’aimerais commencer par vous remercier pour vos efforts personnels et pour les efforts de votre délégation amie [Afrique du Sud ; Ndt], en tant que membre du Conseil de sécurité et aussi en tant que Président de ce conseil pour ce mois-ci.
Le 9 octobre, le régime turc a lancé un nouvel épisode de sa série (…)Lire la suite »
Ce 25 juin, alors que nous écoutions le communiqué du délégué permanent de la Syrie devant le Conseil de sécurité réuni, une fois de plus, pour discuter de la situation humanitaire à Idleb, un citoyen syrien publiait sur sa page cette [vidéo] avec le commentaire suivant rédigé en français :
« Le masque est tombé, voilà qui sont l'icône et l'idole des gauchistes européens et les chouchous des médias occidentaux !
Après avoir incendié les champs de blé des paysans syriens, des miliciens kurdes dansent pour exprimer leur joie !! Ce blé qui nourrit le peuple syrien, le blé qui n'est pas une arme de destruction massive ! Le blé qui n'est pas pro 'régime' ! C'est le vrai visage de ces milices séparatistes qui sont présentées dans les médias occidentaux comme 'progressistes' qui luttent pour la liberté et l'autonomie. Un visage revanchard, traître et criminel.
La scène se passe à Hassakeh, nord-est de la Syrie » [1].
Mis à part le fait que ces séparatistes, comme tant d’autres, (…)Lire la suite »
À la demande de la Belgique, de l’Allemagne, du Koweït et des États-Unis, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi 18 juin dans l’après-midi pour une réunion décidée à la hâte afin de discuter de la situation « spécialement dangereuse » à Idleb [*].
Pour mémoire, ci-dessous la traduction intégrale de l’intervention du délégué permanent de la Syrie aux Nations Unis, le Docteur Bachar al-Jaafari [NdT]. * * *
Merci Monsieur le Président,
La tenue de cette réunion du Conseil de sécurité arrive au bon moment vu qu’elle nous offre l’opportunité, ainsi qu’à d’autres États, de vous brosser le tableau des attaques lancées par les groupes terroristes armés, [rassemblés] à Idleb, sur les villes et les villages voisins, notamment le Rif d’Alep, les Rifs du nord de Hama et de Lattaquié.
Parlant d’attaques, je vous signale que la dernière en date est le massacre commis il y a deux jours au sud d'Alep, dans le village de Doueihi ; un crime ayant fait 12 morts et plus de 16 (…)Lire la suite »
« Pourquoi entretenir une armée que l’on n’ose pas engager ? » Telle est l’une des questions posées par le Colonel François-Régis Légrier dans son article « remarquable » [1], intitulé « La bataille d’Hajin : victoire tactique, défaite stratégique ? » [2], publié par la Revue Défense Nationale de Février 2019 dans la rubrique « opinion », mais aussitôt retiré au motif qu’il critiquait la stratégie de la coalition internationale dans la guerre contre l’organisation État islamique en Irak et en Syrie [3].
À la faveur de la réunion quasi-mensuelle du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire en Syrie ce 26 février, le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies a répondu à la question du Colonel français [NdT]. * * *
Monsieur le Président,
Il y cinq ans et plus exactement le 22 février 2014, le Conseil de sécurité adoptait la résolution 2139 concernant la situation humanitaire en mon pays. Permettez que je vous rappelle ce que j’avais dit à cette même tribune : « (…)Lire la suite »
Le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale a adopté 53 résolutions sur recommandation de sa Troisième Commission, dont le nouveau Pacte mondial sur les réfugiés et la situation des droits de l’homme en Corée, au Soudan, en Iran, en Syrie… [*].
Le Dr Bachar al-Jaafari a dû, une fois de plus, réagir au discours de la délégation saoudienne concernant les droits de l’homme et la démocratie. Un discours qu’il avait qualifié de « blague » devant la même assemblée le 16 novembre dernier. Une blague qui n’a pas fini de mettre le monde à feu et à sang, avec la complicité de ladite communauté internationale menée par les États-Unis [NdT].
Monsieur le Président,
La délégation de mon pays renouvelle son refus catégorique du projet de résolution intitulé « Situation des droits de l’Homme en République arabe syrienne », tant du point de vue du fond que de la forme.
Concernant le contexte de la procédure, nous affirmons que le principal sponsor du projet -je parle de la délégation (…)Lire la suite »
‘Tout homme civilisé a deux patries : la sienne et la Syrie’
André Parrot (1901-1980) archéologue français et directeur du Louvre
Le 13 décembre 2018, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2449, initiée par le Koweït et la Suède, par 13 voix pour et 2 abstentions [Chine et Russie]. Elle reconduit, pour une durée de 12 mois, la résolution 2165 (2014) et donc le Mécanisme de surveillance de l’aide humanitaire expédiée en Syrie via des points de passage frontaliers, avec l’ACCORD des pays voisins, mais une simple NOTIFICATION de l’Organisation des Nations Unies aux autorités syriennes.
Les quatre points de passage cités sont Bab al-Hawa et Bab al-Salam (frontière syro-turque) ; Al-Ramtha (frontière syro-jordanienne) ; Al-yaarubiyah (Gouvernorat de Hassaka à la frontière syro-irakienne).
Le lecteur trouvera le texte du projet de résolution [ici, sur le site un.org/press/fr ] et le texte intégral de la réponse du délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, le (…)Lire la suite »