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OBAMA : l’Empire en pire.

Obama s’est révélé comme il est réellement : à savoir le commandant en chef de l’Empire. En pire.

Dans le nid d’aigle de l’Amérique impériale, la lutte de commandement semble résolue en faveur du président sortant avec tout ce que cela représente de craintes pour les uns ou d’espoirs pour les autres malgré que ceux derniers n’auront que de la déception, en définitif.

Car, un président américain n’est rien d’autre qu’un représentant de commerce, autrement dit on peut en changer à volonté mais le produit vendu reste lui le même .

Et ce produit américain le monde ne le connait désormais que trop bien. Un mélange brut de l’hégémonie militaire, de la surpuissance commerciale et de l’impérialisme géostratégique et dont la matière principale est visqueuse de malhonnêteté et rougeâtre de sang.

L’Empire, le plus grand de tous les temps, ne s’est, en effet, incommodé de rien. Même pas du mensonge, du vole ou du pillage pour bien asseoir sa domination sur le monde.

Malheureux sont, donc, les faibles sur cette terre notamment ceux qui, candidement, trouvent en OBAMA un ami de leur cause ou même un frère d’humanité. Malheureux, aussi, seront demain toutes ses âmes rêveuses qui, aveuglement, voient en cet aigle aux aguets une colombe de paix volant dans le ciel pour plus de progrès et de justice.

En fait, avec ou sans OBAMA, l’Empire piétinera d’avantage les faibles et renforcera les puissants, fidele, ici, à son principe constitutionnel originel : gloire aux vainqueurs, malheur aux vaincus.

Autant dire que les enfants palestiniens seront de plus en plus sacrifiés sur l’autel de l’impudence d’un Empire qui, dès le début, érigea les sacrifices humains en principe de droit, bâtissant ainsi sa mythologie macabre sur les cadavres d’un autre peuple plus légitime que lui sur sa terre et, somme toute, plus civilisé aussi.
Créant par cette jurisprudence mortifère une fraternité de crime avec sa progéniture moyen orientale, Israël. Qui, lui, se tue encore et toujours à la tache afin d’exterminer ces pauvres Palestiniens désormais confinés dans leur cimetière au vu et au su du monde entier.

Reste a espérer que, durant sa seconde investiture, OBAMA se dégagera de l’emprise du mal américain afin de mieux oeuvrer pour un monde meilleur. Du moins, il sera durant celle-ci, libre de tout chantage lobbyiste vue qu’il ne briguera plus rien après. Wait and see, comme disent justement les yankees.

Quoi qu’il en soit, quatre ans après l’investiture de Barak Obama, l’Amérique ne s’est pas privée de vaguer à ses mauvaises coutumes : guerres, bombardements, mensonges et mystifications.

On peut même regretter qu’avec ce président messie, prix Nobel de la paix de surcroit, les choses sont allées même jusqu’à permettre avec beaucoup d’aisance d’exécuter sans jugement aucun des simples suspects, y compris ses propres citoyens américains. La vérité c’est qu’Obama s’est révélé, somme toute, comme il est réellement : à savoir le commandant en chef de l’Empire. En pire.

Cide

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Chasseurs de matières premières.
Michel COLLON
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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