Immense respect pour tous les sacrifiés de la lutte anti nazie.
Ce site s’honore d’avoir salué l’anniversaire de la Victoire de Stalingrad (1)
Je ne les nommerai pas "martyrs’…
Je laisse ce mot aux valets de dieu,
Qui tuent autant qu’ils se sacrifient parfois, au nom de leur croyance.
Je ne les nommerai pas "héros’…
Je laisse ce mot aux pleutres de l’arrière
Qui versent des larmes sur les combats qu’ils n’ont pas menés souvent.
Ils étaient des hommes, des femmes, des vieillards ou des enfants parfois,
Simplement…
Ils étaient pères, ils étaient fils, enfants parfois…
Ils étaient tous nés d’une mère brisée…
Ils savaient,
Ils savaient tous…
Dans la rage et les larmes de la mort acceptée,
La force immense et impitoyable de ceux auxquels ils résistaient.
Ceux qui croyaient au ciel comme ceux qui n’y croyaient pas,
Ceux qui adulaient le "petit père des peuples’ et la Révolution soviétique ;
Comme ceux qui voulaient d’abord protéger leurs enfants, leur terre …
Tous ceux là ont trouvé l’énergie et la détermination pour qu’un petit nombre reste debout, un petit nombre seulement, sur les fosses communes des anonymes si nombreux…
Ils ne sont pas morts pour un drapeau, ils sont morts pour l’humanité.
Respect seulement.
Respect et mémoire.
Mais...
En écartant les dégueulis d’en médaillés et de criminels qui se paient une respectabilité usurpée en endossant l’honneur de ceux qui sont tombés…
La gloire, si elle existe, ne s’acquiert pas transfert, ne s’achète pas d’occasion dans un surplus militaire, ni même ne nous pénètre lorsque nous déambulons entre les alignements de tombes similaires à des uniformes de linceuls, régiments figés sous les pierres glacées …
Lorsque la gloire des autres nous effleure, si nous croyons la côtoyer, elle devrait nous faire vomir…
En ce temps là , en février 1943, la France était maréchaliste,
et les trains glissaient la nuit vers le nord et le brouillard...
En ce temps là un petit nombre gagnait nos maquis,
un tout petit nombre, pourchassé par la Milice française…
En ce temps là cent bourgeois, cent prélats, cent français, se taisaient,
pour un qui osait parler…
Pas d’hommage pontifiant, pas de parade en musique sur le sang et les larmes,
Pas de mots posés sur la terreur traversée, le glauque, le sale, le cauchemar des dernières secondes de chacun, qui y ont fermé les yeux une dernière fois.
Hors de Stalingrad le bourreau de la Tchéchénie, l’ami des Popes, l’ex du KGB reconverti en faux démocrate… !
La ou l’humanité a du passer par la pire inhumanité pour s’affirmer quand même, qu’aurions nous à dire, nous qui sommes ici et maintenant, les hébétés de la survivance… ?
Honte à ceux qui ont volé, débaptisé, même le nom du lieu, où se livrèrent les sièges et les résistances les plus sanglantes du siècle écoulé, Leningrad, Stalingrad…
O lieux indicibles…
Ceux qui ont survécu sans perdre un de leurs membres devront subir l’amputation du mot...
L’amputation du mot- symbole de leur courage.
N’en doutons pas, lorsqu’on ampute le mot, c’est le symbole qu’on assassine. C’est la lâcheté qu’on honore !
Dans les silences qui s’imposent, ouvrons nos regards
Sur le monde qu’ils ont laissé et tous les possibles que nous avons trahi…
Pleurons sur nous, pas sur eux.
A eux disons seulement… Pardon et merci…
Nous vivons dans un autre Stalingrad planétaire, un autre Leningrad assiégé, la cage est dans notre crâne …
La reddition totale des maréchaux de l’oppression planétaire n’est pas acquise, encore.
Le totalitarisme est entré dans les têtes en même temps que s’échappait d’un bunker à Berlin l’odeur du cadavre noirci du Führer…
Les nuages au dessus d’Hiroshima, Hanoi, Kaboul et Bagdad sortaient il de la même folie ? N’était ce pas aussi des hommes et des femmes et des enfants qui flambaient sous le feu nucléaire, celui des B52 au dessus de Haiphong, dans les tours de Manhattan, puis des drônes de l’Empire ou la pluie de phosphore sur Gaza ?
Qui prétendrait que l’on respecte mieux l’homme en ce monde au XXI siècle qu’au début du siècle dernier ? Comment menons nous nos guerres ? Que faisons nous de nos Paix ?
Quel monde préparons nous pour nos enfants ?
Le prix à payer est celui que les damnés de la terre voudront consentir.
L’esclavage et l’apartheid ont été abolis, les colonies libérées sauf au moyen Orient, mais d’autres servitudes envahissent les corps et les esprits,
Des servitudes qui font de nous tous les collaborateurs de "l’Ordre Nouveau’ si nous ne disons pas "Résistance’…