Dans la Brève histoire du fascisme de Renzo de Felice (Éditions Audibert, Paris, 2002, pp. 44-45), l’auteur évoque ce moment de 1924 où Mussolini est au pouvoir et veut conforter son assise parlementaire :
Les partis d’opposition ayant graduellement renoncé à l’abstention et à la création d’un front antifasciste compact s’étant révélé impossible, Mussolini décide de tourner son attention vers les forces libérales et démocrates dont le comportement politique lui semble indécis et fluctuant et qu’il espère donc pouvoir isoler ou absober dans la "grande liste" ministérielle.
En réalité, ce sont moins les partis eux-mêmes qui l’intéressent que les hommes qui seraient disposés à apporter "leur collaboration aactive et désintéressée" au fascisme, "étant bien entendu que la majorité doit être réservé à notre parti".
Dans l’opposition, seuls les républicains et les communistes améliorent leurs résultats par rapport aux résultats de 1921 et sont ainsi récompensés de la cohérence avec laquelle ils se sont battus contre le fascisme, y compris sur le plan de la violence physique.
Je suis sûr que cela vous fait penser à quelque chose...